Ebine Yamaji : [LOVE MY LIFE], [SWEET LOVIN' BABY], ...

[mayu]

Je trovue cela etonnant que personne n'ai encore parler de love my life, le premier yuri a etre sorti en france... JE copie colle mon avis mis sur asuka

[Cyril]

Pareil avec mon avis sur le forum de DI (j'ai lu le manga aujourd'hui) :

il faut d'abord se faire au style graphique, vraiment très différent de ce qui est juste là sorti en France (shonen mais aussi shojo, yaoi, seinen...) : les fonds d'écran sont souvent blancs, c'est-à-dire inexistants (la couverture en donne déjà une idée) et les personnages ont un design très particulier, sans grans yeux, ni poitrines proéminentes.
Les personnages sont (hormis le père d'Eriko évidemment) sympathiques et attachants : j'aime bien l'amitié entre Ichiko et Take-chan (qui me rappelle un peu celle entre Carrie et Stanford dans Sex and the city, le copain homo servant de confident) ; les scènes de sexe existent évidemment mais ne sont pas du tout voyeuristes et témoignent plutôt de la tendresse et de l'amour qui existent entre les 2 héroïnes.

[Bebe Vorlon]

Moi qui ne suis pas très yuri je dois dire qu'Asuka a fait très fort. C'est franchement pas mal: des tranches de vie réalistes et touchantes comme la tentation et les remords (j'ai beaucoup aimé ce passage), l'absence de l'autre, les confidences entre amis, les discussions post-calins... Les scènes d'amour ne sont pas choquantes, pas de voyeurisme. Graphiquement on a l'impression de lire plus une BD européenne qu'un manga : un style simple et épuré sans fioriture. La demoiselle Yamaji ( ou son équipe) semble néanmoins avoir un problème avec la pose des trames ( comparez la chemise de Kengo pages et 26 et 27, par exemple, ou bien le sweet de l'ex d'Eri en haut et en bas de la page 73, ou encore le joli Black Joe se retrouvant tacheté, ça fait un peu bizarre) c'est un défaut que l'on retrouve tout au long de l'album, c'est dommage.


Si Sweet loving Baby est du même acabit, alors je le lirai aussi.

[herbv]

Cette fin dâ??année 2004 sâ??annonce riche en découverte de nouveaux types de mangas. Après la déferlante de seinen (manga pour jeunes adultes), et avant lâ??arrivée de la collection Sakka (compsés de mangas dâ??auteurs) chez Casterman et de mangas josei (pour jeunes femmes adultes) chez Delcourt et chez Génération Comics, câ??est au tour dâ??un autre type de production dâ??apparaître dans nos contrées. Même si on peut penser que le but est surtout de se démarquer de la concurrence de plus en plus nombreuse et de faire parler de soi plutôt que de répondre à un besoin du public francophone (je vois le mal partout ), les éditions Asuka nous propose le premier manga yuri (traitant de relations homosexuelles féminines) publié en francophonie. Je ne sais pas si ce sous-genre a permis de produire des chefs-dâ??Å?uvre mais il est certain que « Love my Life » nâ??en fait pas partie. Mais je ne serais pas aussi sévère que beaucoup de personnes qui lâ??ont lu de façon un peu critique et jâ??estime que les points forts lâ??emportent largement sur les points faibles dâ??où une tendance à légèrement surnoter ce titre de ma part. En effet, jâ??estime quâ??on ne peut pas attendre dâ??un one-shot un développement des personnages, une analyse fine des situations et de profonds questionnements sur nos sociétés. Moins de 200 pages ne permettent pas de faire une Å?uvre sur lâ??homosexualité aussi profonde et atypique que le Journal de Neaud (une BD dâ??auteur franco-belge).

Jâ??évacue rapidement une réalisation assez médiocre, les scans étant incroyablement ratés, pour me concentrer sur le contenu. Heureusement que le dessin (qui me plaît beaucoup) est assez simple, il nâ??en a pas trop souffert. On peut déplorer que les personnages manquent souvent dâ??épaisseur (notamment lâ??héroïne), que la plupart des personnages sont homos (jâ??ai trouvé que le coup du père et de la mère homo qui ont une fille homo est un peu trop poussé et traité trop lourdement ), ce qui donne une impression de monde fermé sur lui même (idem avec la ballade sur la plage où les 4 seuls personnages sont des lesbiennes), que certaines questions semblent assez malhabiles ou naïves. Dâ??un autre côté, les questionnements sur le coming-out et ses conséquences nâ??est pas mal traité. Même chose avec la découverte de lâ??homosexualité (il nâ??y a pas de mélange fait entre identité sexuelle et préférence sexuelle et cela est exposé clairement) Pareil avec le problème de lâ??homophobie même sâ??il peut sembler parfois un peu caricatural dans le manga (mais rappelons que le Japon est une société sexiste et peu tolérante). Jâ??ai beaucoup aimé aussi la façon dont lâ??amour physique est montré de façon réaliste, sans clichés et sans réel voyeurisme. Ce nâ??était pas évident du fait que le fantasme des deux femmes qui se font des câlins en attendant lâ??homme est très important dans lâ??imaginaire masculin (un peu le pendant du yaoi pour les filles). Nous avons aussi deux personnages que je trouve bien écrit et disant des choses souvent très justes : Eri et Take-Chan, Ichiko jouant ici le rôle dâ??une candide un peu innocente et naïve. Cela peut agacer mais je trouve que lâ??idée nâ??est pas mauvaise, surtout si on est jeune homo encore bien ignorant(e) des choses de la vie ou si on est hétéro à lâ??homophilie débutante (mais cela pose un peu le problème du public visé par Love my Life). De plus, nâ??oublions pas quâ??il y a une belle histoire dâ??amour entre nos deux héroïnes, même si tous les protagonistes de cette histoire semblent vivre dans une bulle. Mais nâ??est-ce pas le cas de beaucoup de monde de nos jours ?
_________________
Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair

[Laotzi]

Jâ??ai également lu par curiosité Love My Life et jâ??ai été aussi un peu déçu. Le principal reproche que je ferais à lâ??Å?uvre, câ??est comme lâ??a relevé Herbv, que lâ??on a lâ??impression de voir ces personnages évolués dans une bulle. A la longue, et donc sur lâ??ensemble du volume, ça donne un peu une sensation dâ??étouffement. Et cette sensation est dâ??autant plus forte que cette Å?uvre ne tourne uniquement et constamment quâ??autour dâ??une seule et unique préoccupation, lâ??homosexualité. A chaque page, les personnages sâ??interrogent sur eux-mêmes par rapport à leur sexualité, sans jamais donner lâ??impression de penser à autre chose. Lâ??histoire est totalement centrée autour de cela, et ça rejaillit immanquablement sur lâ??épaisseur des personnages (qui restent fades puisquâ??ils nâ??intéressement quâ??en fonction des questionnements en rapport avec lâ??homosexualité) et sur la vie de lâ??ensemble (immanquablement absente puisquâ??on a lâ??impression de seulement suivre un ensemble de questionnement en rapport avec un seul sujet sans jamais vraiment, sauf à de rares exceptions, voir les personnages vivrent). Et comme tout le monde, à part un ou deux personnages qui repartent aussi vite quâ??ils sont apparus, est homosexuel, on a vraiment lâ??impression de voir évoluer ce personnages dans un vase clos. Comme lâ??a écrit un certain daiboken sur bubulle, on a un peu lâ??impression de lire un guide des scènes à faire pour tenir son cahier des charges.

Le dessin est quant à lui assez agréable au premier abord, doux et simple, mais comme le fond est déjà très sage et mou, le trait de lâ??auteur contribue à renforcer cette impression et cette atmosphère. De plus, comme cela a été signalé, lâ??héroïne est dâ??une fadeur sans pareille, totalement transparente, candide à un point tel que ça en devient exaspérant (peut-être pas au point de Kira Asou dans Mars, certes, mais nul ne pourrait qualifier cette dernière Å?uvre de trop gentillette, ce qui change bien des choses dans lâ??appréciation des personnages). Par contre, la représentation des scènes de sexe est elle plutôt réussie et reste sans doute lâ??un des points positifs de lâ??Å?uvre, évitant tout voyeurisme, et rompant un peu avec la tiédeur du reste. Dâ??une manière générale, ça reste trop gentillet (sans être mièvre) et ça manque singulièrement de vie, de chaleur humaine (le dessin y est peut-être pour quelque chose), dâ??enthousiasme, de frénésie, dâ??exaltation, de spontanéité, dâ??intensité et sans doute même de finesse et de profondeur.

On pourrait aussi poser le problème du public posé, car à vrai dire, lâ??auteure nâ??arrive pas vraiment à me captiver pour un sujet qui ne me concerne pas au premier plan (dans le sens où elle nâ??arrive pas à en dégager un coté universel) mais qui pourrait néanmoins mâ??intéresser (à la différence dâ??un Fabrice Neaud qui lui y réussit très bien, même si les deux Å?uvres ne sont pas comparables en soi). A vrai dire, et sans vouloir faire preuve dâ??hétéro centrisme, jâ??ai lâ??impression que lâ??auteure nâ??arrive pas à donner une dimension plus universelle à cette Å?uvre et à son sujet (ce qui rejoint finalement lâ??idée du vase clos), en restant peut-être trop centrée sur une même série de questionnement, ou en tout cas en y apportant un traitement trop convenu et trop léger. Bon, nâ??allez pas croire non plus que jâ??ai détesté. La lecture reste malgré tout assez rafraîchissante, lâ??Å?uvre semble dépourvue de toute vision caricaturale et le thème est inédit pour un manga dans nos contrées.

Enfin, je ne vais pas mâ??éterniser, parce quâ??une fois de plus (à croire que je le ferais exprès, et pourtant je lâ??avais volontairement lu après lâ??oeuvre), je suis totalement dâ??accord avec la très bonne chronique de Morgan sur lâ??Å?uvre (à quelques détails infimes près).
_________________
"Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. (...) Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse." Victor Hugo, Napoléon Le Petit.

[sidney]

Pour ma part, je ne suis pas spécialement étonné de voir que le sujet tourne principalement autour de l'homosexualité puisqu'on nous avait prévenu que les yuri ct justement le sujet de base.

Ensuite, pour ce qui est des dessins moi je les trouve pure, simple mais expressifs et suffisament précis pour retranscrire à merveille les pensées et émotions.

Les personnages ne sont peu être pour certains pas assez dévelloppés mais je pense pour ma part qu'il sont suffisament expressif.

L'héroine pour sa part, est le reflet d'une catégorie de la population japonaise naive sur le sujet de l'homosexualité et totalement en phase avec l'avis qu'on se fait au départ du sujet.

Pour ma part, sans être le chef d'oeuvre de l'année, ce titre à piqué ma curiosité sur ce genre de titre bien à part du marché.

A suivre pour confirmer mes envies de découverte...

En tout cas si vous n'avez pas envie de l'acheter lisez le, ca vaut quand meme le coup ^^

[Maxx]

J'ai fini Love my Life hier.

Le design m'a frappé de suite mais là où je pensais qu'il allait me rebuter il m'a attiré. Il fait très simple et minimaliste mais en fait je trouve qu'il est très précis. Il empêche également de sombrer dans l'erotisme facile (voire pire) et dessert bien l'oeuvre.
L'absence de fond ou sa simplicité nous enferme dans le quotidien d'Ichiko. On est comme piégé.

Les dialogues !! Tous justes. Aucune phrase superflue.

J'avais une sensation bizarre en lisant ce manga parce que justement pour moi je ne lisais pas un manga. Bizarre. Il se distingue des autres manga.

Je rejoins la note de fin de volume à laquelle j'adhère totalement. Et j'aimerais lire d'autres oeuvres de l'auteur. J'ai apprécié son style et la façon qu'elle a de narrer l'histoire, de calquer des personnalités et de les rendre réalistes. Le père d'Eri par exemple. Ou encore take-chan que moi j'ai trouvé fade comme personnage. Pas de charisme particulier comme en a Eri.

Je n'ai rien à dire d'autre que cette fameuse note de fin de volume bien écrite. Je veux d'autres oeuvres comme celle-là.
_________________
Mongola

[Miyu]

J'ai l impression que quand on nous met en garde contre certains défauts dâ??une Å?uvre avant de la découvrir, on peut mieux les accepter ! Prévenue donc par la critique de Morgan de l entourage exclusivement homo de l héroine, je n ai pas focalisé sur ce défaut et j ai pu profiter des bons cotés de l Å?uvre : le quotidien de ce couple, les gens qui y déboulent : parents, amis, exâ?¦ , quelques petites tranches de vie narrées avec réalisme et justesse, comment est perçue et vécue l homosexualitéâ?¦
Concernant Ichiko, je l ai trouvé vide, mais attachante. Elle est crédible, ça existe des personnes comme elle, on peut en connaître â?¦ Evidemment son amie Eri est bien plus intéressante, plus mure, elle possède plus de personnalité et contribue plus à l intérêt du manga. Bien qu on puisse comprendre la naiveté dâ??Ichiko qui a grandi dans un cocon protecteur et qui ne l a d ailleurs toujours pas encore quittéâ?¦
Jusque là je nâ??avais pu apprécier des récits réalistes du quotidien dâ??un couple que dans les oeuvres de Boilet, j ai eu plaisir à retrouver ce sujet dans Love my Lifeâ?¦

Mais comme yuri, jâ??attend quand meme Blue, de Nananan Kiriko, qui sort en octobre chez Casterman, pour etre plus emportée dans le récit, qui promet dâ??etre plus intense et de contenir bien plus d émotions (mais les contextes des 2 histoires sont différents aussi... )

[shun]

je viens de le lire hier soir, oui j'ai attendu : ) j'ai pris mon temps!

je suis charmé, j'avais peur en lisant de retrouver ce que certains nomment une bulle, mais ce n'est pas du tout le cas, je ne l'ai pas du tout ressenti comme ça lors de la lecture, contrairement par ex au premier tome de banana fish ou je trouvais ça exagérer ( l'oeuvre devient ensuite un chef d'oeuvre ), mais je peux comprendre l'avis de certaines personnes, qui aurait peut être aimé une histoire parmis des hétéros, comme c'est souvent le cas a l'heure actuel, peut être dans un autre de ses titres ? il est impossible de mettre tout les cas de figures dans un seul titre, peut être que dans le prochain un meilleur ami sera hétéro ? ( même si souvent un gay a une amie lesbien )

l'héroine est spécial, je n'avais jamais rencontré jusqu'ici ce style de personnage, j'ai eu un peu de mal a m'attaché a elle directement, mais ensuite c'est venu tout naturelement, sa petite amie est plus "commun".

le maitre mot de cette histoire c'est l'amour, que ce soit pour l'héroine ou les autres personnages, j'ai bien aimé qu'on suive ainsi différentes histoires d'amour et pas seulement 1 seul. malgré son format de one shot, je n'ai pas ressenti l'oeuvre innachevée, peur que j'ai souvent avec une histoire racontée en si peu de pages.

je serais curieux de voir le même genre de titre en yaoi, les histoires d'amour étant bien plus difficile chez les hommes.
_________________
Groupe facebook de vente manga en Belgique :
https://www.facebook.com/groups/1024308591038526/

[Maxx]

[herbv]

Deux semaines après avoir lu la première oeuvre traduite en francophonie de Ebine Yamaji, je me suis attaqué à son recueil de nouvelles fraîchement sortit.

Je vous le dis de suite, je n'ai pas aimé, encore moins à la seconde lecture. A part la première nouvelle (Sweet Lovin' Baby), partiellement de qualité et la seconde que j'ai bien aimé (Il pleuvait), j'ai trouvé les autres allant du moyen au très médiocre, la palme allant à la dernière (Ma petite Luna) que j'ai trouvé totalement nulle (plus encore que Le chapelet, pourtant bien mauvaise).

J'ai été dérangé (bien plus que dans Love My Life) par la fadeur des personnages, par la mièvrerie de la plupart des situations, l'impression d'artificialité des situations, de l'absence de questionnements personnels forts par rapport à la sexualité (homo, bi ou hétéro) ou à l'amour. Il faut dire que si j'ai fait preuve d'un a priori favorable envers Love My Life, j'ai lu ce recueil de façon beaucoup plus circonspecte et la relecture n'a rien arrangé. Et quand vous lisez derrière The Summer of Love de Debbie Drechsler, on voit le fossé qui sépare une auteure qui a du talent de la mangaka présente. Sinon, la lecture de la toute première nouvelle de Yamaji, Miyuki, nous montre à quel point elle s'est améliorée au niveau du dessin mais qu'elle n'a pas beaucoup progressé au niveau de la profondeur de ses histoires. Cela me laisse un peu d'espoir pour Indigo blue mais je commence à me dire que si ces oeuvres représentent les chef-dâ??oeuvre du Yuri, que le reste doit être bien peu intéressant pour moi. Mais, bon, les fans d'histoires d'amours mièvres et naïves devraient y trouver leur compte. Ce n'est pas mon cas, n'y ayant trouvé ni divertissement, ni questionnement.

PS : J'ai renommé le titre de ce sujet afin de couvrir les différentes oeuvres de l'auteure. Il ne me semblait pas pertinent d'en créer un nouveau.
_________________
Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair

[Bp]

Moi je trouve au contraire que la superficialité des histoires passe beaucoup mieux grâce au côté instantané des histoires courtes.
Pour moi la nouvelle la plus mauvaise du recueil est la première qui stygmatise tous les défauts de "Love My Life". Le reste par contre, se lit très bien, une certaine poésie s'en dégageant.
Bref, ça m'a bien plu, même si ça reste assez mineur.
_________________
ALLIANCE, n. In international politics, the union of two thieves with hands so deeply inserted in each others pockets that they cannot separately plunder a third.

Ambrose Bierce

[herbv]

Tu as raison, Bp mais il faut croire que je sature de superficialité .

Quand à la première nouvelle, je dirais que son premier quart est très bien et qu'ensuite, on retrouve nombre de défauts de Love My Life avec une alternance de bon passages avec des mauvais pour finir de façon très peu satisfaisante. Mais elle a su quand même m'intéresser plus que les autres. En fait, pour moi, seule la seconde nouvelle est vraiment réussie, ce qui fait vraiment très peu.
_________________
Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair

[Laotzi]

Mouais, je pencherais plutôt du coté de Herbv, à savoir que je n'ai pas vraiment trouvé grand intérêt à ces histoires et que je me suis fermement ennuyé, bien plus qu'à la lecture de Love my life. La première, la seule à avoir une taille conséquente (une soixantaine de pages) m'a également rappelé tous les défauts que j'avais ressentis à la lecture de Love my life. Les autres sont tellement courtes (une quinzaine de pages) qu'il faudrait que l'auteur ait un sacré talent pour arriver à en tirer quelque chose de bon ou de très bon.

Personnellement, je n'ai ressenti aucune "certaine poèsie" principalement parce que j'ai trouvé les dialogues incroyablement maladroits et les situations très stéréotypées. Ca m'a paru non seulement superficiel (mais encore, comme le dit Bp, ça ne serait pas forcément un défaut si la mise en scène ou d'autres choses suivent) mais aussi totalement artificiel dans la mise en scène.

Après, il est vrai qu'un second regard, notamment à la lumière de la postface qui met en exergue le fil rouge de toutes ces nouvelles (à savoir la fragilité des relations humaines et amoureuses) rehausse légèrement l'intérêt mais il est vrai que je n'ai pas vraiment été convaincu par le talent de la mangaka (ce qui n'empêche pas ou n'empêchera pas qu'elle publie ensuite d'excellentes oeuvres, il n'y a qu'à voir dans un tout autre genre la différence en le nullissime Tomié et le superbe Spirale de Junji Ito).
_________________
"Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. (...) Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse." Victor Hugo, Napoléon Le Petit.

[shun]

Graphiquement en tout cas, la mangaka est intérressante, hier j'ai été acheté les dernières sorties et mon libraire ( qui ne lis pas de manga ) ma demandé si j'avais plus de renseignement sur ces 2 titres là, car il trouvait les dessins très intérressant et hors manga.

Autre anecdote :

la redac en chef de Tetu le mag, avait jamais lu de manga et elle a beaucoup aimé Love my life.
_________________
Groupe facebook de vente manga en Belgique :
https://www.facebook.com/groups/1024308591038526/