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namtrac
Mangaversien·ne


Inscrit le : 02 Déc 2003
Localisation : The dark side of the road

Message Posté le : 02/08/15 19:46    Sujet du message: Répondre en citant

^^

Yamashita j'ai dû scanner vite fait en feuilletant mes anthologies (elle publie régulièrement dans le onBLUE et Opera) mais elle ne m'avait pas particulièrement frappée donc je ne me suis pas trop penchée sur ses récits. J'essaierai un de ces quatre pour voir si j'accroche au final.


En passant, Taliesin, j'ai oublié d'inclure Nariko Enomoto / Nobita Nobi dans mon top des incontournables BL, honte sur moi Embarassé Même si ça fait un bail qu'elle n'a pas publié de yaoi, si ça a été traduit en chinois, tu peux checker ses nombreux seinen à côté, notamment Skirt et sa série Sentiment no Kisetsu, et ses récentes séries SF / fantastiques plus "légères". Comme tu as aimé Wandering Son et Utsubora, je pense que c'est une auteur qui pourra te parler (Wandering Son, c'est Skirt en dilué quoi), je t'avais d'ailleurs déjà parlé d'elle auparavant il me semble.

Bonnes lectures ^^
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But if we are wise, we know that there's always tomorrow"
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Taliesin
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Message Posté le : 04/08/15 10:01    Sujet du message: Répondre en citant

Merci à toutes Sourire !!! J'essaierai de trouver le temps (et l'argent) pour tenter ces mangaka Clin d'oeil . Quant à Tomoko Yamashita, j'essaierai ses josei en premier. Je ne savais pas que tu aimais tant les BL de Kita Konno namtrac. Certains ont eu des traduction en anglais uniquement en Kindle.
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Taliesin
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Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 09/08/15 22:13    Sujet du message: Répondre en citant



Cyril a écrit:
Cléopâtre : ouh punaise, je ne m'attendais pas à ça. J'avais adoré Ikeda et beaucoup aimé Moto Hagio, plutôt apprécié le Raphaël de Satonaka même s'il n'était pas exempt de certains défauts. Mais là, c'est du très lourd... dans la nullité. J'ai à peu près autant détesté ce manga que Gemini le dernier épisode de My little pony, c'est dire... Mort de rire


Bref, de la citation de Pascal à Rome en passant par Astérix ou Elisabeth Taylor, on a tous notre vision de Cléopâtre, reine d'Egypte, belle, puissante, ambitieuse, au caractère affirmé...

Et bien ici, c'est exactement le contraire : on a une jeune fille qui ne pense qu'à l'amour - et secondairement à la paix et au bonheur de son peuple. Qui est victime de complots mais qui n'en organise pas elle-même. Qui ne songe qu'à trouver l'amour auprès de César puis d'Antoine. Les autres personnages sont d'ailleurs d'une mièvrerie identique, y compris Octave qui, par exemple, veut marier sa soeur à Antoine parce qu'elle l'aime (mais bien sûr ; ce n'était pas du tout une alliance politique...). En gros, des personnages dignes des niaiseries du type Harlequin.

On passera aussi sur les concepts historiques mal maîtrisés et traités de façon anachronique. Rome est une démocratie : NON !!! Certainement pas !!! Même selon les critères de l'époque ! Rome était un composé d'aristocratie (le Sénat), de monarchie (les consuls) et de démocratie (les tribuns de la plèbe) avec une nette domination du premier aspect et une transformation à partir de la fin du 2ème siècle.

Et César qualifié de dictateur de façon négative. Mais bor..., un dictateur, à l'époque romaine, ça n'était pas Kim-Jong-Un ou Khadafi !!! C'était une fonction officielle et que César occupa effectivement, pas une insulte ou un qualificatif négatif. A la limite, il faudrait parler de tyrannie, ce terme ayant effectivement un sens négatif dans l'Antiquité.

Bref, du grand n'importe quoi, pour l'aspect historique comme pour les personnages. Du coup, je n'avais même pas fini le bouquin que j'ai eu envie de le revendre. Si, malgré cette critique, un mangaversien est intéressé (on ne peut pas dire que je fais bien ma pub), je le revends à 6 � (remise en main propre en région parisienne ; je ne vais pas créer un sujet dans les petites annonces juste pour ce titre).



Ayant eu l'immense honneur d'hériter de l'exemplaire de Cyril, je vais aussi donner mon avis. Malheureusement, mon avis rejoint pas mal le sien (comme pour Parapal, mais là, c'est positif ^^ ), sauf pour l'aspect historique, ne connaissant pas le personnage de Cléopâtre ni l'époque au final.

En fait, la couverture de Black Box ne ment pas: Cléopâtre, les yeux vers le loin, l'aspect rêveur, la bouche en cÅ?ur, oui, c'est la Cléopâtre amoureuse qui attend son homme qui est représentée... A part dans sa jeunesse où on nous montre une femme sage et ambitieuse, aimant les études, la politique et son peuple, souveraine noble, le bât blesse dés qu'elle fait la connaissance de Jules César. Et là, c'est le drame. On a droit à la Cléopâtre de le couverture, heureuse d'être née femme pour être aimée de lui mur et d'autres âneries de ce type. Surtout, on a l'impression qu'elle est toujours en attente de lhôme, celui qui saura l'aimer, qui saura être plus fort qu'elle, un père, un professeur, un amant. Oui, mes chers, vous avez bien lu O_O . J'avoue que quelque part, j'ai un peu mal de lire tout ça. Et si quelqu'un cherche un message émancipateur ou de l'ironie, que nenni.

Pourtant, graphiquement, Satonaka ne s'en sort pas mal. Je dirais même que le tout est joli et surtout bien découpé. Mais les dialogues m'en tombent, les phrases grandiloquentes sur l'amour et surtout, l'amour quand on est une femme, me tuent (j'essaierai de trouver des citations, mais oui, on se croirait dans un roman à l'eau de rose et je dois dire que tout ça est très très lourd en plus). Les constructions des phrases sont toujours passives "être aimée", on le voit le plus souvent, mais où est l'action dans tout cela ^^; . Mais il y a aussi le coup de la "femme à côté de son homme" qui est très développé, comme ces moments où César dit l'aimer parce qu'elle arrive à insuffler la confiance à un homme, car qu'est-ce qu'une femme sinon une personne qui a fait don de soi, qui est là pour flatter le petit ego masculin de son partenaire ^^; ?

Je songe aussi à me séparer de mon volume à part ça ^^; .


A part ça, j'ai lu des trucs plus réjouissants cette semaine.



Homeless Salaryman vol 1 (série en cours, volume 2 bientôt au Japon) de Ichiko Ima, BL en prépublication dans le Hanaoto.

Taichi Kagamihara (oui, la plupart des personnages ont du mal à se souvenir de son nom, surtout le matin) a 32 ans et exerce comme salaryman. Il habite dans le foyer de célibataires de la société et malheureusement, celui-ci est brûlé dans un incendie. Les locataires n'ont donc plus de foyer et surtout, l'incendie aurait été déclenché suite à une cigarette non éteinte. Le pire, c'est que seul Taichi fume dans le foyer, ce qui le désigne immédiatement comme fautif. Taichi décide alors de démissionner pour se racheter, malgré l'opposition d'un chef (je n'ai pas son nom...) qu'il connaît bien grâce aux pauses clopes.

Lors d'une soirée bien arrosée entre locataires, Taichi finit complètement bourré et se réveille le matin dans le lit d'un bel inconnu qui bosse dans la même boîte (nu évidemment). Les locataires sont relogés dans un très vieux bâtiment et Taichi devient concierge le temps de retrouver un autre travail et un nouvel appartement, et tout ceci grâce au fameux chef clopes. Seulement, le fameux bel inconnu (je ne trouve pas son nom T-T) habite également cette nouvelle résidence! Les souvenirs de Taichi sont flous: ont-ils couché ensemble ou non??? Oui ou non?!!!

Homeless Salaryman est le dernier BL de Ichiko Ima en cours dans le Hanaoto. Le volume 1 est sorti en janvier à Taïwan et j'en ai profité pour l'acheter dans ma complétion des manga de l'auteure. On retrouve donc Ima dans une histoire de salaryman et surtout, de colocation pour le moins improvisée. Ima aime ces histoires où les personnes sont plus ou moins contraintes à vivre sous le même toit. Surtout, on retrouve aussi son goût pour les foyers, chose qu'on retrouve dans plusieurs histoires courtes en milieu universitaire, ainsi que le fameux concierge (My beautiful green palace, première histoire pro de Ima, ainsi que Ashinaga ojisantachi no yukue = "où sont mes papas longues jambes?", un BL en 2 volumes très chouette) ou encore le fameux "tu t'es bu quand t'as bu?" Mort de rire . La famille est moins présente que d'ordinaire cette fois-ci, Ima étant dans un milieu professionnel (alors qu'elle dit elle-même lors d'un mot d'auteure ne jamais avoir mis les pieds en entreprise Mort de rire ). On y voit aussi, comme dans le BL Rakuen Made Ato Mou Chotto un héros complètement acculé par la vie: plus de boulot, plus de toit dans notre cas, criblé de dettes dans l'autre. Et malgré les vicissitudes de la vie, l'optimisme est le point fort des personnages qui prennent la vie comme elle vient. Sans doute Ima est-elle une éternelle optimiste? En tout cas, l'enthousiasme de chacun fait du bien.

On a donc une comédie sur le vivre ensemble, et le tout est illustré de manière très comique avec le locataire aux tortues, d'autant plus que le bel inconnu, lui, a la phobie de ces bestioles! Taichi est sans cesse occupé, surtout que le fameux chef envoie d'autres employés vivre dans le foyer, en l'occurrence une femme, la seule parmi tous ces hommes. J'aime bien ce personnage qui impose sa présence et qui commence par dire que non, ce n'est pas parce qu'elle est une femme qu'elle fera la cuisine, le ménage, ou encore pire, prendre soin des autres pendant qu'ils sont malades Mort de rire . L'histoire d'amour n'est pas réellement présente et il n'y a pas encore eu de sexe, enfin, on ne sait pas vraiment. Le divorce est également bel et bien présent dans ce volume aussi, et je sens que le volume 2 va s'axer sur l'ex-femme de Taichi Sourire . J'espère qu'elle est sans gène Clin d'oeil . Côté BL, on a évidemment le bel inconnu pour qui les prises de tête de Taichi sont vraiment très drôles (sa tête quand il apprend qu'un coloc a déjà pris un bain avec lui, "Mais tu l'as vu nu? Alors il est comment physiquement???" non sérieux Mort de rire ). Le fameux chef aide sans cesse Taichi et des rumeurs courent visiblement sur leur prétendue homosexualité dans l'entreprise Mort de rire (le chef a lui-même une femme). Je sens que cette piste aura aussi son développement...

Bref, encore une fois, Ima amuse beaucoup!!! On voit aussi que le héros semble pas mal galérer dans sa recherche d'emploi... je me demande s'il ne va pas finir concierge à vie ^^; .



J'ai emprunté les 2 premiers volumes de Blue Exorcist de Kazue Katô dans l'optique de renouer avec les shônen ayant fait la gloire des années 2000. Je dois dire que non, je n'ai absolument pas accroché, alors que j'en entendais souvent du bien. Surtout, il était souvent cité aux côtés de Kekkaishi et Fullmetal Alchemist car créé par une femme. J'ai eu beaucoup de mal à venir à bout des deux volumes car je n'ai pas du tout accroché, que ce soit aux personnages, leurs relations ou encore l'histoire plus ou moins dark. Le héros m'a pas mal gonflé (il me fait penser à Naruto), et son frère jumeau également. Reste un dessin fin et joli même si il ne me renvoie pas grand chose. Le tout n'est vraiment pas original, que ce soit le scénario ou la galerie de personnages.



Autre emprunt en bibliothèque, 4 volumes de Erased de Kei Sanbe. Je ne m'étendrai pas plus car je n'ai pas grand chose à dire dessus, mais je suis scotchée. J'ai adoré me plonger dans ce thriller temporel avec notre héros acculé à la fin du volume 1. L'enfance traumatisante et glauque accompagnée de souvenirs assez flous me fait doucement penser à 20th Century Boys (que j'essaierai de relire pour finir d'ailleurs). En tout cas, j'adore et je me suis complètement laisser bercer par Sanbe. Ma lecture date, je ne sais pas pourquoi je n'en ai pas parlé, comme toujours, j'ai un peu de mal ces temps-ci >_<.
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Dernière édition : Taliesin le 09/08/15 22:49; Edité 2 fois
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herbv
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Inscrit le : 28 Août 2002
Localisation : Yvelines

Message Posté le : 09/08/15 22:20    Sujet du message: Réaction Répondre en citant

Taliesin a écrit:
Je songe aussi à me séparer de mon volume à part ça ^^; .

Brûle-le ! Très content
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Chroniqueur à du9
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Taliesin
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Message Posté le : 09/08/15 22:44    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne peux pas (après, on ne sait jamais si on vit un truc comme Le jour d'après...) . Je savais que Satonaka aimait les amours tragiques et "impossibles", et on le voit ici. C'était un peu le cas avec Raphaël aussi (pas envie de le brûler celui-là Clin d'oeil ). C'est aussi dans ce genre de moments que je déplore l'absence de Moto Hagio ici pour la même époque >_< .
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Taliesin
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Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 12/08/15 11:38    Sujet du message: Wandering Son 8, Gengetsurou Kitan 4 Répondre en citant

Je continue à essayer d'écrire un semblant d'avis même si ces manga n'intéressent peut-être pas grand monde Mort de rire


Wandering Son volume 8 de Takako Shimura, édition américaine Fantagraphics

Le temps passe doucement au fil des volumes de Wandering Son, comme souvent chez Shimura. Les personnages étaient au début de la série en dernière année de primaire, ils sont aujourd'hui au collège et la première année se termine bientôt pour laisser place à une nouvelle année scolaire. L'anxiété règne sur la bande d'amis: est-ce que tout le monde sera dans la même classe? Qui va se retrouver avec qui? En même temps, Shuichi sort toujours avec Anna et celle-ci devine son penchant pour les vêtements féminins. Doi, un camarade de classe ayant en primaire martyrisé Shu commence à s'intéresser à lui pour rencontrer Yuki. Maho, la sÅ?ur de Shu, complexe toujours dans l'idée d'avoir un petit frère bien plus mignon(ne) qu'elle. Et enfin, et SURTOUT, c'est le retour aux réflexions sur la tenue vestimentaire à travers l'uniforme du collège. On retrouve donc les thèmes du tout début de la série, avec Takatsuki et Nitorin se demandant dans quelle tenue ils vont tous deux se rendre au collège. Le volume est excellent, on sort enfin des atermoiements amoureux des volumes précédents pour retrouver le thème principal. Shimura a le chic pour nous entraîner dans un quotidien tout simple mais aussi complexe dans la tête de ses personnages. Le tout se termine malheureusement sur un cliffhanger, donnant envie de lire le prochain volume, toujours pas annoncé par Fantagraphics. Il y a de quoi s'inquiéter pour cette collection manga, entre A Drunken Dreams & Other Stories, l'anthologie de Moto Hagio, disparue du site de l'éditeur, ou encore le rythme ralenti de Wandering Son (2 volumes par année normalement, le volume 8 est sorti environ 1 an après le 7 Triste sans parler d'une augmentation de prix de 5$ depuis le volume 5, je rappelle 19.99$ -> 24.99$). Je croise les doigts pour un volume 9 très prochainement >_< (je rappelle que la série est terminée au Japon en 15 volumes).


Gengetsurou Kitan volume 4, de Ichiko Ima, édition taïwanaise SPP

Gengetsurou Kitan en est à son quatrième volume. La série sort très lentement, environ une fois tous les trois ans, et avec ce rythme, je me demandais si le volume 3 ne serait pas le dernier. Grande surprise quand le volume 4 est sorti au Japon (grande surprise quand il a été annoncé par l'éditeur taïwanais aussi, je pensais que la série était aux oubliettes Mort de rire ). Je ne crois pas avoir parlé des volumes précédents jusque là (soit par flemme, soit parce que je n'ai pas tout compris aux histoires), mais Gengetsurou Kitan est une série dans laquelle deux grands sujets souvent abordés par Ima se rejoignent: le fantastique et le BL. Gengetsurou Kitan paraît dans le magazine BL Chara chez Tokuma Shoten. D'ailleurs, au tout début, je ne savais même pas, en lisant la série, qu'il s'agissait d'un BL! (C'est la raison pour laquelle j'ai acheté cette série en premier après Le cortège des cent démons, alors que je ne voulais pas lire les BL de l'auteure au départ)

Le pitch: l'histoire se déroule pendant l'ère Meiji à Yoshiwara, le quartier des plaisirs de Tokyo. Là travaille un certain Yosaburo (blond à lunettes) comme hôkan (ou taikomochi, des geisha masculins, à l'origine la profession de geisha était masculine). Il n'a aucun talent si ce n'est celui de raconter des histoires de fantômes extrêmement flippantes. En réalité, il lui arrive aussi de voir des fantômes. Son passé demeure assez mystérieux. De l'autre côté, nous avons Tsurugi, héritier d'une prestigieuse entreprise familiale spécialisée dans la fabrication de miso. Toujours célibataire, Tsurugi ne cherche pas à se marier, au grand dam de sa mère. La série débute sur l'enterrement du père de Tsurugi, et c'est ainsi que notre cher héritier rencontre Yosaburo. Depuis ce jour, Tsurugi semble sous le charme de notre hôkan, devenu la risée de Yoshiwara Mort de rire . En fait, les deux ont le syndrome Détective Conan et passent beaucoup de temps à rencontrer des cadavres (heureusement, il n'y a que 4 volumes... Exclamation ). Les histoires se déroulent souvent avec des morts mystérieuses qu'on pense provoquées, comme le disent les rumeurs, par des fantômes, mais le duo finit toujours par découvrir une présence humaine derrière (un peu à la Adekan).

L'aspect fantastique de la série n'est donc pas là où on le pense (les morts), mais plutôt dans le pouvoir de Yosaburo de voir les esprits: bref, ce n'est pas réellement le sel de la série. Malgré le lieu de l'histoire, le quartier des plaisirs, on ne peut pas dire que le sexe soit présent, loin de là. L'aspect BL est donc plus comique qu'autre chose Mort de rire avec assez peu d'avancées dans la relation. C'est peut-être pour cela que j'ai été surprise de voir la série prépubliée dans un mag BL: je l'avais simplement prise pour une série ciblant un public féminin avec des enquêtes teintées de fantastique dans un décor rempli de kimono et du fan service...

Le volume 4 présente donc 4 histoires avec des morts en série, et toujours ces histoires de fantômes qui rodent autour. Comme souvent chez Ima, et surtout dans cette série, la compréhension est parfois ardue de mon côté. La narration n'est pas toujours super claire, mais le pire, c'est peut-être le nombre de personnages dans chaque histoire. Aussi bien Tsurugi que Yosaburo croisent en fait beaucoup de monde, qu'ils aient ou non à voir avec l'enquête. Il y a les voisins, les clients, la famille (pas nucléaire à cette époque), etc... Il faut dire qu'en plus, je n'ai pas vraiment lâ??Å?il pour reconnaître l'entourage de notre duo, que la série paraît très lentement, que tout le monde est en kimono, que les geisha femmes ont toutes les mêmes coupes de cheveux. Et puis, souvent, sur la fin, on voit un personnage apparaître d'un coup et on se demande qui c'est... la langue ne facilite pas les choses de mon côté: mots parfois inconnus mais au bout de N noms de personnages en idéogrammes, j'ai du mal à savoir qui est qui Mort de rire Mort de rire (les noms japonais sont longs en plus...). Donc dans ce volume 4, j'ai dû comprendre 2.5 histoires sur les 4.

Pourtant, le plaisir de lecture est toujours là, sans doute grâce à l'humour unique de Ima. Le tatoueur, nouveau personnage, apporte pas mal d'humour à tout ça Mort de rire surtout qu'il a l'air de bien apprécier Yosaburo. Il y a aussi les petites crises de jalousie venant de la part de Tsurugi depuis qu'une vieille connaissance (banquier célèbre) de Yosaburo l'appelle par son vrai prénom ^^ . Et puis nos deux tourtereaux sont mignons comme tout, tout le monde sait pour leur relation, même la famille de Tsurugi Mort de rire. En fait, c'est peu visibles mais l'univers de la série évolue malgré son rythme de parution très lent. Par exemple, le cousin de Tsurugi s'est marié et sa femme attend un enfant. Le duo parle souvent de mariage et de fonder une famille, surtout Yosaburo qui pousse Tsurugi car il est héritier d'une grande famille de commerçants, ce que Tsurugi refuse. Ce n'est d'ailleurs pas le seul BL d'Ima où la question de la longévité du couple homosexuel se pose: on a aussi eu ça dans Itoko Doushi ou encore B Kyuu Gourmet Club.

Et sinon, j'ai aussi lu le volume 23 du Cortège des cent démons Embarassé
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Heiji
Mangaversien·ne


Inscrit le : 06 Sept 2002
Localisation : Japon

Message Posté le : 12/08/15 12:15    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
B Kyuu Gourmet Club volumes 1 et 2 de Ichiko Ima, Boys Love (4 volumes en cours au Japon)

Le 4e volume est bien le dernier Clin d'oeil
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Taliesin
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Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 12/08/15 12:21    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Sourire . Je ne pourrai pas le lire de toute manière T-T . J'aurais tellement voulu savoir comment ça évoluait avec la sÅ?ur du héros Mort de rire Mort de rire (elle est complètement dingue...).
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Taliesin
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Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 14/08/15 11:48    Sujet du message: Niini no mori, Nekomix, Boku no yasashii oniisan, Yoru to ho Répondre en citant

Je continue à donner mon avis sur de brèves lectures avant que la flemme ne guette Sourire


Niini no Mori (la forêt de Nini) de Shoowa, BL On Blue, one-shot. Lu en chinois (Ching Win)

De Shoowa, nous avons eu Le syndrome du tournesol chez Taifu et Iberico Pork chez IDP. J'ai lu le premier, le dessin de Shoowa m'a beaucoup plu mais la narration était très confuse. Je ne me suis donc jamais trop intéressée à Shoowa, sauf quand j'ai vu cet article sur Niini no Mori. La couverture m'a tout de suite séduite et me rappelait un peu celle de equus d'est em. De plus, le dessin a encore l'air plus joli que dans Le syndrome du tournesol, sans parler de l'univers animalier.

Niini est un humain et il vit dans un coin de la forêt qui se trouve être une sorte de refuge où tous les animaux cohabitent, et où tous sont végétariens. Niini n'est pas le héros de l'histoire, on le voit de loin en fait. Le recueil est composé de 4 histoires. La première raconte une histoire d'amour très mignonne entre une grenouille et un lapin. La seconde sur un félin (qu'on voit en couverture) et un loup. La troisième histoire fait figure de hors-série, elle se déroule en dehors de la forêt de Niini et s'intéresse à une histoire d'amitié entre deux insectes qui ne se sont jamais vus car ils se sont rencontrés sous terre, dans l'obscurité totale, et se donnent rendez-vous en surface. La dernière histoire se déroule sur trois chapitres, elle raconte comment un humain, héritier d'une famille riche venant d'un village, a été amené à vivre dans la forêt.

Les animaux de Shoowa ont forme humaine. Il ne s'agit pas d'animaux anthropomorphes comme on peut le voir dans de nombreux comics. Shoowa dessine ses animaux en humain, et leur rajoute des attributs comme des oreilles, ou la grenouille est un blondinet avec un costume de grenouille! La seule histoire où on a des animaux, c'est le hors-série avec les insectes (désolée, je ne trouve plus les espèces, mais l'un ressemble à un scarabée je pense TT-TT oui citadine...). Certains animaux restent des animaux aussi (le cochon de la première histoire). Si vous cherchez du sexe, ce n'est pas non plus la finalité de l'ouvrage car on n'y verra pas grand chose voire rien en fait et c'est un peu ce qui a déçu l'auteure de l'article, surtout pour les insectes (de mon côté, ça m'a arrangé comme ça il n'a pas été marqué comme interdit aux mineures).

En fait, on est dans un univers de fantasy où les histoires d'amour (ou d'amitié) entre mâles sont très très mignonnes. Le rythme est lent, assez contemplatif et les paysages sont très jolis, faisant penser plutôt à de la BD indé qu'au manga (un peu le même commentaire chez est em d'ailleurs). La narration est cyclique: en fait, toutes les histoires se passent au même moment, on revoit certaines scènes avec un point de vue différent dans chaque chapitre. Ainsi, la dernière histoire permet de comprendre la première, avec un cochon, ou encore la première planche avec Niini qui reçoit une lettre Sourire . Cet aspect narratif est donc plaisant. Il y a aussi une réflexion sur le fait de manger la viande sur la toute dernière histoire, plus longue, et aussi plus intéressante car on peut s'attacher plus facilement au héros et son passé, ses origines. Le héros vit dans un village où on mange du lapin (je rappelle, visuellement, des humains avec des oreilles de lapin), et celui-ci s'est toujours interrogé sur cette pratique (lapins et humains peuvent-ils se comprendre?) et décide de devenir végétarien contre l'avis de son père. Tout ça pour dire que j'ai adoré ce one-shot.


Nekomix genkitan Toraji volume 6 de Yumi Tamura, lu en chinois (Tong Li)

Les souvenirs sont loin depuis le volume 5. On était resté sur la suspicion de la traîtrise d'un des 7 grands guerriers, collègue de Paiyan. Ce dernier envoie donc les enfants, Toraji (le chaton) et un enfant rencontré dans un volume précédent passer la nuit chez le supposé traître afin de voir s'il fréquente effectivement des souris. Dans le dernier chapitre, Paiyan et Toraji vont voir un marchand très célèbre et surtout, Toraji sympathise avec un chat fantôme qui danse ^^ (c'est trop mimi... Embarassé ).

La mignonnie est à son comble dans ce volume!!! Le duo d'enfants est trop mignon, l'amitié entre Toraji et le blondinet aussi, mais encore plus, la rencontre entre Toraji et le chat fantôme qui danse!!! L'expression de Toraji quand il sent l'odeur d'agrumes est vraiment adorable, et il y a comme toujours ces petites scènes où Toraji dort. Je ne comprends pas comment Paiyan peut résister et ne jamais ni le caresser ni le prendre dans ses bras M. Green . Passons. L'histoire n'avance toujours pas vraiment, on suit notre groupe qui suit des indices (il se passe un truc bizarre? Allons-y, peut-être qu'il y aura des souris magiques!!!) et puis hop, affrontement et puis ensuite, repos. J'ai du mal à voir une avancée ou non, tant l'histoire et l'univers sont quand même bien étranges Mort de rire . Je rappelle que Paiyan a décidé de retrouver son fils kidnappé par les souris, contre lesquelles les humains sont en guerre depuis environ 1000 ans. Et pour cela, il embarque Toraji, le chaton du fils devenu un chat moitié humain à cause d'une souris. Car chacun sait que les chats attrapent les souris! En fait, je ne sais pas vers quoi Tamura se dirige vraiment, et combien de volumes elle compte écrire (8 volumes en cours au Japon). Le tout reste très agréable à lire, mignon et dépaysant, avec une relation qui progresse entre Toraji et Paiyan, qui essaie de mieux comprendre les gens qui l'entourent. L'atmosphère un peu triste par moments me rappelle, je ne sais pourquoi, Letter Bee, et le peu que j'ai lu de Fragment. En fait, le monde de Nekomix est peu décrit, un peu brumeux, on est dans l'inconnu total.



Boku no yasashii oniisan volumes 2 à 4 de Ichiko Ima, BL du Hanaoto, lu en chinois

J'ai continué ce BL familial de Ima, et on retrouve l'auteure en grande forme. Chose dommage, je n'aurai sans doute jamais la fin: l'éditeur, Tohan Taïwan, ne donne aucun signe de vie sur cette série (il ne reste qu'un volume) et quand je vois les titres BL du moment, ça ressemble plutôt à ce qu'on a ici... Bref, c'est condamné. C'est vraiment dommage car la suite reste excellente.

Je rappelle le pitch: Satoshi (15 ans) a été élevé par son grand-père maternel et son arrière-grand-père. Quand son père (qu'il n'a pas connu) meurt, sa mère lui demande de vivre avec elle. Celle-ci habite avec Teppei (25 ans), le fils de son ex-mari qu'elle a quitté pour violence conjugale (pas de lien de sang donc). En plus de cela, la nouvelle famille doit aussi habiter avec Akihito (18 ans), le demi-frère (par le père) de Satoshi. Le tout se complique encore plus car Satoshi et Teppei s'aiment, chacun de leur côté, depuis leur rencontre avant ces événements dans le quartier gay de Tokyo.

La cohabitation de cette famille bancale continue. L'humour y est très présent. Ainsi, Akihito et ses caprices vont entraîner des révélations sur les grand-pères de Satoshi. Akihito, en bon grand frère, fait tout pour protéger Satoshi afin qu'il ne "tourne pas homo". Il ignore évidemment que Teppei est homosexuel. Teppei est pesé par ses sentiments pour Satoshi et ne parvient plus à rester chez sa mère adoptive, il finit par déménager chez un ami de longue date, lui aussi homo, ce qui fait peser les soupçons de Akihito! D'ailleurs, Akihito est persuadé de l'homosexualité des grand-pères, et pense même que Teppei a une relation avec la mère de Satoshi Mort de rire . Quant à la mère de Satoshi (un ange, comme beaucoup de mamans dans les manga d'Ima), elle sait plus de choses sur Teppei qu'il ne le pense... On rigole énormément et pourtant, malgré le ton, Ima aborde des sujets assez tristes: l'alcoolisme du père de Teppei, le fait de vivre sous le même toit sans pouvoir se livrer, l'homosexualité, l'adoption, certains secrets de famille et la maladie. Je pense que la fin se fera en scans chinois (dur dur)...


Yoru to hoshi no mukou volume 1 de Ichiko Ima, seinen du Young King Ours, lu en chinois.

Cette série, je n'y comprends rien. La prépublication commence début des années 2000. Quatre chapitres sortent, un volume relié sort vers 2007, puis plus rien depuis. L'an dernier, le Comic Natalie annonçait le retour de la série dans le même magazine, mais je ne sais pas ce qu'il en est réellement aujourd'hui. En tout cas, c'est bien dommage. Notons aussi que c'est rare qu'Ima dessine pour un magazine ciblant un public masculin. Mais rassurons-nous, à part l'absence de fleurs, pas de changement de style Mort de rire

L'histoire se déroule dans le Japon d'aujourd'hui. Ryuichi (立一 => se prononce aussi Tatsuichi) a 14 ans et avait un grand frère de deux ans son aîné présumé mort il y a 16 ans (4 jours après sa naissance) dans un grand incendie de lâ??hôpital. Sa mère ne s'en est pas remise et a adopté très vite une fille peu après l'incident. Ryuichi vit donc avec sa sÅ?ur adoptive, son père et sa mère. Le coup de fil de l'association des victimes de l'incendie va changer le quotidien de la famille: le grand frère de Ryuichi est vivant! Il a vécu 16 ans à l'orphelinat et a décidé de retrouver ses parents. Ainsi, Ryuichi se retrouve avec un grand frère sur les bras, et celui-ci s'appelle aussi Ryuichi (龍一) (je trouve ça un peu glauque ^^; )! Depuis son arrivée, des phénomènes surnaturels ont lieu comme une femme fantôme qui vient le voir la nuit ou des morts qui reviennent à la vie, ou encore cet ami étrange, Gen, qui est en fait une salamandre et qui a décidé de servir Ryuichi (立一), et des personnes qui tentent de tuer l'un des frères.

J'aurais vraiment aimé connaître la suite surtout qu'on s'arrête sur un cliffhanger. C'est la série d'Ima qui ressemble le plus au Cortège des cent démons, avec une réelle intrigue suivie (je crois que c'est sa seule série fantastique avec une intrigue tout le long Surpris ). Un peu comme le père de Ritsu, on a ici le frère aîné de Ryuichi sur lequel l'identité pose question, mais avec qui on essaie de préserver un semblant de vie normale, avec les deux frères cachant les phénomènes surnaturels aux parents. Comme dans d'autres de ses manga, Ima raconte la cohabitation difficile entre membres d'une même famille devant apprendre à vivre ensemble de nouveau. L'histoire est teintée de mystères, et le chapitre bonus, qui se déroule à une époque beaucoup plus ancienne (Heian?), éclaire peut-être sur les agissements différents envers les deux frères prénommés Ryuichi. Une guerre a toujours eu lieu entre oiseaux et dragons (serpents, salamandres, etc...), ce sont des ennemis naturels. Il y a, au fil du temps, toujours eu des réincarnations de dragons prenant le nom de Ryuichi.
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Sharkkun
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Message Posté le : 19/08/15 12:22    Sujet du message: Répondre en citant

Taliesin a écrit:




J'ai emprunté les 2 premiers volumes de Blue Exorcist de Kazue Katô dans l'optique de renouer avec les shônen ayant fait la gloire des années 2000. Je dois dire que non, je n'ai absolument pas accroché, alors que j'en entendais souvent du bien. Surtout, il était souvent cité aux côtés de Kekkaishi et Fullmetal Alchemist car créé par une femme. J'ai eu beaucoup de mal à venir à bout des deux volumes car je n'ai pas du tout accroché, que ce soit aux personnages, leurs relations ou encore l'histoire plus ou moins dark. Le héros m'a pas mal gonflé (il me fait penser à Naruto), et son frère jumeau également. Reste un dessin fin et joli même si il ne me renvoie pas grand chose. Le tout n'est vraiment pas original, que ce soit le scénario ou la galerie de personnages.


Ah je croyais être le seul à ne pas comprendre l'engouement sur cette série! Très content

Je n'ai pas apprécié du tout non plus, seul bon point les couvertures, pour le reste j'dirai la même chose que toi.
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Flore
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Message Posté le : 31/08/15 14:49    Sujet du message: Répondre en citant

Moi en ce moment je lis Kuroshitsuji, alias Black Butler (parce que "Le majordome noir" ou "Le majordome des ténèbres" ça aurait pas été assez classe). Je viens de finir le tome 15.
Bon, très clairement, c'est pas mon type de manga, mais ça se lit bien. Encore une série à arcs qui n'ont rien à voir les uns avec les autres, par contre :p Et alors le fil rouge de la revanche de Ciel, c'est un peu comme les hommes en noirs dans Détective Conan :3
Forcément, du fait de l'histoire en arcs, certains passionnent plus que d'autres, même si la plupart m'ont laissé assez indifférente (bon, j'ai trouvé ça assez mignon le principe de mettre des zombies sur le Titanic, j'avoue).
Le gros point fort c'est que la série est très jolie et que malgré que le héros soit un petit garçon autoritaire qui a tout pour me déplaire, je le trouve quand même attachant. L'humour fonctionne (pas toujours, mais ça va) donc au final ça se lit plutôt bien.
Mention spéciale à la méga référence à Hana yori Dango du tome 14 : les 4 garçons les plus influents de l'école pour riches sont les P4 Mort de rire A leur arrivée dans le manga, j'ai failli me lever pour aller voir si leur double-page d'apparition n'est pas exactement la même que celle des F4 (mais mes HanaDan sont dans un carton) XD
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lhine
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Message Posté le : 31/08/15 15:27    Sujet du message: Répondre en citant

Je viens de commencer le manga en occaz après avoir vu l'anime de Blue Exorcist, je préfère 10 fois l'anime au manga, les effets des pouvoirs de Rin donnent vraiment bien animés j'aime beaucoup Mephisto Très content

Je viens de finir ma lecture de Luck Stealer, série finie en 10 tomes.
J'ai hésité à poursuivre après un tome 1 très maladroit mais au fil des tomes, l'histoire de Yusei, tueur à gages devient passionnante. J'ai lu l'intégral en 2 jours! XD

Au début, chaque chapitre = une histoire sur comment le héros tue en volant la chance à sa cible. La chance récupérée qu'il redonne à sa fille Karin. Elle est née sans une once de chance ce qui attire des accidents autour d'elle qui sont censés la tuer. Dans le tome 3 à 6, on voit le passé du héros (partie super) de comment il découvre son pouvoir à la rencontre de la femme de sa vie. Après, on découvre l'origine de son pouvoir... Très bonne lecture Sourire
J'aurais classé la série en seinen, je pense. Certains thèmes, scènes sont assez dérangeants (viols, maltraitance et sévices sur des d'enfants, les façons dont meurent les cibles). Le héros est un jeune adulte aussi. Fin, c'est une bonne lecture.
Ha ha... Ah oui, série en arrêt de commercialisation chez Kazé, oups.
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Taliesin
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Message Posté le : 08/09/15 23:50    Sujet du message: Moe no shikaku (Ichiko Ima), As Elise (Fusako Kuramochi) Répondre en citant

Après avoir lu pas mal de trucs sans images (depuis août!!!), je reviens enfin aux manga! Et pas toujours aux plus faciles ^^; j'ai gardé le meilleur des achats entre avril et juin pour la fin. Enfin, ceux qui me filaient le plus la flemme quoi (et que j'aurais laissé traîner des années avant d'en venir à bout -__- ).

Moe no shikaku - The Dead Ground of MOE (萌えの死角) volume 1 de Ichiko Ima, 4 volumes au Japon.

Ce manga sort un peu du lot par rapport à tous ceux que j'ai lus de Ima. J'ai souvent galéré et j'ai été plus d'une fois à deux doigts de l'abandon mais je me suis accrochée (mais la flemme du dictionnaire était toujours là Triste ). Dans ce manga, on retrouve l'auteure dans des planches du même style que ceux qu'on retrouve à la fin de ses manga, et où elle raconte sa vie d'auteure. A ceci près que dans cette série, elle nous fait plutôt partager sa vie de fujôshi! Il y a aussi une autre série de Ima dans ce style: Bunchou-sama to Watashi (文鳥様と私 déjà 14 volumes) où elle raconte sa vie avec ses nombreux moineaux (une dizaine?).

J'ai galéré car je n'ai, nul ne l'ignore ici, pas le niveau. Les cases sont juste nombreuses, les textes sont nombreux, les commentaires écrits en petit (et dans une police de caractères dure à déchiffrer quand on a du mal à déchiffrer des idéogrammes n'aident pas...) sont légions, les délires sont tout aussi légion... Le moins que l'on pusse dire, c'est que Ima déborde d'imagination à chaque fois qu'elle est devant un écran, s'imaginant dés qu'elle le peut si l'acteur est uke ou seme, provoquant même des débats entre amies fujôshi Mort de rire (elles ont l'air de bien s'amuser). Car on apprend que Ima et son équipe, comme beaucoup de mangaka (je suppose vu l'activité très casanière), passent leur vie devant la télé. En tout cas, les programmes de la NHK, entre ses présentateurs et ses drama, invitent clairement aux délires fûjoshi... L'autre source d'inspiration de Ima sont les films occidentaux (Ben-Hur, Brokeback Mountain, Almodovar, ... elle aime le ciné). Là, j'ai du bol car les titres et les noms d'acteurs sont souvent précisés en alphabet entre parenthèse, ce qui fait que je m'y retrouve parfois, mais pas toujours car le gap des générations est là! On voit qu'elle est née dans les années 60 Mort de rire . On y apprend aussi que Ima aime bien le ballet, notamment les multiples variations autour du Lac des cygnes.

Il y a aussi tout un côté vieille peau dans cet ouvrage, où Ima se trouve parfois dubitative devant les modes au Comicket, comme le shota avec un enfant musclé, ou le shota où le garçon est déguisé en fille et sur lequel un public masculin d'otaku est présent Mort de rire . On a aussi souvent des bulles du genre "dans ma jeunesse, y'avait pas de BL, quelle chance pour les jeunes d'aujourd'hui de pouvoir lire tout plein de BL sans avoir la honte en allant dans le rayon adéquat en librairie!!!". Le CÅ?ur de Thomas de Moto Hagio est bel et bien une oeuvre d'importance dans la vie de la mangaka (et de ses assistantes), celles-ci trouvant souvent des variations du manga autour de films tels que Braveheart (Oui Mel Gibson joue "Thomas" pour elles Mort de rire ) ou encore l'adaptation filmique de Printemps Bleu d'un certain Taiyou Matsumoto Mort de rire . Et puis la technique qui tue pour se mettre en forme dans l'équipe: un quizz TRES PRECIS sur Le CÅ?ur de Thomas ("à quelle heure partait le train que prend Juli à la fin du manga?" ===> KEINE AHNUNG!!!).

A travers ces anecdotes, on y entrevoit aussi une mangaka qui avoue dessiner du BL mais ne pas tant connaître les homosexuels du Japon et ne pas en connaître dans son entourage direct. On la voit aussi se réjouir quand elle voit une scène banale de main tenue entre deux hommes, et se pose aussi des questions quant à la représentation de l'homosexualité dans les fictions, que ce soit au Japon ou en Occident, et particulièrement les Etats-Unis. En tout cas, ça m'a fait plaisir de la voir dessiner les acteurs de Adieu ma concubine (sait-elle que Leslie Cheung fut réellement homosexuel?) Embarassé .

En bref, c'est un ouvrage intéressant mais il ne faut pas avoir la flemme. Avec le recul, je dois dire que j'ai bien ri et que je n'ai plus le souvenir pénible que pourtant je vivais lors de sa lecture Sourire comme quoi! Malgré la difficulté, j'ai acheté ce manga car je voulais compléter ma collection des Ima sortis à Taïwan, et aussi parce que je voulais un jour écrire un texte sur l'ensemble de ses manga (flemme de m'y mettre -__- ) et donc la connaître un peu plus. Car contrairement à d'autres mangaka, elle n'a pas l'air présente sur les réseaux sociaux et a l'air assez discrète sur Internet. C'était mon dernier manga de Ima non lu Exclamation . Question format, c'est grand mais très fin (environ 100 pages). C'est ressorti en édition bunko au Japon en 2 volumes. A Taïwan, je doute que la suite ne sorte.

Pour info, on trouve une vraie chronique de ce titre par Roshieru (celle qui écrit dans 10 000 images: http://quatresaisons.over-blog.fr/article-30728707.html. Le lien n'est plus d'actu mais Way Back Machine retrouvera une trace Sourire . On retrouve comme par hasard Natth dans les commentaires :p


As Elise (asエリス) de Fusako Kuramochi (Simple comme l'amour), one-shot


Sur la couverture, il est écrit As Elise, mais je sais, les katakana se prononcent plutôt Elis. Je vais quand même écrire "As Elise" désolée pour les puristes. On suit dans ce manga une lycéenne du nom de Reiko (même kanji que Reiko Shimizu). Reiko est une lycéenne sans histoire, pas particulièrement populaire ni talentueuse. Elle a un ami accroc à son smartphone et qu'elle dit "herbivore" (ne s'intéresse pas aux filles). Un jour, alors qu'un commerçant lui balance un seau d'eau à la figure par inadvertance, un mec populaire de sa classe qui passait par là l'aide en lui prêtant sa tenue de sport pour ne pas qu'elle s'enrhume. Dés lors, elle va commencer à penser à lui, surtout qu'il est très populaire et qu'elle ne lui avait jamais parlé auparavant. C'est le début pour elle de la découverte d'un réseau social en forme de jeu, Happyland, auquel se connecte régulièrement le type populaire, car celui-ci lui a demandé, à elle et l'herbivore, d'être ami avec eux. Reiko prend alors le pseudo de Elise (Eri => nom de la supposée copine du gars populaire + Suzu => premier kanji de son prénom => Elise).

Je dois dire que quand j'ai vu Tong Li sortir ce manga, je n'ai pu m'empêcher de le commander. Parce que Fusako Kuramochi, parce que Simple comme l'amour, et ce malgré la couverture repoussante et puis la romance. On peut dire que depuis, le trait de l'auteure a un peu changé, je le trouve plus beau dans Simple comme l'amour, mais il a un côté un peu plus dépouillé ici. Le dessin reste tout de même particulier et je me demande si le manga s'est vendu à Taïwan (j'espérais secrètement Hana ni soumu, son manga sur le club de tir à l'arc >_<).

On a donc une romance assez classique au départ, avec un mec populaire et sympa qui s'entend avec tout le monde, et l'héroïne sans histoire qui découvre plus ou moins l'amour. A cela, Kuramochi y partage ses réflexions sur Internet et les réseaux sociaux. En fait, c'est sa découverte des réseaux sociaux qui l'aurait inspirée pour ce manga. Ainsi, on voit souvent des extraits du jeu/réseau social Happyland dans lequel se baladent les avatars au design très simple. Tout cela confère au manga un côté jeu de cache-cache des identités, Reiko cherchant le beau gosse dont elle ne connaît pas le pseudo, et se demande si son petit copain Happyland ne serait pas lui... La réflexion sur l'identité entre Internet et l'image qu'on donne de soi est aussi présente au travers de Reiko qui choisit pour avatar un personnage qui avait une coupe de cheveux proche de son ancienne coupe à elle (cheveux noirs, coupe au carré, elle s'est décolorée les cheveux et porte des couettes depuis le lycée, elle ressemble assez à Soyô en fait).

Pas super emballée au tout début, j'ai fini par accrocher sur la fin, même si la fin m'a paru assez obscure. Je n'ai pas tout à fait compris qui est qui finalement, ou peut-être que si. Ni la toute fin. En tout cas, celle-ci m'a surprise, je m'attendais à une romance vraiment bateau. Tout ça pour dire que décidément, Fusako Kuramochi a quelque chose...

J'ai enfin terminé de lire mes achats entre avril et juin 2015 ^__^ !
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Taliesin
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Message Posté le : 14/09/15 22:17    Sujet du message: Peter Pans & Wenies' Short Stories #2 (Fumi Saimon) Répondre en citant

Peter Pans & Wendies Stories (新・同棲時代) vol 2 (série d'histoires courtes en 2 volumes) de Fumi Saimon (柴門ふみ, 柴門文 en chinois)


Sous cette couverture peu ragoutante se trouve un volume de Fumi Saimon, une mangaka qui n'a jamais été traduite en Occident mais plutôt culte au Japon, à Hong Kong et à Taïwan (je ne sais pas pour d'autres pays d'Asie). Ceux qui aiment les drama ou les années 90 auront sûrement entendu parler de Tokyo Love Story, son manga phare ayant connu une adaptation en drama tout aussi célèbre (et ayant inspiré Feel 100%, une BD hongkongaise sentimentale culte aussi, avec 3 adaptations filmiques à son actif... et une série TV). Mangaka prolifique, d'autres de ses manga ont également été adaptés en drama. Sur Wikipédia, on apprend qu'elle est mariée à un autre mangaka et qu'elle écrit aussi des essais sur l'amour, ce qui lui vaut un surnom de Dr Love... Elle écrit surtout des seinen sentimentaux ayant pour cadre les débuts de la vie adulte, le moment entre la fin des études universitaires et le mariage, l'insertion dans la société. En tout cas, c'est ce qui ressort dans ses manga des années 90. Elle semble beaucoup travailler pour Shogakukan et surtout le Big Comics Spirit.

J'ai connu cette mangaka tout à fait par hasard. Une connaissance hongkongaise par ricochet de ma mère a appris que j'étais une sorte d'otaku et a fini par me donner des manga auxquels elle tenait, mais qu'elle n'a plus la place de conserver et qu'elle n'a jamais trop voulu vendre. Je me suis donc retrouvée avec: les 2 volumes de la série Doukyuusei - Les Camarade de classe (sans "s" ça me fait toujours mal aux yeux), Peter Pans and Wendies Stories vol 2 (je ne trouve pas les romaji pour le titre japonais), Family Affairs vol 2 (même commentaire), P.S. Genki desu, Shunpei vol 1. Ca fait trois ans qu'ils traînent chez moi et j'ai enfin réussi à "dépiler" pas mal pour m'y atteler. A vrai dire, j'ai lu Les Camarade de classe il y a un bon moment, mais j'ai eu la flemme (honte à moi) d'en parler...

Dans Peter Pans & Wendies Stories, on retrouve donc l'univers qui a rendu célèbre Saimon, à savoir le quotidien et les histoires de coeurs de jeunes. Le titre chinois (et japonais avant tout) signifie en vérité "une nouvelle époque où les gens vivent ensemble", sous-entendu en concubinage. En vérité, rien de cela vu que personne ne vit ensemble. Tout au long des huit histoires, on retrouve des jeunes adultes célibataires ou non, avec des regrets d'amours manquées ou des rencontres insolites. La tonalité est très datée des années 90, que ce soit les vêtements, le plein-emploi, ou encore et surtout les loisirs à travers le vidéo-club où les jeunes gens seuls se rendent afin de s'offrir un peu d'évasion le soir Sourire .

Le ton est très humain et surtout super banal. Le charme n'agit pas dit ainsi, mais c'est vrai. Et c'est aussi pour cela que Fumi Saimon est une mangaka culte et talentueuse: comme l'a dit la personne m'ayant légué ces manga, "c'est tellement VRAI!". Le ton est effectivement dans le "vrai", sans chichi, sans fioriture, dans une grande simplicité, et surtout, beaucoup de naturel. Pourtant, on n'a là que des romances (je peux aussi dire que ce n'est clairement pas mon truc), certaines terminant bien, d'autres moins bien, mais la vie continue. Les histoires sont courtes, les personnages simples et ressemblant à Mr ou Mme Tout-le-monde et pourtant, si bien croqués. Ils demeurent attachants, alors que l'histoire ne se prolonge pas. Je traînais des pieds à l'idée de lire ce recueil et j'en ressors plutôt charmée.

C'était la même chose pour Les Camarade de classe qui parlait surtout d'un couple sur plusieurs années, de la dernière année de fac jusqu'à la trentaine, un couple qui s'est séparé et qui n'aura jamais trouvé le bon timing. On comprend pourquoi les histoires de Saimon sont adaptées en drama car il y a clairement ce ton, entre séparation, relation d'amitié, autres relations que connaît le "couple" principal, et on ne sait qu'à la fin si oui ou non ce couple va réussir à se remettre ensemble. C'est clairement drama, mais c'est très bien mené!!! J'ai été étonnée car je suis restée scotchée devant cette histoire (et pourtant, c'est de la romance Surpris ). Le but affiché de Saimon, que ce soit dans Les Camarade de classe ou Peter Pans & Wendies Stories, comme elle le dit dans la postface de ce dernier, est de raconter des histoires d'amour matures, dans le sens où il n'y a ni princes, ni princesses. Le pari est finalement réussi. Elle parvient à tirer beaucoup d'humanité de ses personnages. Ceux-ci vivent un quotidien clairement normal, et on les voit la plupart du temps au bureau (on les voit souvent en costards ou tailleurs, et on peut dire que c'est très daté de ce côté Clin d'oeil )

Le dessin de Fumi Saimon dans les années 90 (car il a un peu évolué depuis) n'est pas du tout attirant. J'ai même un peu boudé devant les planches au départ, mais on s'y fait et on se rend compte que l'économie de traits est finalement bienvenue. Saimon se concentre donc avant tout sur sa narration et son histoire, ainsi que la caractérisation de ses personnages qui, je trouve, sonnent très vrai. En bref, j'ai découvert une chouette mangaka! J'aimerais bien, si j'en ai le courage, lire un jour Tokyo Love Story tellement c'est célèbre! Elle a aussi écrit un manga se passant à Kowloon j'aimerais voir ça aussi xD.

Mince alors, avec tout ça, j'ai la flemme d'écrire sur d'autres lectures slam

Sinon, une planche
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Dernière édition : Taliesin le 15/09/15 12:38; Edité 1 fois
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namtrac
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Message Posté le : 14/09/15 22:47    Sujet du message: Répondre en citant

Taliesin a écrit:
Sinon, une planche



Il est super joli son coup de crayon Sourire En fait il fait plus franco-belge que manga. Vu les thématiques abordées en plus, ça pourrait attirer un public féminin plus mûr (la ménagère de moins de 50 ans Sourire). Dommage que ce ne soit pas traduit chez nous, je suis sûre que ça pourrait marcher (avec des couvertures un peu plus vendeuses quand même Mort de rire ceci dit quand je vois certaines couvs de romans féminins qui se vendent par palettes...)



Edit : Je vois qu'un modo est passé derrière pour supprimer la citation de Taliesin que j'avais repostée justement parce qu'en me tapant le haut de page, j'avais peur que le texte qu'elle venait tout juste de poster ne passe à la trappe Triste N'hésitez donc pas à checker la page précédente pour lire son post sur Fumi Saimon Sourire
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