[Detroit Metal City] DMC, DTC !!

[Meier Link]

C'est vrai que la fin est plus une continuation du début qu'autre chose mais je trouve qu'il y a des nuances (même si c'est plutôt maigre). La situation de Soichi n'a pas vraiment changée mais lui si puisqu'il semble accepter son rôle d'empereur du death metal. Depuis le début il pense que sa famille se trouve dans ce que l'on pourrait appeler ces bobos garant du bon goût, même s'il se faisait rejeter à chaque coup il continuait de penser que c'était son monde et que ce monde allait l'accepter. Et là, à Paris, il se rend compte qu'il sera toujours mis à l'écart, donc reviens vers ceux qui ont besoin de lui. Dans l'avant dernier chapitre, on sent qu'il les juge enfin à leur "juste valeur", pour ainsi dire, qu'il les reconnaît comme membres de sa famille. C'est peut-être voir un peu loin mais c'est ce que j'ai ressenti. D'ailleurs pour moi la vraie fin est ce chapitre là, je prends plus le dernier comme une sorte de petite pirouette de l'auteur, voir même un bonus. Je n'accorde en tout cas pas énormément d'importance à la dernière page.

[Aniki]

Sauf qu'à la fin du dernier chapitre numéroté (l'avant-dernier, donc), il y a un beau petit "oui mais en fait non, je me suis trompé, je déteste toujours ça".

[Meier Link]

C'est vrai mais je vois plus ça comme un simple gag que quelque chose de réellement important. C'est sans doute une question de perception (ou peut-être que je vois ce que j'ai envie de voir dans ce tome) mais pour moi Soichi a appris à aimer le death metal, même s'il ne l'avoue pas. Mais bon, je crois qu'on discute de quelque chose que l'auteur a fait comme ça, dans le but de faire marrer, je doute qu'il ai poussé la réflexion aussi loin à propos de ce retour en arrière de Soichi.

[Aniki]

En tout cas, ce qui est plus discutable (car ambigü), c'est la double-page noire qui suit la dernière planche. Le dernier mot se trouve peut-être là, mais ce n'est pas une opinion tranchée de la part de l'auteur.

[Shirogane]

[herbv]

Je viens de finir la relecture de la série et je l'ai bien plus appréciée qu'à l'époque de sa sortie (j'étais fan, pourtant). Notamment, j'ai beaucoup aimé cette fin et cette double page noire. Effectivement, elle est très ambiguë et on peut y voir un peu tout ce que l'on veut.

Pour ma part, j'ai à peu près la même perception de la fin que Meier Link. En tout cas, j'ai trouvé la double page sur le public de l'avant dernier chapitre et la double page noire du dernier très touchantes.

La première car on sent effectivement, après tant de moqueries tout au long de la série, que l'auteur a de l'affection pour le Metal. Je me sens au diapason de l'auteur, ayant aussi toujours trouvé ridicule tout le folklore existant autour du Death, du Doom, du Folk et du Gothic, ce qui ne m'a jamais empêché d'apprécier ces différentes variantes du Metal (présentement, j'écoute Artosis, un groupe polonais de Gothic Metal, ça me change des groupes nordiques que j'écoute en boucle ).

La seconde car elle permet de nombreuses interprétation et permet à l'esprit de s'envoler dans différentes directions. Pour moi, j'y vois l'acceptation définitive par Sôichi du fait qu'il excelle dans ce genre alors qu'il est insipide quand il compose et interprète de la pop.

Un aspect de la série qui m'a souvent fait tordre de rire, ce sont les petits mots sur l'expression phare du chapitre.
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Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair