Golden Boy, de Tatsuya Egawa

[Cyril]

Tonkam a commencé à rééditer cette série, déjà éditée (partiellement) par Dybex il y a quelques années. Dybex avait probablement arrêté l'édition car, aux tomes 4 et 5 (si ma mémoire est bonne, ce sont les deux derniers publiés en France), il y a de nombreuses scènes pornographiques. Mais je pense que, cette fois-ci, Tonkam sait ce qu'il fait et qu'il n'y aura ni arrêt au court de la série, ni censure (en revanche, des blisters et autocollants "Pour adultes" seront probablement nécessaires). Dans le premier tome (sorti cette semaine donc), si on a quelques scènes un peu chaudes, on reste dans les limites du raisonnable.



L'histoire donc : Kintaro Oé est un jeune homme, ancien étudiant mais qui a eu tous ses diplômes et souhaite maintenant apprendre à l'école de la vie, en parcourant le Japon sur son vélo. Il exercera donc de nombreux petits métiers et, à chaque fois, en apprendra quelques choses qu'il notera sur son carnet de voyage. Le premier tome comporte 6 histoires.



Le héros est un personnage assez classique dans les mangas : obsédé (et aparemment particulièrement par les toilettes des dames), il cache cependant sa gentillesse et de grandes capacités qui aparaissent au fil des histoires. Celles-ci sont d'un intérêt variable : la dernière m'a semblé assez inutile, même si elle comporte quelques scènes amusantes (la poursuite vélo-moto). En revanche, j'ai bien aimé celle sur la natation, dans laquelle on voit 2 méthodes d'éducation s'opposer : l'histoire du manga est d'ailleurs un moyen, pour l'auteur, de critiquer certains aspects de la société japonaise et les scènes hots ou pornographiques sont plus là pour attirer le lecteur et l'inciter à réfléchir sur le message du manga ; soit l'inverse des vrais mangas pornos, pour lesquels l'histoire n'est qu'un prétexte pour montrer des scènes de cul.

Je recommande donc ce manga, sachant qu'il reste toutefois réservé à un public averti.
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Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.

[Shirogane]

J'ai toujours aimé l'idée de départ.

J'ai toujours détesté la manière dont s'est traité.

Bref, après relecture du tome 1, ce n'est pas vraiment pas ma tasse de thé...
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Forum Karakuri Circus


"La manière d'agir, c'est la manière d'être"

[Cyril]

Je le comprends.

A la lecture du volume 2, je ne me rappelais pas qu'il y avait des scènes aussi chaudes aussi tôt. Si les "partouzes" peuvent se justifier dans l'histoire du sociologue du point de vue de l'histoire, ça ne me semble pas être le cas dans le chapitre sur les rockeuses. Cependant, j'aime bien les fins de chapitres, toujours surprenantes et intéressantes.

Les derniers chapitres marquent le début d'un arc important, après plusieurs histoires indépendantes : j'aime bien les nouveaux personnages qui apparaissent, notamment Masamuné qui a un charisme assez effrayant. Son amitié avec le "golden boy" rend d'ailleurs ces personnages intéressants et, au-delà de l'aspect comique du héros, j'ai envie d'en savoir davantage sur lui.
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Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.

[Cyril]

Je développerai un peu plus quand j'aurai fini de lire le tome mais je crois que c'est la première fois que, après la lecture du premier chapitre, j'ai reposé le bouquin dans mon sac à dos tellement j'aurais été si quelqu'un m'avait vu en train de le lire dans la rue ou le métro.
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Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.

[kojopi]

[Cyril]

Tout à fait. J'ai beaucoup aimé la réflexion sur le charisme de certains personnages, qui en pousse d'autres à s'identifier à eux et à commettre n'importe quelle action, bonne ou mauvaise, en croyant que tout ce que dit le chef est juste. Les évolutions de Kyoko et de Masahiko, qui se sont fait manipuler, directement ou indirectement par Kongoji, sont aussi très intéressantes et bien rendues, malgré les excès des situations.

En revanche, je suis étonné que le manga n'ait pas été mis sous blister : au vu de certaines scènes, je ne pense pas qu'un enfant, ou même un ado, devrait avoir la possibilité de lire ce manga en Fnac (même s'il est toujours possible de déchirer le blister).
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Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.

[Marco]

[Cyril]