Petites chroniques BD's (2)

[Key]

Et hop ! un petit tour sur le forum, pour signaler la sortie du 10 et dernier tome de Cape et de Crocs, qui est juste formidable. J'attends avec impatience le spin off sur le mystérieux Eusèbe

Sinon, à signaler le magnifique travail d'Urban Comics, petit nouveau dans les comics français, mais disposant de gros moyens (c'est Dargaud qui est derrière). Ayant les droits sur tout le catalogue DC Comics (Superman, Batman & co) et de Vertigo, il y a des trucs énormes : la réédition de Top Ten, Batman Sombre Miroir, la fabuleuse Anthologie DC etc... Et à partir du mois de mai, il y aura les premiers volumes du relaunch de DC avec le génialissime Batman de Snyder et Capullo sur lequel je tripe tous les mois. Bref que du bon !!
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Sheldon: Why are you crying?
Penny: Because I'm stupid!
Sheldon: Well, that's no reason to cry. One cries because one is sad. For example, I cry because others are stupid, and that makes me sad.

[Cyril]

Fables est aussi réédité et j'ai vu sur les volumes 1 et 2 que l'éditeur avait rajouté quelques notices sur les origines des différents personnages. Ce n'était pas forcément utile pour les plus connus (mais même pour Blanche-Neige, on apprend quelques petites choses) mais, pour le roi Cole ou Blu Boy, par exemple, ça apporte un véritable plus pour comprendre leur personnalité.
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Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.

[Key]

Oui il y a Fables, 100 Bullets etc...

Sinon à ne pas manquer non plus, le très long run (au point que ce n'est en théroie pas terminé) de Grant Morrisson sur Batman (que j'ai en VO) qui est sûrement l'un des trucs les plus fous et les plus jouissifs jamais lus en comics ! Je crois que ça commence en juin.
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Sheldon: Why are you crying?
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[cosmos]

En parlant de Fables, je m'attendais à devoir patienter un moment pour avoir la suite, et puis en fait j'ai été surpris de voir déjà le tome 15 (sachant que j'avais manqué le 14 ). Et c'était trop bien <3

Dans cette série ce sont surtout les premiers tomes qui m'avaient marqué, grâce au charisme de Blanche-Neige et de Bigby notamment. Et puis quand ils sont passés au second plan, leurs "remplaçants" n'étaient pas vraiment à la hauteur. Dans l'histoire, évidemment qu'on ne remplace pas comme ça l'administratrice officieuse de Fableville et le chef des services secrets, qui ont eu l'occasion de développer leurs talents pendant plusieurs vies humaines. Mais du point de vue du lecteur, il manquait un petit truc. C'était pas nul, loin de là, mais quand on passe d'"absolument génial" à juste "très bien", on ressent une petite frustration... Et là, le tome 14, Cendrillon superstar (jamais accroché à ce perso auparavant, n'importe qui aurait pu avoir son rôle vu que le conte de base n'est quasiment pas réutilisé, mais la petite Cindy gagne soudain plein de points de charisme), la fin de la guerre contre l'Adversaire, avec comme souvent beaucoup d'intelligence dans le récit des événements. Malgré la victoire certaines pertes sont importantes, et si certaines menaces sont vaincues, d'autres problèmes apparaissent nécessairement. J'apprécie énormément la maturité du propos, ses nuances. Le développement de certains personnages comme Rose Rouge dans le tome 15 rassure également : même si l'arc majeur du comics est terminé, il reste suffisamment de matériau à exploiter pour être confiant en la suite.

Et en plus ils vont rééditer Sandman, je vais enfin pouvoir compléter ma collection où il manquait... le milieu >.>
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"Dude, I accept the truth of your lived experiences, and I'm not going to tell you that your feelings were wrong." Squirrel Girl

[Cyril]

Tous les tomes ne se valent pas : celui avec la bataille de Fableville contre les pantins de bois n'est pas vraiment passionnant par exemple ; idem pour le séjour des louveteaux chez leur grand-père mais il est sauvé par la sympathie qu'on éprouve pour les garnements. A l'inverse, il y a des tomes énormes comme le 7 avec l'épopée de Blu Boy chez l'empereur, le 8 avec les plans de Gepetto ou le 12 qui met en valeur le doux Gobe-Mouche. Dans l'ensemble, les personnages sont très intéressants : pour Cendrillon, j'ai beaucoup apprécié son côté Sidney Bristow dès le début. Quelques passages néocons sont un peu lourds mais ne gâchent quand même pas la lecture.

Je mets à part le cas de Jack qui a droit à sa propre mini-série :




Je n'ai pour l'instant lu que les deux premiers tomes de celle-ci et c'est, à l'image de Jack d'ailleurs, assez inégal : certains passages m'ont fait hurler de rire (les dialogues avec Boucle d'Or et la tronche de celle-ci quand Jack lui explique ses projets) ou complètement scié (sa relation avec la reine des neiges ), d'autres m'ont soulé par leur longueur (Jack à Vegas). Je pense que ça risque d'être un peu pareil pour toute la série.
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[cosmos]

Une amie plus avancée que moi dans la série m'avait dit avoir été déçue par ce spin-off sur Jack, du coup je n'en attendais pas grand-chose. Et effectivement

D'une part, il n'y a pas vraiment de réutilisation de personnages de contes connus, or c'est ce qui participe énormément au charme de la série, de voir comment les personnages se débrouillent avec leur malédiction ou comment les événements de leur passé les ont forgés. La façon dont celle de la Belle au bois dormant est mis à profit, le sordide passé de Blanche-Neige avec les nains, Rose Rouge la sÅ?ur méconnue et frustrée de rester systématiquement dans l'ombre, parmi ceux qui m'ont le plus marqué. Ã?a permet à ce spin-off de se différencier un peu de la série principale, mais comme - d'autre part - Jack est un personnage résolument antipathique, on a plus de mal à accrocher à ses tribulations. Je me demande ce que va donner le spin-off Fairest par contre, la série ayant des personnages féminins auxquels on s'attache plus facilement et bourrés de charisme ^^
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[Cyril]

Dans les tomes 1 et 2, il y a quand même le personnage d'ALice qui a un potentiel énorme mais qui est hélas sous-utilisé. Et, en flashback, j'ai vraiment adoré celui de Jack avec Lumi. Mais ça reste un peu léger par rapport au fait que Jack est un insupportable connard.
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[kent]

Ai fini XIII (jusqu'à la 2nde fin, c à dire le tome 19) et bien on peut dire que du 1 au 13, il n'y a aucun souci pour déclarer que c'est hyper prenant malgré quelques incohérences. Par contre, après, la série s'empatte carrément. Mais bon je suis heureux d'avoir une fin pour cette série qui restera malgré cette 2éme partie dans mon coeur.
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Si je meurs, embrasses moi!
Si tu meurs je te rejoindrai
Ma collection :

[Taliesin]

Dernièrement, j'ai enfin lu le tome 4 de Blacksad, intitulé L'enfer, le silence. Dans ce tome, notre détective félin préféré enquête sur une affaire en pleine Nouvelle Orléans, touchant des musiciens de jazz, et donc dans une ambiance propre à cette ville. Finalement, l'enthousiasme s'est vite évanoui, je ne sais pas si c'est pareil pour d'autres lecteurs ici, mais je me suis ennuyée durant tout l'album. Je me souviens que le tome précédent ne m'avait pas transcendée non plus...
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[kent]

Je vais ptet tenter Fables du coup vu la réédition et le prix qui a l'air plus...bas de 2� ^^

Blacksad, ne m'a jamais fait tripper après les premières pages du tome 1. lol. C'est sûr, c'est beau, c'est bien trouvé pour l'animal et le caractère de chaque personnage mais après les avoir rencontré, le côté polar est mou à mon sens et l'humour bien que bon, n'est pas assez trippant au final
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[michael]

BlackSad j'avais apprécié le 1 malgré un scénar très plan-plan pour l'ambiance et les trouvailles graphiques.
Pour les suivants, le charme de la découverte n'agit plus et les supposées ambitions des histoires sont vite calmées par la maladresse de l'ensemble.
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"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[Taliesin]

C'est le tome 2, Arctic Nation, que j'ai adoré de Blacksad. Le tome 1, Quelque part entre les ombres avait un effet découverte. Mais le tome 2 est bien plus abouti. Ensuite, le tome 3 m'a un peu déçue et le tome 4 m'a tout simplement ennuyée. Je te rejoins sur ce que tu dis michael, tu n'as pas tort. Le scénario n'est pas le point fort de la série, c'est plus son univers noir et animalier, avec des graphismes à baver. Mais dans le tome 4, justement, on s'éloigne de cet univers noir qu'on a dans les tomes 1 et 2 pour autre chose, même le dessin (les couleurs surtout) m'ont moins plu.

Je ne lis pas beaucoup de BD mais il y a quelques semaines, je me suis refait l'intégrale de la série Rork. Et là, par contre, c'est absolument à lire . Je bave sur l'intégrale et je regrette parfois mes albums simples, mais ils ont leur charme (et j'aime ce papier-là). Je n'ai pas encore lu le tome 0 par contre. Pour ceux sur Paris, un passage obligé à la galerie des Petits Papiers, au 91 rue Saint-Honoré, pour y admirer les planches originales de Rork: Les fantômes, le fameux tome 0 sorti. Entre autre, dans les "bacs", on y trouve du Arq, Capricorne et Coutoo .
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[Taliesin]

Quelqu'un a lu Rork: Les fantômes d'Andreas?



Ce tome marque le grand retour de Rork après sa fin il y a bien dix ans. C'est aussi l'occasion pour Le Lombard de marquer en grandes pompes l'oeuvre d'Andreas au moyen d'expositions, mais surtout avec une sortie de l'intégrale d'un Rork épuisé depuis des années, en deux tomes. Intégrale magnifique au passage, faisant presque regretter la possession des albums à l'unité. Mais je me console sur ce vieux papier que je préfère sur les 5 premiers tomes. Et puis j'essaie d'oublier le petit détail tueur, soit Les fantômes en noir et blanc comme introduction dans l'intégrale, alors que je dois acheter l'album indépendant, en couleur .

Alors que tout le monde y va de son compliment sur cet album... Je n'ai pu m'empêcher de sentir une pointe de déception. Pourtant, j'ai été prévenue. Andreas le disait lui-même, il a écrit cette histoire et finalement, a senti que ça irait bien avec Rork, mais ça aurait pu être tout aussi bien un autre personnages. Mais aussi, je savais pertinemment que ça n'aurait pas la saveur particulière de la série. Mais comment dire? J'ai lu ça comme une BD "normale", alors qu'il y a toujours un cachet particulier chez Andreas. Le personnage de Rork ne fait pas office d'observateur à la Ginko de Mushishi (et puis ils arborent tous deux une chevelure blanche ) mais fait office de personnage comme on peut le voir dans n'importe quelle BD. Il est donc impliqué, discute avec la personne qu'il doit aider, bref, il n'arbore plus cet air mystérieux. Il sourit même très souvent (à mon goût), et se montre particulièrement loquace pour un personnage d'Andreas en général. Le tout est plus verbeux, et fait preuve d'émotion alors que ce n'est pas trop ce qu'Andreas fait d'habitude (à mon goût, après je n'ai pas tout lu de l'auteur). Il y a donc clairement quelque chose de beaucoup moins fascinant, de moins prégnant d'Andreas. C'est un album clairement accessible, et pourra attirer de nouveaux lecteur, c'est sûr. Les dessins y sont magnifiques, mais je ne peux m'empêcher d'être légèrement déçue. Et lorsque je lis qu'on a là le Rork du premier tome, Fragments, avec de petites histoires, eh bien je dis non. Parce que dans ces petites histoires, justement, on ne s'attache pas vraiment aux personnages, mais au phénomène. Alors qu'ici, j'ai presque trouvé des personnages attachants, de l'émotion même! Et puis, dans les anciens volumes, il y avait de petits trucs glauques comme le coup de la poussière grise, assez fascinant et flippant. Andreas disait dans le fanzine TAO qu'il dessinait des choses incompréhensibles, mais que ça lui permettait d'exprimer des choses inconsciemment. On le sent dans plusieurs oeuvres, mais là, il n'y a rien faisant "écho" à mon inconscient je trouve. Même les décors ne sont pas particulier (il y a bien ce décor de désert très western mais même).
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[cosmos]

Ã?a y est, j'ai lu toutes les Å?uvres de Nine Antico ! Il me manquait juste Le goût du paradis, découvert cet après-midi dans les rayons d'une bibliothèque.

Nine Antico fait un peu parler d'elle en ce moment, notamment en opposition à une certaine BD très girly et un peu superficielle, émanant notamment de quelques blogs BD (on érige d'ailleurs parfois Pénélope Bagieu comme figure de proue de cette mouvance, alors que ce qu'elle fait n'a plus rien à voir avec, et ce depuis des années, mais bon, je digresse ). Donc bref, c'est féminin, mais pas version Ladurée-Louboutin, plutôt à fleur de peau et parfois cru.

Le goût du paradis est sa première Å?uvre, parue chez Ego comme x en 2008, où elle raconte des épisodes de sa jeunesse de fille blanche dans une cité 9-3, où elle se sent surtout creuse et banale, comparée à ses copines qui ont l'air plus en avance, plus douées, plus tout.
Je suis fasciné par les auteurs qui arrivent à se souvenir de tout un tas de petits détails de leur enfance et de leur adolescence qui font que leur récit sonne absolument vrai (et où on se dit "mais comment elle se souvient de tout ça ? "). Sa description des ennuyeux repas de famille est assez saisissante notamment. Et il y a une certaine tendresse dans sa recherche de l'amour, à la fois fraîche et désabusée.
Juste après, j'ai lu un Monsieur Jean de Dupuy-Berberian et la différence sautait aux yeux : rien ne m'a touché dans le quotidien de cet homme, très lisse et gentillet.

En 2010 sont sortis Coney Island Baby et Girls don't cry, remarqués à Angoulême. Le premier est une biographie croisée de Linda Lovelace et Bettie Page, star du porno connue pour son rôle dans Gorge profonde et pin-up s'étant notamment illustrée dans des photos érotiques pour la seconde.
Si le début de leur biographie les présente comme des jeunes filles un peu naïves mais consentantes dans une industrie correcte, la suite donne plutôt l'impression qu'elles ont en réalité été manipulées, malmenées, utilisées. Cependant, l'auteur ne tranche pas et laisse au lecteur le soin de se faire sa propre opinion sur les faits qui lui ont été présentés.
Girls don't cry est une série d'histoires en une planche qui suit la vie d'une bande de filles assez bitchy sur leur entourage et... qu'est-ce qu'on se marre Une copine à qui je l'ai prêté a été un peu rebutée par leur regard assez acide sur le monde, les autres filles, les mecs mais... pas moi J'ai vraiment énormément ri (je crois que ça parlé au fan de Daria en moi). Morceau choisi :
- T'imagines un peu, si on était grosses...
- Je crois que je le vivrais très très mal.
- On serait obligées d'être hyper sympa.
- Ou drôles...
- On n'aurait aucun espoir de se faire draguer, ni dans la rue, ni en cours, rien.
- Ouah ! A quoi bon étudier ? Je me serais arrêtée au brevet...
- Tandis que toutes nos copines minces prieraient, en secret, pour ne pas nous ressembler !
- Les pétasses ! ...Il ne nous resterait plus qu'à miser sur notre "beauté intérieure".
- Et ce serait pas gagné...

Tonight, qui reprend les mêmes personnages et surtout la même héroïne, m'a par contre beaucoup déçu. Comme son nom l'indique, il se déroule le soir. Plusieurs soirs pour être précis : un réveillon du nouvel an, une soirée cinéma avec sa mère, une autre soirée dans un pays étranger, une nuit de lose chez soi etc. La BD est découpée en tranches horaires : 22h, minuit, 2h du matin etc. et c'est son principal problème. On passe en revue toutes ces soirées à une certaine heure, puis 2 heures plus tard et ainsi de suite. Ainsi, on se perd complètement dans les situations, et si certaines répliques font mouche, ces instants sont tellement fugaces qu'on a du mal à rentrer dedans. Difficile de ne pas s'ennuyer donc, même si les plus acharnés de l'avis développé se feront peut-être violence jusqu'à la dernière page juste pour pouvoir se dire "HA ! je l'ai lu JUSQU'AU BOUT et je peux maintenant l'affirmer : j'ai trouvé ça NAZE !" (toute ressemblance avec des personnes réelles etc.). Une auteur à découvrir cependant, autant pour la sensibilité de son regard que pour sa façon d'éviter toute vulgarité quand elle traite de thème érotiques et son humour corrosif, suivant les Å?uvres.


Dans un style totalement différent : �talons de Troie de Ralf König. J'adore l'humour de cet auteur qui met en scène des persos homosexuels de façon assez réaliste et décomplexée, avec des vieux, des jeunes, des beaux, des moins beaux... Autrement dit, tout ce qu'on ne retrouve généralement pas le reste du temps chez les personnages gays d'autres BD. C'est drôle, c'est souvent bien vu, le dessin fait penser à celui d'auteurs comme Claire Brétécher mais avec une certaine sensualité, bref ça fait du bien.
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[Taliesin]

La couverture de Girls don't cry me donnait envie il y a deux ans justement . Tes posts sont toujours aussi intéressants cosmos, et ça donne envie de tenter le coup. Surtout quand tu dis que Nine Antico s'insurge contre une forme de "BD girly" qui a aussi tendance à m'énerver: comme si nous, les femmes, n'étions capables que de produire ce genre de bandes dessinées. D'ailleurs, j'ai découvert ce weekend l'existence de Fluide G, j'ignorais la réalité que cachait ce magazine: un Fluide Glacial au féminin, une revue BD pour femmes! Mais c'est quoi ce délire? Je trouve que ça crée une sorte de ghetto de la BD pour femmes, avec des auteures qu'on ne publierait donc pas dans Fluide Glacial mais plutôt dans son homologue au féminin. Je n'aime pas trop ça. A l'intérieur, et sous couvert d'une bonne dose d'humour, on retrouve même le fameux horoscope .
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