[PELELIU] ou la bataille de l'inutile

[herbv]

VEGA (c'est plus fort que toi... désolé, je n'ai pas pu m'empêcher de reprendre T.) vient donc de sortir ses trois premiers titres. Il y en a un qui se détache clairement du lot, c'est Peleliu - Guernica of Paradise. D'ailleurs, à Hayaku Shop, la pile du titre était nettement plus basse que celles du remake du Survivant et du komikku-like.

Il s'agit d'un manga relatant la bataille de l'île de Peleliu où l'armée japonaise a opposé une féroce résistance aux Américains en 1944. Basé sur les connaissances d'un spécialiste, Masao Hiratsuka, Kazuyoshi Takeda, le mangaka, nous fait vivre les terribles événements qui s'y sont déroulés il y a 74 ans par le biais d'un simple soldat, jeune apprenti mangaka peu combatif.

Ce premier tome s'est révélé être excellent. Le récit est bien rythmé, l'auteur réussi à montrer l'horreur de la guerre sans en faire trop. Par exemple, les officiers japonais ne sont pas montrés comme des monstres fanatiques mais comme des personnes qui sont là pour faire leur devoir, même s'ils ne se font aucune illusion sur le sort qui les attends. Ce n'est pas pour autant que l'armée japonaise est montrée de façon favorable. Le mélange de dessin réaliste pour les décors et simplifié pour les personnages fait merveille. Incontestablement une série à suivre, sauf si on est militariste dans l'âme et qu'on recherche un titre à la gloire de l'armée impériale...
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Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair

[sushikouli]

[Gemini_]

Décrit comme cela, ce manga ressemble énormément à un autre que je suis en train de lire : Shôwa de Shigeru Mizuki, plus exactement la période où il était dans l'armée (ce qui représente un bon tiers de la série).
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- Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à  "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon !

[herbv]

Oui, impossible de ne pas penser à Mizuki en lisant Peleliu. C'est une sorte d'Opération Mort en plus moderne pour la partie graphique (et encore...). On peut d'ailleurs y voir une sorte d'hommage de la part de Takeda, notamment par le biais du personnage principal qui est apprenti mangaka (si on veut penser positif).
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Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair

[Gemini_]

Premier tome lu. Un peu dubitatif sur les premières pages, puisque rappelant forcément les récits de Shigeru Mizuki - de mémoire, stationné sur l'île de Koror, donc sur le même archipel - le mangaka arrive rapidement à proposer son propre ton, avec plusieurs idées originales et intéressantes ; notamment concernant la fonction dévolue au héros au sein de sa compagnie, qui fût une vraie surprise et que j'ai trouvé brillante.
Ce premier tome est finalement tout ce que nous pourrions attendre d'une histoire se déroulant pendant la Guerre du Pacifique, mais du point de vue japonais, avec ce qu'il faut de sang, de climat tropical, et d'ordres absurdes, même si contrairement à Shigeru Mizuki, l'auteur s'attache aussi à humaniser certains officiers supérieurs.
Le récit progresse énormément dès cette entame, donc je me demande jusqu'où le mangaka va aller, sachant que la série est encore en cours au Japon. Quoi qu'il en soit, je prendrai la suite sans faute.
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[shun]

La série serait sur sa fin d'après okachi
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Groupe facebook de vente manga en Belgique :
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[Heiji]

[Gemini_]

Peleilu T5 : J'avoue qu'en lisant le premier tome, j'étais dubitatif quant à la longueur de la série - qui devait alors compter quatre ou cinq tomes - compte-tenu des nombreux événements se déroulant dès cette entame. Ce manga allait-il pouvoir tenir la longueur, maintenant que ce que j'imaginais alors comme le gros du récit était passé ?
Ce cinquième tome vient pourtant confirmer que j'avais tort de me méfier, car le mangaka semble parfaitement savoir où il va, et surtout, il lui restait encore beaucoup à raconter. Et vue la fin de ce volume, ce n'est pas encore terminé.
Un tome qui marque la réunion entre d'anciens camarades, une étape supplémentaire franchie dans la survie, et surtout une atrocité difficilement imaginable pour certains protagonistes. Un passage choquant mais traité malgré tout avec une certaine pudeur par le mangaka, qui évite bien de trop sâ??appesantir dessus.
Il me tarde de lire la suite, décidément une des bonnes surprises de 2018.
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- Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à  "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon !

[herbv]

Après la longue attente d'une année causée par l'arrêt de la branche manga de Stenikis (dès mars 2020 en pratique) et le nécessaire délai avant que le label Vega passe sous le giron de Dupuis, les lectrices et lecteurs de Peleliu - Guernica of Paradise peuvent enfin se rassurer : la série devrait bien aller jusqu'à son terme comme l'affirmait sur les réseaux sociaux en juillet 2020 son directeur de collection, Stéphane Ferrand. �tant donné qu'il restait cinq volumes à paraître en français, la série était loin de connaître sa conclusion.

Nous avions laissé Tamaru et Yoshiki en pleine routine de survie à la fin du septième tome. Suite au retour de la population indigène et au contenu de magazines américains pris dans un camp, les soldats de la petite garnison japonaise doivent faire face à la vérité : le Japon a perdu la guerre. Pourtant, le lieutenant Shimada trouve un argument pour nier cette réalité : il s'agit d'une tentative de désinformation américaine, en fabriquant de fausses revues pour tromper les valeureux soldats nippons qui continuent à résister courageusement à l'envahisseur. S'il réussit à remporter l'assentiment de ses subordonnés sur le moment, le germe du doute est pourtant semé !

C'est facilement et sans ressentir la moindre gêne liée à l'attente (après tout, une année est un délai habituel en bande dessinée franco-belge) que nous replongeons dans les affres de la guerre du Pacifique. Une année est passée depuis la reddition du Japon sans que notre petit groupe de soldats soit au courant. Ils refusent toujours de se rendre, le lieutenant Shimada refusant cette perspective. Pourtant, ils ne sont absolument pas en état de se battre. L'absurdité de la guerre et du militarisme est ainsi exposé sans fard et sans exagération. �difiant !
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Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair

[Judge Fredd]