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melvin Mangaversien·ne

Inscrit le : 25 Jan 2004 Localisation : Paris
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Posté le : 17/05/07 21:39 Sujet du message: [MAISON IKKOKU] |
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Apparemment il n'y avait pas de topic dédié à la série (ou alors l'ancien a disparu ?)
J'ai feuilleté rapidement la nouvelle édition de Tonkam et une chose m'a frappé en lisant certain passage : la traduction est complétement différente en ce qui concerne les relations entre Godaï et Kyoko.
La distance et le décalage assez comique qui naissait dans l'emploi de termes tels que "Monsieur Godaï" ou "Madame la concierge" semble avoir été gommé dans cette nouvelle version. Ils s'appelent directement par leurs prénoms, genre : "Salut Kyoko". Cela rend la lecture totalement différente, c'est pourquoi je m'interroge sur la manière dont leur relation est rendue dans la vo ?
Je dois dire que cela fait au moins un point que je regretterai par rapport à la pourtant très mauvaise adaptation de Tonkam dans la précédente édition.
Suis-je le seul à avoir été choqué par le niveau de langage employé ? _________________ "Music is an indirect force for change, because it provides an anchor against human tragedy. In this sense, it works towards a reconcilied world." Tim Armstrong |
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Franswa Mangaversien·ne

Inscrit le : 11 Fév 2006 Localisation : Lyon
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Posté le : 17/05/07 22:14 Sujet du message: |
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Du tout, moi aussi, le parti pris pour cette traduction m'a clairement choqué.
Je n'ai clairement pas le souvenir que dans la première édition, Yusaku et Kyoko s'appellaient par le prénom tout de suite. D'autant plus qu'il me semble que cela est assez malpoli au Japon... D'autant plus que le plus que le passage de "Monsieur Godaï" à "Yusaku" était pour moi un des signes important qui témoignait de l'évolution de leur relation au cours des tomes.
Le must reste bien entendu le "Monsieur le raté"...  |
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Therru Mangaversien·ne

Inscrit le : 25 Avr 2007 Localisation : Liège
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Posté le : 18/05/07 15:46 Sujet du message: |
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Pareil pour moi. Passer presque directement au prénom, ça fait quand même un choc, presque de l'impolitesse. J'ai vu l'anime en VO, et jusqu'au dernier épisode, Godai appelle Kyoko "Kyoko san". A trop vouloir adapter le manga au public français, on y perd quelque chose je trouve. D'accord les -san, les -chan à répétition, ça fait un peu lourd. Mais il pourrait au moins garder l'utilisation des noms et des prénoms.
En plus,ça ne s'applique que à Kyoko et à Godai à première vue, vu que Kyoko appele Mitaka "monsieur Mitaka". Il y a un truc pas très logique ici.
Sinon la traduction reste fluide, mais les rapports dû à la non utilsation des suffixes gènent quand même la lecture, où plutôt enlève de la profondeur à l'oeuvre. Je me demande comment le traducteur va faire pour la fin.
Sinon, c'est vrai que " monsieur le raté" qui vient de "ronin san", c'est quand même bien risible et ridicule comme adaptation. Comme si elle se foutait vraiment de lui. Heureusement qu'il ne reste pas ronin longtemps. |
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michael Mangaversien·ne

Inscrit le : 03 Sept 2002 Localisation : alsaco-moselane
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Posté le : 18/05/07 23:10 Sujet du message: |
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Bon, pour ma part je découvre Maison Ikkoku avec cette édition, et je dois dire que je trouve l'adaptation tout à fait pertinente...
"La distance et le décalage assez comique qui naissait dans l'emploi de termes tels que "Monsieur Godaï" ou "Madame la concierge" qu'évoque melvin me semble pour le coup un effet involontaire venant d'une traduction trop proche du japonais... Après faut voir ce qu'on veut... Des jeunes gens du même âge s'appellent en général par leur prénom en France, et là c'est le grand public qui est visé (les autres peuvent toujours se taper des animes VOST, ça doit bien exister)...
Sinon, je parle tout de même un peu de la Bd en elle-même :
ça a été une excellente découverte pour ma part (ou redécouverte, puisque effectivement le DA, tout ça...) Je connaissais de réputation et je regrette pas d'avoir franchi le pas avec cette édition plus abordable et retraduite.
Cocktail entre humour et romantisme parfaitement équilibré avec en plus de cela un dessin débordant de charmes...
Curieux de voir ce que cela donne sur 10 tomes, si ça ne s'essouffle pas... _________________ "Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là , c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan |
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cosmos Mangaversien·ne

Inscrit le : 02 Sept 2002 Localisation : Suspended between being a nobody, nothing and everything.
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Posté le : 18/05/07 23:51 Sujet du message: |
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Personnellement je n'ai pas trouvé. Enfin Maison Ikkoku est un des premiers mangas que j'ai lus mine de rien, donc je n'étais peut-être pas aussi exigent qu'aujourd'hui. Mais pour moi s'il y a un manga de Rumiko Takahashi à garder, c'est celui-là (d'ailleurs, sans vouloir être méchant, vu comment le reste de sa production à tendance à se répéter passé les premiers tomes, on peut tout à fait ne garder que celui-ci, hein >.>).
Car il faut bien le dire, d'ici le tome 8 ou 9 il ne va rien se passer, mais vraiment rien. Tout au plus l'introduction de quelques personnages appelés à être récurrents mais c'est tout. Mais c'est justement pour ça que j'adore ce titre ^^ : Maison Ikkoku c'est le rien rendu passionnant par les joies et les peines du quotidien et une galerie de personnages secondaires complètement déjantés (aaah les "faisons la fête !" de Mme Ichinose et ses petits éventails, aaah Melle Akemi et son euh... tact). Accessoirement, la fin reste la plus belle que j'ai lue en matière de manga, donc rien que pour elle ça vaut le coup de continuer jusqu'au bout ^^ _________________ "Dude, I accept the truth of your lived experiences, and I'm not going to tell you that your feelings were wrong." Squirrel Girl |
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Caza Mangaversien·ne

Inscrit le : 01 Fév 2007 Localisation : Toulouse
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michael Mangaversien·ne

Inscrit le : 03 Sept 2002 Localisation : alsaco-moselane
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Posté le : 15/08/07 10:32 Sujet du message: |
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(J'évoque le contenu des deux premiers volumes, vous voilà prévenus )
Autant j'ai apprécié le premier volume, autant le deuxième m'a laissé une impression mitigée. Sur la première partie il y a énormement de choses drôles, des choses plus touchantes sur la deuxième, mais alors, quoi ?? En gros ça va être ça l'intrigue, Kyoko va attendre et hésiter pendant encore trois ans ?
Le problème avec les séries "romantiques", c'est quand elles veulent en faire trop et que les quiproquos autant que les situations tangeantes s'accumulent... D'autant que pour l'instant rien ne se démêle, ça ne fait que se compliquer, si ce n'est que sur la fin Kyoko fait un peu "gourde" (enfin pas que sur la fin avec la fois où elle est prête à "se laisser faire" ou alors quand elle espère que Yusaku saura se tenir, genre "je suis une faible femme, je peux pas lutter" (ah oui et ça la traumatise pas plus que ça qu'on voit ou qu'on touche ses seins, ça ça m'amuse plus qu'autre chose mais bon)) parce que malgré ce qu'elle ressent (à priori toujours de l'amour pour son mari mais aussi un sentiment pour Yusaku) sur la fin du tome il y a d'une part l'influence de l'extérieur qui alimente ses réflexions quant à la décision à prendre, mais aussi des calculs plutôt... ("si je prends M. Mitaka, on peut avoir des enfants tout de suite, il vaut mieux que je sois jeune", etc.).
Les éléments dans lesquels je ne me retrouve pas (ce mode de pensée unilattérale qui consiste à avoir comme ambition ultime de se marier et de se reproduire rapidement sans pour autant vraiment se connaitre (le prof de tennis fait sa déclaration après avoir vu Kyoko deux fois)... enfin même en contextualisant ça me semble tellement loin...) sont pour l'instant moins importants que ceux qui me bottent (y'a vraiment une ambiance zarb dans cette résidence, la gallerie de personnages est tout à fait réussie), mais je me demande si je tiendrai un troisième tome parce que je trouve déjà que ça tourne en rond, que c'est lent, trop long, alors sur encore 8 volumes... (!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!) Je vais clairement lâcher l'affaire avant la fin.
Connaissant la réputation de la série, je suis un peu surpris. D'autres lecteurs ont ressenti ça avec l'impression que ça se renouvellait bien par la suite ou c'est moi qui suis trop "impatient" ?
Windwaker a écrit: | Sinon, c'est vrai que " monsieur le raté" qui vient de "ronin san", c'est quand même bien risible et ridicule comme adaptation. Comme si elle se foutait vraiment de lui. |
Etre "rônin", c'est clairement être un "râté" quand même ^^ Et ça colle tout à fait dans toutes les situations (elle se fout effectivement de lui, souvent involontairement puisqu'elle dit ça en imitant les autres, d'où l'effet comique), la lecture est fluide, donc je vois pas ce qu'on peut demander de plus (si on est pas mangafanatik j'entends). _________________ "Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là , c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan |
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JoPae Mangaversien·ne

Inscrit le : 24 Mars 2007 Localisation : DIANTRE
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Posté le : 15/08/07 11:42 Sujet du message: |
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michael a écrit: | Connaissant la réputation de la série, je suis un peu surpris. D'autres lecteurs ont ressenti ça avec l'impression que ça se renouvellait bien par la suite ou c'est moi qui suis trop "impatient" ? | Je crois que tu es atteint du fameux syndrome "j'en ai entendu/lu tellement de bien que c'est forcement bien mais en fait c'est pas si terrible" dont on voit souvent d'autres victimes sur mangaverse.
Concernant Maison Ikkoku j'ai d'ailleurs eu la même impression. Quand je pense au nombre de critiques négatives sur Love Hina qui citaient Maison Ikkoku en exemple alors qu'en fait les défauts et points forts sont les mêmes.... et le même refrain recommence avec d'autres séries (Ichigo 100%, Suzuka...).
En fait ce que tu reproches au titre je pense que c'est inhérent au genre. C'est répétitif et quasiment rien ne se passe jusqu'au dénouement (intéressant ou non). Mais on aime (ou pas) lire ça parce que ça nous fait rire ou on s'attache au personnage. _________________ YOKOHAMA KAIDASHI KIKOU [Ashinano Hitoshi]
PositioN [Ashinano Hitoshi] |
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michael Mangaversien·ne

Inscrit le : 03 Sept 2002 Localisation : alsaco-moselane
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Posté le : 15/08/07 12:17 Sujet du message: |
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Citation: | Quand je pense au nombre de critiques négatives sur Love Hina qui citaient Maison Ikkoku en exemple alors qu'en fait les défauts et points forts sont les mêmes.... |
Ta réponse est intéressante, mais là je te suis pas du tout...
Love Hina j'ai pas eu la force de finir le premier vol., non pas parce que ça se répetait, mais parce que c'était affligeant de crétinerie (d'ailleurs on enlève les gros seins et les culottes, ce manga perd la quasi totalité de son lectorat). Maison Ikkoku, c'est très bien foutu, drôle, et ce qui me dérange vient de l'âge du manga (il y a plus de 20 ans au Japon...) et du fait que ça commence à tourner en rond doucement... _________________ "Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là , c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan |
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JoPae Mangaversien·ne

Inscrit le : 24 Mars 2007 Localisation : DIANTRE
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Posté le : 15/08/07 22:16 Sujet du message: |
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Je m'insurge ! ( ) dans Maison Ikkoku aussi il y du fan service avec des nichons à l'air. Mais c'est d'une autre époque alors c'était fait pour attirer le lectorat de l'époque (aujourd'hui ça fait ni chaud ni froid Akemi en nuisette). Il faut remettre les choses dans leur contexte. _________________ YOKOHAMA KAIDASHI KIKOU [Ashinano Hitoshi]
PositioN [Ashinano Hitoshi] |
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Kaibara Mangaversien·ne

Inscrit le : 17 Déc 2002 Localisation : Asnières-sur-Seine (92)
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Posté le : 16/08/07 10:06 Sujet du message: Maison Ikkoku / Love Hina |
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Je trouve cependant Maison Ikkoku bien plus intéressant à suivre que Love Hina.
Love Hina, c'était sympa un volume, voire deux. Après ça tourne carrément en rond (amusant comme expression au passage ^_^) et ça devient surtout très lourd. Le fan-service devient l'essence même du manga au détriment de l'histoire. Dans Maison Ikkoku, le fan-service (certes présent) est plus là pour servir l'histoire et puis, surtout, c'est drôle !
Cela vient sûrement du fait que l'un est un seinen et l'autre non. Ou alors que l'un est le travail d'un grand mangaka et l'autre non...  _________________ "Il y a des gens pour qui réussir à tout les coups est une véritable obsession, comme les parachutistes."
Mon Blog : Shin. Who else ? |
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michael Mangaversien·ne

Inscrit le : 03 Sept 2002 Localisation : alsaco-moselane
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Posté le : 16/08/07 16:00 Sujet du message: |
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Enfin le fan service dans Maison Ikkoku, moyen quoi... Certes, Kyoko se fait parfois palper ou voir la poitrine (ah les accidents malheureux... ) mais c'est pas le moteur du manga... Akemi est en chemisette, mais on voit rien, il n'y a pas de plan suggestif cencé être excitant, c'est simplement un ressort comique, le manque de pudeur de ce perso (à part le voisin un tantinet pervers qui défonce les murs, les hommes ne la mate pas d'ailleurs). _________________ "Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là , c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan |
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Kaibara Mangaversien·ne

Inscrit le : 17 Déc 2002 Localisation : Asnières-sur-Seine (92)
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Posté le : 16/08/07 16:10 Sujet du message: Le fan-service |
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C'est sûr qu'on est loin d'Akamatsu ou encore de Katsura !!
Dans Maison Ikkoku, c'est très soft et très suggéré. Le mangaka est une fille aussi et talentueuse avec ça ^_^, alors forcément...  _________________ "Il y a des gens pour qui réussir à tout les coups est une véritable obsession, comme les parachutistes."
Mon Blog : Shin. Who else ? |
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Misato Mangaversien·ne

Inscrit le : 15 Août 2007 Localisation : dans mon frigo pourquoi?
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Posté le : 16/08/07 22:03 Sujet du message: |
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Personnelement moi aussi je découvre Maison Ikkoku avac cette édition, et la traduction ne me choque pas, je trouve ça même très bien.
Pour le fan service, n'oublions pas que Rumiko Takahashi est une femme, il est donc normal que le shojo prone sur le coté ecchi.
Et je suis d'accord sur le fait que Love hina c'est lourd, et que Maison Ikkoku n'est pas comparable avec cette oeuvre. _________________ http://imladris.over-blog.com/ |
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michael Mangaversien·ne

Inscrit le : 03 Sept 2002 Localisation : alsaco-moselane
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Posté le : 23/09/07 18:41 Sujet du message: |
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Encore un volume mitigé pour moi =_=; ...
Je commence à me croire maso de continuer pour les quelques trucs qui me plaisent... (en l'occurence l'humour).
Le plus gros de l'intrigue de ce volume 3, je n'y ai pas "cru" une seconde... Le départ de la résidence de Godaï est beaucoup trop "léger" à mon sens. De même, il apprend, avec un quiproco plutôt facile, que Kyoko va se marier, et il est tristounet, ça en plus... Il déménage, y pense de temps en temps, et c'est reglé.
Bref... Les persos principaux en viennent à m'agacer.
Kyoko l'indécise et prude qui fait semblant de rien alors qu'elle exige que tous soit à sa disposition (elle a ses raisons, mais tout de même... dans la réalité y'a longtemps que je l'aurai remise à sa place), et Godaï qui profite de la fille amoureuse de lui pour bouffer dans sa famille, passe pour son petit ami par simple lâcheté...
Trop long, vraiment trop long... On a pas avancé d'un koppek avec ce volume. L'humour se répète aussi pas mal...
Je vais lire le 4, et suivre le reste de la série je pense, puis je m'achèterai les deux ou trois derniers volumes pour avoir la conclusion de la chose... J'aurai sauté des tonnes de rebondissements inutiles en ayant tout de même un concentré de l'esprit délirant du truc (vol. 1, 2 et 3), et voilà  _________________ "Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là , c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan |
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