[LE SOMMET DES DIEUX], gare à la chute! (Kana)

[tisshahel]

L'avatar de manga-news ressemble à Girl 1 de la série Top 10.
Enfin je me trompe peut-etre
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I sit beside the fire and think of people long ago,
and people who will see a world that I shall never know.

[manga-news]

Elle est belle non !

C'est Psylocke des X-men.
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Enrichissons-nous de nos différences mutuelles - Paul Valery

[melvin]

la lecture de ce sommet des dieux fut un véritable enchantement pour moi... il faut dire que le moment (une froide soirée d'hiver) était propice et se prêtait bien à l'ambiance !
réaction enthousiaste car je l'affirme haut et fort il est désormais mon taniguchi préféré et de bien loin !
Ni plus ni moins ! détronant ainsi l'excellent quartier lointain dont l'ambiance nostalgique était envoutante mais dont la fin ne m'avait cependant pas semblée satisfaisante (pouvait il en être autrement avec un scénario de ce genre ?)
le sommet des dieux c'est un ouvrage de plus de 300 pages que j'ai lu avec bonheur de bout en bout, partagé entre l'admiration des paysages montagneux somptueux, croqués de main de maître par taniguchi, et la fascination pour le personnage bourru de habu joji dont on découvre peu à peu l'histoire.
Le scénario est bien ficelé, pas de longueur, on ne s'ennuie pas une seconde entre l'appareil photo retrouvé au népal et l'enquête sur habu tout s'enchaine et au fur et à mesure et l'intrigue évolue différemment de ce qu'on pouvait attendre après le 1er chapitre.
L'ambiance est prenante, perso j'ai toujours été fasciné par la nature et les grands espaces face auxquels l'homme est insignifiant. Que ce soit dans planète ou le sommet des dieux la confrontation à l'espace ou la montagne permet de s'évader de son quotidien de citadin sédentaire et de rêver avec ces héros qui risquent leur vie pour se sentir vivre.
Le dessin de Taniguchi me semble au sommet (c'est le cas de le dire) et que ce soit au niveau des paysages (impressionants) ou même de visages, je trouve qu'il surclasse largement ses autres oeuvres parues en france (il faut dire que c'est la plus récente).
L'édition de kana est superbe : grand format, pages couleurs, polices très jolies, bonus, de plus ce gros botin est très séduisant je trouve, à part la rose de versailles on n'a rien vu de tel jusqu'à présent...
bref je vous le conseille vivement, que vous aimiez ou non taniguchi, même si le prix peut sembler démesuré, il serait idiot de passer à côté d'un aussi bon manga (sauf si vous êtes réfractaire à la montagne ou que le compte en banque est dans le rouge ^^)
de l'aventure avec un grand A dont on ressort avec le vertige et des personnages charismatiques qui promettent de nous faire vivre de grandes choses dans les 4 volumes à venir
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"Music is an indirect force for change, because it provides an anchor against human tragedy. In this sense, it works towards a reconcilied world." Tim Armstrong

[melvin]

l'univers de l'alpinisme est vraiment bien décrit dans ce manga, ce qui d'ailleurs m'a amené à me poser des questions quand au matériel et techniques de grimpe utilisés... alors si il y a des amateurs de montagne sur ce forum, ils pourront pe éclairer ma lanterne !

par exemple au début du chapitre 2 on voit que 2 membres de l'équipe de fukamachi se tuent en tombant lors de leur expédition sur les parois de l'everest, la mort de ces hommes est due à une glissade de l'un d'eux qui entraîne l'autre car ils sont attachés... dans ce cas je me demande à quoi ça leur sert de s'attacher ? car au lieu de sécuriser leur ascension, cela a plutôt induit leur mort... et par ailleurs pourquoi ils n'avaient pas fixé cette corde à la paroi ? il me semblait que c'était la manière de faire (fixer la corde dans la roche à l'aide de pics afin d'assurer la progression)

voilà en gros ça m'a paru parfois bizarre et suicidaire la façon dont ils montaient là haut !
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"Music is an indirect force for change, because it provides an anchor against human tragedy. In this sense, it works towards a reconcilied world." Tim Armstrong

[petitboulet]

[chopper]

Himala...joie.
Katmandou 1993, Fukamachi, photographe de métier est loin de s'imaginer que sa vie va être aujourd'hui totalement bouleversée. Pourtant, il vient à peine de vivre un drame dans sa vie. En effet, il est hanté par la mort de deux de ses compagnons de cordée depuis sa réscente ascension de l'Himalaya. Mais la découverte quelques jours plus tard d'un vieil appareil photo va ammener Fukamachi sur les traces des pionners de l'Himalaya et de leur monde.
Ainsi; à travers le regard et les souvenirs du photigraphe Fukamachi, le mangaka Jirô Taniguchi nous entraine sur les pas de Habu Jôji, génie japonais de l'alpinisme. Une remontée dans le temps où le lecteur est invité à pénétrer dans un monde à part où cohabite la dure loi de la montagne et la folle passion des Hommes.

Sommet lointain.

Kana décide dès la publication de son premier ouvrage, dans la collection "Made In Japan" de frapper fort, de marquer les esprits. Ici, rien n'a été laissé au hasard.
En effet, Le sommet des dieux se rapproche se rapporche de la perfection dans tous les domaines. A l'origine, Le sommet des dieux est un célèbre roman japonais (prix Rentarô Shibata en 1997 notamment) du populaire Yumemakura Baku. Grâce à une connaisance commune Baku proposa à Taniguichi d'adapter son oeuvre en manga. Quelques temps plus tard un chef d'oeuvre était né.

Taniguchi dessine à la perfection l'univers de la montagne. Il arrive à retranscrire avec aisance l'impression d'immensité et de hauteur de ces sommets.On ressent réellement l'altitude, la toute puissance de la nature. En outre, son trait fin fait ressortir très clairement les sentiments des personnages, leur passé, leurs émotions. Taniguchi en une seule case parvient a retranscrire tout le passé d'un protagoniste.

D'un autre côté, Baku, romancier et ici conteurde génie, nous livre une histoire prenante, entre poésie, action et suspense. Un manga dépaysant, novateur qui tout au long de ses 320 pages transporte le lecteur dans un monde inconnu...qui laisse réveur.

Taniguchi: l'Homme qui marche.

En conclusion, on peut dire que Kana a déniché une perle rare. Le sommet des dieux s'inscrit comme une nouvelle référence ayant sa place dans toutes les Bédétèques. En outre la qualité d'adaptation de Kana est sublime (grand format, papier de qualité, couverture souple...)
Ainsi, Taniguchi signe ici un nouveau chef-d'oeuvre en ce début d'année 2004. Maintenat, il n'y a plus qu'à espérer que Le sommet des dieux ne passe pas inaperçu dans la masse de la production nippone.
Mais gageons que le nom de Taniguchi (Alph Art' du meilleur scénario pour Quartier Lointain en 2003) attirera.

2005: Le sommet des Dieux, meilleure série à Angoulème après 20th Century Boys?
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KRINEIN : La culture avec un K

http://manga-anime.krinein.com

[herbv]

Pour ma part, je viens de lire Le journal de mon père dans sa réédition dans la collection écriture et quel chef-d'oeuvre. C'est là qu'on voit que le Sommet des dieux est un excellent divertissement mais sans plus. Je crains que certains d'entre vous ne s'emballent un peu vite et feraient bien de relire quelques classiques de Taniguchi comme Quartier Lointain et l'immense L'homme qui marche avant d'encenser à ce point le dernier titre sortis dans nos contrées

Mais bon, après tout, ce n'est qu'une affaire de goût et de résonance personnelle à ce qu'il paraît
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Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair

[Laotzi]

Je n'ai pas encore lu le Sommet des dieux, donc je ne pourrai pas me prononcer encore là dessus. Mais, pour appuyer l'avis de Herbv, et même si ce n'est pas forcément le topic approprié, la réédition du journal de mon père me semble être passée relativement innaperçue.
Or, ayant découvert cette oeuvre juste avant la sortie de Quartier Lointain, dans son édition grand format en 3 tomes, j'avais alors eu tendance à penser, avec la sortie de Quartier Lointain et tous les éloges qui en étaient fait, que ce Journal de mon père n'en constituait qu'un très bon hors d'oeuvre.

Mais en relisant l'oeuvre tout dernièrement, je ne serai pas loin de penser qu'il s'agit de sa meilleure oeuvre parue en français. Une force émotionnelle absolument incroyable, un dessin qui touche le lecteur comme aucun autre n'a réussi à le faire, une narration alternée avec les flash backs sur l'enfance du héros démontrant une maîtrise exceptionnelle.
Bref, ne passez pas à coté de cette réédition si vous n'avez jamais lu le Journal de mon père. Pour peu que vous ayez apprécié Quartier Lointain, vous ne pourrez que succomber.

[ami]

je l'ai lu hier et j'ai vraiment adoré meme si la deuxième partie est bien meilleur que la première.Si tu es gentil,je te laisserais peut-etre le lire laotzi.

[Laotzi]

Le sommet des dieux

Ami a été suffisamment gentil (cf. message précédent), donc jâ??ai pu en effet lire enfin le sommet des dieux. Voilà un nouveau Taniguchi encore une fois bien sympathique. Comme Herbv toutefois, ce nâ??est, à mon humble avis, pas la meilleure Å?uvre de lâ??auteur sortie en français (tout au moins ce premier volume), et je lui préfère, pour le moment, de très loin, le journal de mon père ou Quartier lointain, et même Kaze No Shô ou Lâ??homme qui marche.

Tout dâ??abord, Taniguchi semble clairement au sommet de son art en ce qui concerne les dessins. Les décors sont tout simplement époustouflant, la montagne est magnifiée, rendue si présente au lecteur que lâ??on a lâ??impression de partager les aventures, les émotions des héros. Taniguchi réussit à nous offrir à la fois une description détaillée de ces univers, tout en gardant une parfaite lisibilité. Si je nâ??ai jamais trouvé pour ma part le dessin de Taniguchi figé et inexpressif (je nâ??ai peut-être jamais été autant ému que devant le dessin du Journal de mon père, si subtilement expressif), il est clair que les planches du sommet des dieux sont tout à fait sublimes, et démontre encore sâ??il en était besoin, le brio du mangaka. Toutefois, jâ??irais presque jusquâ??à dire que la grandiloquence relative développée par Taniguchi me touche moins, et que je ne trouve absolument pas le dessin du sommet des dieux plus expressif que celui de ses Å?uvres plus intimistes, au sens où la nuance, la subtilité est moins présente, et que lâ??expression a donc pour ma part un peu plus de mal à passer. En clair, je lâ??ai trouvé plus expressif dans la retenue que dans lâ??emphase.

Autrement, je tenais aussi à relever un tout petit désaccord avec Herbv, lorsquâ??il dit dans sa chronique bubulienne que Taniguchi à une « incapacité chronique [à] dessiner des personnages japonais réellement différents ». Je trouve au contraire, que si câ??était un reproche que lâ??on pouvait lui faire pour Quartier Lointain, Le journal de mon père ou lâ??homme qui marche, il a moins lieu dâ??être ici. On trouve quand même assez peu de ressemblance graphique entre les deux alpinistes concurrents dans la deuxième partie, ou même avec le photographe. Ou alors, on pourrait en dire de même pour beaucoup de mangaka (Adachi ou Rumiko Takahashi en tête mais dâ??autres aussi). Même je concède bien volontiers que ce nâ??est pas en effet le point fort de lâ??auteur.

Pour le reste, je serais plutôt de lâ??avis de notre docteur ès Rumiko Takahashi, et je dois dire que jâ??ai légèrement préféré la première partie, à Katmandou, au sujet de lâ??appareil photo. La coupure est dâ??ailleurs un peu brutale, puisque alors que lâ??on sentait le photographe tout prêt de découvrir ce quâ??il cherchait, on embraye sur de très longs flash-back qui peuvent laisser à penser que finalement, cette première partie nâ??était quâ??un prétexte à développer la seconde. Cette première partie est particulièrement vivante, et le décor de Katmandou est très plaisant. Lâ??introspection du personnage est peut-être un peu trop fortement appuyée, mais jâ??ai vraiment bien aimé la façon dont Taniguchi nous donne à voir cette capitale au sommet du monde, avec son bouillonnement urbain.

Même si je ne serais pas aussi dur que le méchant modérateur jaloux en ce qui concerne cette deuxième partie. Certes, la genèse est déroulée longuement, lentement (et ce nâ??est pas fini, loin de là, dans ce premier volume), mais il est indéniable que lâ??on ne sâ??ennuie pas une seule seconde. Certes, le schéma dâ??ensemble est assez classique, en effet plutôt convenue (avec le disciple, lâ??adversaire), de même que le personnage principal, bourru, solitaire, prêt à tout, et attacher par un lien vital et extrêmement profond à la montagne, nâ??est pas dâ??une originalité extraordinaire mais la narration, au passé, et par différents protagonistes, lui donne toute sa force, sans compter les fabuleux décors comme on lâ??a relevé auparavant. Ainsi, lâ??auteur sait y faire pour emmener le lecteur sur des terres sauvages et splendides, et frémir dans les ascensions des héros.

Pourtant, jâ??ai été tout dâ??abord étonné par la relative grandiloquence de Taniguchi dans ce premier volume du Sommet des dieux, lui qui nous avait habitué à tant de retenue, de nuance. Ici, on entre de plein pied dans la véritable aventure, et les sentiments sont beaucoup plus exacerbés. La passion du héros pour la montagne nous est ainsi longuement présentée dans toute sa force et sa grandeur. Pour autant, le choix de Taniguchi peut apparaître légitime, dans un cadre si grandiose, dâ??avoir moins de retenue et de nuance, même si on peut légèrement le regretter. De plus, la personnalité assez mystérieuse du héros prête tout de même à une certaine sobriété.

Finalement, jâ??ai quand même vraiment bien apprécié la lecture de ce Sommet des Dieux, démontrant une nouvelle fois les grandes qualités de son auteur, tant dans le dessin absolument splendide, que dans la mise en place de lâ??histoire (même si le scénario originale nâ??est pas de lui). Certes, je le situerai un poil en dessous de Kaze No Shô, mais ça reste une lecture franchement agréable. Sans compter que la qualité de la série peut, je lâ??espère, encore augmenter avec les volumes suivants. Lâ??Å?uvre de Taniguchi, devenue si populaire, notamment parmi des lecteurs très occasionnels de manga, peut être un peu lâ??arbre qui cache la forêt, et lâ??alibi bien pensant pour réhabiliter la bande dessinée japonaise, mais il nâ??empêche que cet arbre est quand même dâ??une majesté éclatante.

Bon, je nâ??ai pas encore fini de lire toutes les nouveautés de Mars qui mâ??intéressent (Mw, Nanairo Inkoâ?¦) que celle dâ??Avril déboulent déjà.
En tout les cas, un mois de Mars dâ??une qualité véritablement exceptionnelle, tant pour les nouvelles séries (Number 5, ES puis Le sommet des dieux, Kaguyaâ?¦) que pour les anciennes (Nana 8, Lone Wolf 4).

[miyulacarotte]

ça y est je l'ai lu, quel ptit bijou .... en effet, Taniguchi, une fois de plus, ns montre son génie, j'ai eu cette impression d'être aspirée ds ce monde qu'est l'alpinisme ... au fils de la lecture, pas moyen d'arrêter, je voulais à tt prix connaitre la suite, quel personnage charismatique que cet " Habu Joji", son attachement, que dis-je, sa raison de vie qu'est la montagne... il m'est très sympatique ...
Taniguchi m'avait déjà époustouflée avec "Le journal de mon père", il a ce pouvoir de ns emporter ds son monde ... et puis que dire par rapport au soucis du détail et de la mise en scène ...

[Rascal]

On est loin d'avoir fini de decouvrir Taniguchi. Il semble que "Sommet des Dieux" comme "Kaze No Sho" soient seulement un petit bout de l'iceberg. En faisant des recherches je suis tombe sur cette page japonaise, a vos traductions!
http://www.chukai.ne.jp/~gallery/room-taniguchi.htm

A noter que cette galerie n'est meme pas complete. Il manque les trois tomes correspondants du "Sommet des dieux" et "K2" l'autre Manga d'alpinisme de Taniguchi et , bien sur, les 2 tomes d'Icaru (ou Icaro, c'est selon.)
Une recherche sur amazon.co.jp donne pas moins de 106 entree pour le gars Taniguchi, ca laisse reveur...

Mater les couvertures bien kitsh des 80's, plutot drole

[melvin]

J'ai vu un reportage au JT de france 2 la semaine dernière où était présentée l'expédition d'Irvine et de Mallory et le mystère concernant leur disparition lors de l'ascension de l'everest... ils parlaient même de ce fameux appareil photo perdu qqpart dans la montagne et qui pourrait éventuellement prouver qu'ils furent les 1er à atteindre le sommet en 1924. Je ne savais pas que cette histoire d'appareil photo était véridique ! c'était marrant de voir ce reportage après avoir lu le manga de Taniguchi et le fait d'y retrouver cette trame de fond authentique me fait apprécier cet excellent manga encore davantage. Instructif et dépaysant ^^
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"Music is an indirect force for change, because it provides an anchor against human tragedy. In this sense, it works towards a reconcilied world." Tim Armstrong

[Rascal]

Pour les amateurs de Jiro Taniguchi.
Venez faire un tour sur mon site bilbliographique:
http://www.ifrance.com/bibliomangaka/index.htm

Non-exhaustif mais assez complet vous y trouverez les editions japonaises, francaise et americaine des oeuvres du maitre.

A+

[chopper]

Pour ma part je viens de finir le tome 02, il est toujours aussi bon avec des passages tres emouvant, un peu de suspense et des nouveaux personnages relançant encore l'intéret de la série.
Un tres bon volume donc. Le tome 3 va se faire malheureusement attendre lontemps
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KRINEIN : La culture avec un K

http://manga-anime.krinein.com