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shun Mangaversien·ne

Inscrit le : 01 Sept 2002 Localisation : charleroi la ville noir
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Posté le : 08/01/14 15:10 Sujet du message: |
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yakutake83 a écrit: |
Sinon Ki-Oon, j'ai troooooop de titres chez eux, au contraire (moins que de Taifu, mais pour certaines raisons on peut pas comparer XD)! D'après MS, j'ai 67 séries (dont 19 en cours) chez Ki-Oon, soit 4.81% de ma collection, qui représentent 318 tomes! Et c'est (je dois l'avouer) de qualité assez variable, allant du médiocre (Baptist, Doubt, Diabolic Garden, Lost Paradise) au top (Amanchu, Cesare, Bride Stories, Blood Alone, les rééditions des HOJO)... mais ça reste mon point de vue, de toutes façons ^^ |
amanchu j'ai été très déçu, on est très loin du charme de aria, dommage, pour blood alone je trouve ça chiant lol, cesare j'ai arrêté, quand a doubt je l'ai gardé pour son originalité et le faites qu'il soit court, mais déçu par la fin. les autres j'ai testé le numéro 1 et arrêté avant la fin du tome xD |
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Taliesin Modératrice

Inscrit le : 01 Fév 2004
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Posté le : 05/07/14 20:30 Sujet du message: |
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L'ami herbv parle de Kamakura Diary  _________________ Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais  |
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herbv Modérateur

Inscrit le : 28 Août 2002 Localisation : Yvelines
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Posté le : 19/07/14 19:16 Sujet du message: Re: du9 |
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Le rédac' chef de du9 étant submergé de travail, la preuve étant le retard pris par l'édition 2014 de Numérologie, je me substitue à lui une fois de plus pour faire un rappel des textes, en rapport avec la bande dessinée asiatique, mis en ligne entre janvier et juillet 2014.
Une histoire sans mots
Vingt-quatre heures de la vie dâ??un homme dans un quotidien de citadin et dâ??employé qui semble nâ??avoir ni lieu ni géographie. Dâ??un point à un autre, dâ??une nécessité de se lever pour devoir travailler à lâ??autre, nous suivons dans les détails lâ??existence et la quotidienneté dâ??un homme «isotypique» dont la couleur fait le patronyme.
Number 5 t.1
Dans la postface du premier tome de Number 5, Thibaud Desbief souligne lâ??influence de Moebius, influence reconnue et revendiquée par Matsumoto Taiyô. Elle se détecte en effet dans les procédés graphiques de certains dessins, lorsque Matsumoto emprunte hachures et petits points au maître, comme câ??est le cas dans le premier dessin de la page 25. Elle est aussi sensible dans la narration à la trame distendue laissant au lecteur la charge de coproduire une large partie du récit.
Tagame Gengoroh
Sans aucun doute, l'Å?uvre de Tagame Gengoroh occupe une place à part dans la production manga: gay, ouvertement pornographique et SM, elle s'attache à mettre en scène des hommes virils et musclés bien loin des éphèbes diaphanes auxquels nous avait habitués le yaoi. Exploration de cette terra incognita.
Nekomura-san
Madame Nekomura est une chatte dont la vie nâ??a pas toujours été facile : à peine sevrée, elle a été abandonnée par sa mère. Certes ! Mais nâ??est-ce pas là le dur destin de tout chaton ? Las, son cÅ?ur fut à nouveau déchiré lorsque son jeune maître, celui même qui lâ??avait recueillie alors quâ??elle errait affamée sous la pluie, partit à lâ??étranger suite au divorce de ses parents. Elle dut alors quitter un domicile où elle vivait heureuse autant comme animal de compagnie que comme chatte de ménage.
Histoire dâ??un couple
Le titre du livre est à la fois trompeur et précis. Trompeur, parce quâ??il sâ??agit moins de lâ??histoire dâ??un homme et dâ??une femme que de lâ??histoire dâ??un lien qui lie les hommes. Précis, parce que ce lien qui fait marcher ensemble, voire lâ??ensemble, est de nature total mais quâ??il est toujours perçu par une de ses parties, de manière sentimentale ou émotionnelle. Câ??est le couple, mais câ??est un couple parce que lâ??on ne perçoit ce lien quâ??ainsi, à hauteur dâ??homme.
Kamakura Diary
Il ne fait aucun doute que Yoshida Akimi est une auteure à succès au Japon. Elle a marqué plusieurs générations dâ??adolescentes avec sa série policière Banana Fish prépubliée à partir de 1985 et pendant une dizaine dâ??années dans le magazine Bessatsu Shôjo Comic (Shôgakukan).
Hanashippanashi
Il est rare que la pluie fasse lâ??objet dâ??un récit. Lorsquâ??elle est mise en scène, câ??est une intempérie qui apporte une coloration différente aux évolutions des protagonistes du récit. Chez Igarashi, elle est elle-même un protagoniste du récit. Il est donc question de la raconter, dâ??en faire le récit. _________________ Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
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herbv Modérateur

Inscrit le : 28 Août 2002 Localisation : Yvelines
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Posté le : 28/12/14 11:07 Sujet du message: du9 |
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Le rédac' chef étant en vacances (du9 reviendra début janvier), je conclus 2014 à sa place.
Deux chroniques, un entretien et un dossier concernent le manga pour le dernier quadrimestre :
Baby Boom
Baby Boom est un recueil composé de 44 courts récits écrits et dessinés par Yokoyama Yûichi (dont vingt ont été pré-publiés entre mars 2008 et octobre 2009[1] dans Web designing et un dans Numéro TOKYO). Nous retrouvons un personnage familier de lâ??univers de lâ??auteur japonais, dont nous assistions à la naissance sous forme de rite initiatique dans Travaux Public (sorti en 2004 chez le même éditeur) : un corps dâ??homme assorti dâ??un visage sphérique quâ??un bec vient animaliser.
Ressentiment
En français dans le texte, lâ??auteur a bien choisi le titre de son manga. Dans son sens contemporain, le ressentiment est de lâ??ordre de la rancÅ?ur, ici celle dâ??un quasi trentenaire espérant palier à ses frustrations par le biais de prothèses techniques et de virtualités numériques.
Dans son sens plus ancien, classique pourrait-on dire, le ressentiment traduisait un souvenir reconnaissant, qui se manifesterait aujourdâ??hui dans ces pages par le contexte qui les a vu naître et lâ??éclairage quâ??elles apportent sur lâ??Å?uvre actuel du mangaka.
IMHO, une aventure de dix ans (et plus si affinités)
IMHO est une maison d'édition parisienne créée en septembre 2003 par Benoit Maurer. Elle se présentait alors comme une «plateforme éditoriale transversale, indépendante et cohérente». En mars 2004, la version française du manga de Mizuno Junko, Cinderalla, venait concrétiser cette nouvelle aventure éditoriale. Dix années de publications atypiques suivirent, qui font aujourd'hui d'IMHO un éditeur remarqué. Afin de célébrer cette étape symbolique, nous vous proposons, à l'occasion d'un entretien avec le fondateur d'IMHO, de revenir sur une aventure.
Numérologie 2014 - (2) Structure du Marché et (3) Approches �ditoriales
Au sein dâ??un marché du livre en berne depuis quelques années, la bande dessinée est régulièrement qualifiée de « bon élève », au point que lâ??on en vient parfois à affirmer quâ??elle ne connaît pas la crise â?? ventes de ses best-sellers à lâ??appui. Pourtant, dans un contexte économique morose et face à lâ??avènement progressif de la révolution numérique, la bande dessinée vit très certainement une période-clé, dont il est important de comprendre les enjeux et les défis à venir. _________________ Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
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herbv Modérateur

Inscrit le : 28 Août 2002 Localisation : Yvelines
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Posté le : 04/10/19 21:00 Sujet du message: Dossier Manga |
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas posté ici.
Le dossier que Gemini a réalisé pour le site est enfin en ligne !
C'est ici que ça se passe : https://www.du9.org/dossier/shojo/ _________________ Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
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Natth Mangaversien·ne

Inscrit le : 04 Mai 2008
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Posté le : 04/10/19 21:17 Sujet du message: |
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Comme je l'ai noté en commentaire, j'ai trouvé que cet article faisait très bien le tour du sujet. Il explique de façon détaillée les implications autour de l'usage du terme shôjo, y compris l'appauvrissement éditorial qui finit par en découler. Le passage sur la violence m'a paru également bien pensé, et le reste aussi d'ailleurs. |
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Gemini_ Mangaversien·ne
Inscrit le : 03 Fév 2011
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Posté le : 05/10/19 23:37 Sujet du message: |
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Natth >> Merci beaucoup
Le manga le plus violent que j'ai lu depuis le début de l'année est sans doute New-York New-York, justement car il dépeint des actes cruels et des blessures qui ne peuvent pas facilement se refermer. C'est bien plus troublant, éprouvant, que ce que je peux voir dans la plupart des shônen (avec des exceptions comme Fullmetal Alchemist). _________________ - Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon ! |
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egil Mangaversien·ne
Inscrit le : 23 Avr 2004 Localisation : sur site
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Posté le : 06/10/19 14:25 Sujet du message: |
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Article intéressant en effet.
"La France souffre par rapport au Japon de deux maux spécifiques concernant les shôjo. Il y a déjà le filtre exercé par les éditeurs, lesquels ne publient vraiment que les titres quâ??ils espèrent rentables, ce qui se fait au détriment des shôjo jugés atypiques au regard de la définition couramment admise en France. Ils sont plus difficiles à vendre car demandent généralement plus de communication, voire de pédagogie. "
Il est normal que je défende ma corporation. Comparativement à bien d'autres milieux ou à d'autres pays, j'ai quand même la sensation que les éditeurs français ont pris de nombreux "risques" éditoriaux au niveau du manga.
Après, reviens toujours le spectre du marketing et de la communication capables à eux seuls de créer une demande. |
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melvin Mangaversien·ne

Inscrit le : 25 Jan 2004 Localisation : Paris
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Posté le : 09/10/19 11:03 Sujet du message: |
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Ton article me rappelle l'époque où j'ai découvert le shôjô avec Video Girl Aï !
Article clair et illustrant bien la situation.
Sinon, pour rebondir dessus, je vois souvent des chroniqueurs mangas sur youtube dont je regarde les vidéos de temps en temps (comme manga indigo, au rayon manga, etc...) qui déclarent : ne jamais lire de shôjô et ne veulent même pas essayer un seul titre.
Pourtant, ils sont passionnés par le medium et ouverts à plein de styles mais par principe ils ont décidé de ne pas lire de shôjô car ils pensent ce n'est pas pour eux, à savoir une romance rose bonbon avec un dessin vide. C'est quand même dingue de se dire fan de manga et de se couper de toute une partie de la production comme ça avec des principes aussi rigides, tout en se plaignant parfois des stéréotypes véhiculés par ceux qui critiquent le manga en général sans le connaître ! _________________ "Music is an indirect force for change, because it provides an anchor against human tragedy. In this sense, it works towards a reconcilied world." Tim Armstrong |
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herbv Modérateur

Inscrit le : 28 Août 2002 Localisation : Yvelines
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Posté le : 09/10/19 12:32 Sujet du message: Remarque |
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Dans ma conférence de dimanche dernier, j'ai pris l'exemple de Video Girl Ai en précisant bien que c'était du shônen sentimental, pas du shôjo. Et j'ai pris RG Veda pour parler du shôjo
Sinon, oui, les fans de manga sont parfois très fermés et sectaires, c'est ce que j'ai pu constater au fil du temps. Ce qui les l'empêche pas, effectivement, de chouiner envers les méchants fan de BD
Par contre, il me semble que ça s'est amélioré. Reste que sur le shôjo, il y a du chemin à faire, mais ça dépasse le cadre du manga. C'est, comme le fait remarquer Gemini dans son texte, un problème plus global lié au rejet de la "culture féminine"... _________________ Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair |
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shun Mangaversien·ne

Inscrit le : 01 Sept 2002 Localisation : charleroi la ville noir
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sushikouli Mangaversien·ne
Inscrit le : 29 Oct 2003
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Posté le : 09/10/19 23:05 Sujet du message: |
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shun a écrit: | Tu aurais du parler de love hina plus récent et donc qui parlera plus vite aux gens |
Video girl, c'est 1994. Love Hina, 2002. Vu de 2019, ça ne fait plus grande différence ^^' _________________ Entre ce que je pense, je veux dire, je crois dire, je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins 9 raisons de ne pas se comprendre. |
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