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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 24/10/16 12:09    Sujet du message: Répondre en citant

Mangachat >> Il me semble que la publication américaine de Swan fût interrompue en cours de route?
_________________
- Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon !
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Flore
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Mars 2008
Localisation : Strasbourg

Message Posté le : 24/10/16 12:21    Sujet du message: Répondre en citant

je suis d'accord que le graphisme n'est pas tout à fait à la hauteur du sport pratiqué ! Même si c'est plutôt joli, et bien lisible, moi je ne pouvais m'empêche de me dire que Hikari no Densetsu est mille fois plus beau, pour un manga sur un "sport" artistique.
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 24/10/16 12:31    Sujet du message: Répondre en citant

Flore a écrit:
Même si c'est plutôt joli, et bien lisible, moi je ne pouvais m'empêche de me dire que Hikari no Densetsu est mille fois plus beau, pour un manga sur un "sport" artistique.

J'avoue, je me suis fait la même réflexion ^^'
_________________
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mangachat
Mangaversien·ne


Inscrit le : 21 Jan 2009

Message Posté le : 24/10/16 15:31    Sujet du message: Répondre en citant

En scène est quand même bien conçu.

Mon avis détaillé sur le premier volume, si cela intéresse quelqu'un :
http://blog.mangaconseil.com/2016/10/chronique-en-scene-naissance-dune.html

Gemini_ -> Je te confirme qu'hélas la publication de Swan a été arrêté aux USA. J'ai acheté la fin en japonais, car les dessins sont juste magnifiques.
_________________
Le questionnaire du Mangachat pour trouver des mangas
Mangaconseil liste tous les mangas, manhwas et manhuas parus/à paraître en France et aux Etats-Unis
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muse
Mangaversien·ne


Inscrit le : 06 Fév 2008

Message Posté le : 25/10/16 20:53    Sujet du message: Répondre en citant

Ok . merci pour vos avis. Je vais tenter car vous avez quand même tous apprécier ce premier tome Clin d'oeil D'autre part il semble bien axer sur la danse en elle-même , j'avais justement peur que ce soit une histoire un peu trop shôjo avec en fond la danse .
_________________
https://lespetiteslecturesdevirginie.wordpress.com/
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shun
Mangaversien·ne


Inscrit le : 01 Sept 2002
Localisation : charleroi la ville noir

Message Posté le : 31/10/16 13:09    Sujet du message: Répondre en citant

Le marie de mon frère 1 :

ma fallu du temps pour me décider a la lire, le sujet mâ??intéresse mais l'idée de base du scénario me semblait bizarre, un beau frère qui vient rendre visite a la famille du défunt O_o qu'il na jamais connu :/
le titre au départ me faisait plutôt penser a un "couple homo s'occupant d'un enfant en bas ages " ce que j'aurais préféré.
malgré tout j'ai passé un agréable moment de lecture, l'auteur met parfaitement en évidence les pensées et non dits, sans être lourdingue dans le sujet
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 02/11/16 14:07    Sujet du message: Répondre en citant

Emerald : L'exercice de l'histoire courte peut s'avérer passionnant, puisqu'il laisse à l'auteur la possibilité d'expérimenter, de multiplier les idées et les concepts sur un nombre réduit de pages. Il peut aussi se montrer casse-gueule, mais Hiroaki Samura s'en tire à merveille. Néanmoins, à la différence de Sous notre Atmosphère ou de 24 Histoires d'un Temps Lointain, pensées dès le départ comme des projets cohérents, Emerald consiste en un recueil de récits publiés dans différents magazines (dont un consacré au mahjong), à l'instar de Eros X SF ou de L'Eveil.
Au fil des pages, nous allons ainsi avoir droit à des histoires bien différentes, du western pur et dur au drame psychologique, en passant par les discussions de deux lycéennes et même une touche de SF. Hormis celle consacrée au mahjong (qui heureusement ne dure qu'une poignée de pages) et dans une moindre mesure celle intitulée "Le Festin de de Brigitte" (au final trop alambiqué et peu cohérent par rapport à ce qui nous avait été raconté jusque-là), chaque récit réussit à tirer son épingle du jeu, que ce soit par son rythme enlevé, son propos marquant, voire son humour.
J'en retiens surtout deux, que j'ai énormément apprécié. "Le grand show de la famille Kuzein" est une fable étrange, dans laquelle une lycéenne s'inquiète de la relation entre son père - un obsédé de la caméra - et leur aide ménagère. Une tournure inattendue et un sentiment de malaise omniprésent en font une réjouissante curiosité. Impossible de dire quoi que ce soit tant la surprise doit jouer un rôle important dans son appréciation, mais ce fût un vrai plaisir à découvrir. De son côté, "Cet uniforme qui nous colle à la peau" consiste en plusieurs segments disséminés dans le volume, et nous propose de suivre deux (ou trois) lycéennes et leur façon décalée de philosopher sur la vie, l'univers, et tout le reste. Cette mini-série à l'intérieur du receuil mise avant tout sur l'humour et la personnalité de ses héroïnes, et apporte un vent de fraicheur à l'ensemble. Rien que pour ces deux histoires, mais aussi parce que les autres restent loin d'être honteuses et possèdent chacunes leurs qualités propres, Emerald mérite le coup d'oeil pour tout lecteur curieux.
Fait rare, la traduction représente un véritable atout charme, même si je sais qu'elle risque de diviser les lecteurs. Je ne doute pas que le texte d'origine soit souvent drôle, en particulier dans "Cet uniforme qui nous colle à la peau" ; la version française oscille entre l'explicatif quand cela repose sur une référence, ou le jeu de mot quand cela s'avère possible. Et le traducteur s'est apparemment fait plaisir, notamment quand les lycéennes imaginent le nom de leur groupe de musique ou du livre qu'elles essayent d'écrire. C'est systématiquement consternant ("Shadow of the Coloscopie") mais je crois que c'est voulu. En tout cas, je me suis bien marré.
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EdenA
Mangaversien·ne


Inscrit le : 07 Nov 2007

Message Posté le : 03/11/16 11:54    Sujet du message: Répondre en citant

Je viens de finir Sprite et....je ne sais pas trop quoi penser de cette fin.
Elle ne vire pas à la facilité et au happy ending et c'est plutôt agréable mais d'un autre côté, j'ai du mal à voir si elle était prévue en l'état, j'ai l'impression que certaines questions sont laissées sans réponse claire...

Il y a d'autres gens qui ont fini cette série ?
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 11/11/16 10:49    Sujet du message: Répondre en citant

Train☆Train T1 : Asahi rêve de suivre les traces de son père en devenant opérateur de train. A peine sorti du lycée, il est engagé par une compagnie ferroviaire et se retrouve affecté à une station du réseau. Mais une station bien particulière obéissant à ses propres codes.
Un manga que je souhaitais lire depuis que ses protagonistes étaient apparus dans un chapitre spécial de Princess Princess de Mikiyo Tsuda. Il faut dire que Eiki Eiki - l'auteur de Train☆Train - et elle partagent un lien fort qui ne se dément pas au fil des séries, puisqu'il leur arrive fréquemment d'écrire ensemble (récemment Love Stage) et qu'elles possèdent un style graphique très proche. Toujours dans l'ordre de la comparaison, si leur carrière se fait avant tout dans le BL, il leur arrive aussi d'oeuvrer dans le shôjo ; et c'est le cas avec Train☆Train, même si le physique très androgyne des personnages (justifié par le scénario) et certaines réflexions laissent peu de doute sur le passif de la mangaka. Après des années à attendre une chimérique sortie française, je viens de me tourner vers la version américaine en trois tomes.

A l'instar de Princess Princess, nous nous trouvons face à un titre avant tout à visée comique (même si légèrement moins drôle). L'histoire part d'un postulat absurde où une station ferroviaire serait tenue par les employés les plus attractifs de la compagnie, à tel point qu'ils possèdent tous leurs propres groupies. Malheureusement pour le très maladroit et enjoué Asahi, leurs caractéristiques ne se limitent pas à cela ; et aussi professionnels qu'ils puissent être au quotidien, ils ont aussi tous un côté bizarre prononcé, quand ils ne sont pas tout simplement à côté de la plaque. Comme la découverte de leur profil respectif fait parti du charme de ce premier tome, je n'en dirai pas plus pour vous laisser la surprise. Pour continuer le parallèle avec Princess Princess, les ressorts comiques sont globalement les mêmes, à savoir les personnalités décalées des protagonistes, les réactions forcément décalées elles-aussi de leurs admirateurs (et surtout admiratrices), et le décalage (là encore) entre le physique d'Asahi et ses aspirations. J'ai passé un bon moment et ai hâte de lire la suite.
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Gemini_
Mangaversien·ne


Inscrit le : 03 Fév 2011

Message Posté le : 18/11/16 22:50    Sujet du message: Répondre en citant

Chimamire Sukeban Chainsaw T4 : Après un troisième tome qui semblait devoir mettre fin à la série, celle-ci continue malgré tout (et apparemment encore au Japon). Problème : elle n'a plus grand chose à raconter, et tombe dans la facilité du "ah mais oui au fait on vous avait pas dit mais..." ; ce jusqu'à l'héroïne qui se remémore comme par hasard des informations qu'un autre personnage lui avait bien entendu expliqué hors-champ, histoire de nous faire croire que tout était planifié depuis le début. Je sens venir le ballet des menaces interchangeables et j'espère qu'une, dans le lot, arrivera à relancer l'intérêt du titre, lequel n'a décidément toujours pas réussi à tenir les promesses annoncées par l'auteur dans le premier chapitre. Le bandeau sur ce tome met en avant une filiation avec Go Nagai, et si j'ai déjà par le passé souligné cette influence, la comparaison fait toujours autant mal à Chimamire Sukeban Chainsaw. Cela reste amusant à lire, mais cette série arrive néanmoins à me frustrer : l'auteur pourrait aller tellement plus loin...
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Taliesin
Modératrice


Inscrit le : 01 Fév 2004

Message Posté le : 15/12/16 01:33    Sujet du message: La république du catch (Nicolas De Crécy) Répondre en citant



Quand Nicolas de Crécy se lance dans le manga par le biais de l'Ultra Jump, ça donne La république du catch. Le recueil est sorti en simultané en France et au Japon mais les couvertures ne sont clairement pas les mêmes. Pourquoi tant de haine?

Pour tout dire, j'ai toujours adoré le dessin de Nicolas de Crécy et cela ne fait pas exception ici. J'ai lu Période glaciaire et Journal d'un fantôme. Les deux titres m'ont été hermétique, je dois être incompatible avec l'auteur. Je laisserai encore une chance à Salvatore et au Bibendum Céleste.

Si les dessins de La république du catch sont toujours aussi beaux, l'histoire m'est juste passée entre les mains. Dés le début, je le sentais mal avec son héros minable, tout petit, qui aimerait connaître l'amour et les femmes ^^; . Mais la sauce ne prendra jamais, même si il y a un pianiste manchot (ou peut-être dans l'autre sens), une tête découpée sur roulettes ou un bébé gangster. Tout ce monde haut en couleur ne relève décidément pas l'intérêt de ce livre... L'histoire est creuse et plus ou moins prétexte à des courses poursuites qui m'ont bien ennuyé... les personnages sont creux aussi et que dire de cette fin?
_________________
Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais Très content
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Aniki
Mangaversien·ne


Inscrit le : 23 Nov 2003

Message Posté le : 21/12/16 16:35    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis d'accord avec toi. Jâ??aime beaucoup De Crécy mais je nâ??ai pas forcément compris lâ??intérêt de ce livre.
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 23/12/16 07:22    Sujet du message: Répondre en citant

Gun frontier 1 et 2 : voilà un titre que j'aurais aimé aimer : il dégage une ambiance sombre et violente très intéressante, le far-west est rarement exploré par les mangas et correspond bien à certaines valeurs de Matsumoto, Harlock et Tochiro (pas d'équivalent d'Emeraldas en revanche : Shinunora en est bien différente) sont en eux-même charismatiques et il est intéressant de les retrouver dans un univers autre que celui de l'espace futuriste mais ils ne sont pas non plus des copiés-collés de leurs homologues plus connus. Il y a bien quelques incohérences, comme Harlock qui est présenté comme étant d'origine européenne au début avant qu'il soit indiqué qu'il a aussi des origines japonaises, comme son ami ; mais ça reste un détail minime. L'alchimie entre les personnages principaux fonctionne bien. Chaque chapitre est une histoire indépendante avec une trame de fond qui, pour une fois chez Matsumoto, a une réelle conclusion... L'édition est plutôt de qualité, avec un beau papier, des pages couleurs au début de chacun des volumes et deux postfaces d'un scénariste japonais et du seiyu de Harlock.


Mais mais mais... Il y a un très gros problème, omniprésent et exaspérant. Ce sont les valeurs (de merde) du manga. Et qui sont celles de l'auteur qu'il nous assène à la fois par ses personnages principaux qui les partagent, par la morale des histoires et par ses conclusions de fin de chapitre (à la manière de Galaxy Express 999) ; les deux postfaces en rajoutent d'ailleurs une couche. On est donc constamment dans un éloge de la virilité et du mépris des femmes, bonnes à se faire violer (ce qui arrive à peu près à chaque chapitre) et incapables de comprendre les "vrais hommes" Mépris aussi du pacifisme : ceux qui refusent la violence sont présentés sans nuance comme des hypocrites et finissent toujours mal, avec une morale du type "ils l'ont bien mérité". Les héros, s'ils condamnent parfois le viol, ne valent pas mieux et le pratiquent aussi parfois comme dans un village où les femmes veulent faire la loi mais finissent par plier face à la volonté des héros ; ou lorsqu'ils retrouvent des enfants japonais dont une des compétences valorisées est de savoir violer les femmes (youpi !)


Le problème n'est pas que les faits ou les violences soient présents : dans l"ouest américain, on peut effectivement supposer que tout n'était pas rose, notamment pour les femmes et les non-WASP (les Japonais sont présentés comme des victimes mais l'auteur tient bien à les distinguer des autres "ethnies-races-nationalités" présentes à l'époque ; il y a de temps en temps des indiens, plutôt valorisés d'ailleurs car eux aussi de "vrais hommes" virils). Le problème vient pour moi de l'omniprésence de cette violence, notamment sexuelle,et surtout du fait que Matsumoto la valorise. Bref, malgré les qualités formelles et narratives de l'histoire, il est impossible de la conseiller.
_________________
Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.
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Therru
Mangaversien·ne


Inscrit le : 25 Avr 2007
Localisation : Liège

Message Posté le : 07/01/17 15:56    Sujet du message: Répondre en citant

Dream Team : La série ne cesse de me tenir en haleine à chaque volume et à chaque action. En fait, c'est probablement le seul manga sportif où je n'ai pas la moindre idée de la voie que va choisir l'auteur, tant il semble prendre une approche des plus réalistes à chaque détour, et donc d'autant plus imprévisible.

Des blessures avec un impact qui se poursuivent tout du long pour les personnages, des départs définitifs, des déceptions après déception, des drames personnels, des tensions dans l'équipe, une petite réussite qui est vite minimisée par une déroute, le chemin des personnages de "Dream Team" est semé d'embûches.

Ce que je trouve fascinant dans ce titre, c'est que contrairement à quasiment l'ensemble des séries shônen de ce type, l'auteur n'essaye pas de nous dire que si on s'entraîne suffisamment et si on y met assez de volonté, on réussira toujours à vaincre. Certes, à la fin de Slam Dunk, Shohoku ne devient pas le champion national et a perdu une fois face à Kainan durant les sélections, et le Japon perd face à l'Amérique dans "Eyeshield 21" et une fois face à Seibu durant le tournoi. Mais soit ces matchs ne sont pas montrés, soit une lueur de se qualifier réapparaît très vite, et la déception est vite effacée. Dans Dream Team, il y a cette tension constante et une vraie "culture de la défaite", où la victoire représente plus l'exception qu'une constante attendue. L'équipe est récente, les membres de fortes têtes avec leurs limitations et leurs doutes, et rien n'est jamais facile ou évident.

Surtout que, en face de l'équipe phare, leurs adversaires possèdent cette même volonté et cette même "légitimité" à la victoire, et l'auteur n'hésite pas à montrer en profondeur le passé et la soif de victoire des adversaires. Dès lors, qui encourager ? Qui "mérite" de prévaloir sur l'autre, sachant que tous ont traversé nombre d'épreuves ?

Cette approche "réaliste" (avec les quelques exagérations comiques de bon aloi) fait la force et la faiblesse du titre.
Force, parce que c'est un titre rafraîchissant faisant la part belle aux relations et aux évolutions personnelles des joueurs sur le terrain et dans leur vie personnelle.
Faiblesse, parce que c'est forcément beaucoup moins direct et immédiatement divertissant comme approche, et qu'il faut s'investir dans le devenir des personnages, faute de quoi les matchs perdront beaucoup de leur intérêts dans leurs enjeux.

Bref, une grande série, à la parution effrénée (cela fait longtemps que je n'avais pas eu de séries à parution bimestriel, voire quasi mensuelle puisque ce sont des volumes doubles), et qui se terminera certainement de façon abrupte avec les soucis de santé de l'auteur, mais que j'aurai pris grand plaisir à suivre tout du long, peu importe le final, ce qui est assez rare pour être souligné, parce que la série repose vraiment sur le voyage de l'équipe plus que sur la destination de leur voyage.
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kent
Mangaversien·ne


Inscrit le : 24 Jan 2003
Localisation : in ze kenthouse

Message Posté le : 07/01/17 17:01    Sujet du message: Répondre en citant

Pour Gun Frontier, quel est le lien entre Harlock et ce western? ça raconte quoi exactement, le passé de Harlock et de son ami ??
Pour Dream Team, sais t'on si avec 46 tomes en cours au japon on approche de la fin?
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