Petites chroniques Comics

[herbv]

J'ai eu l'occasion de lire quelques comic books ce WE, avec même du super-moule-burnes dans le lot.


J'avais remarqué les grandes qualités graphiques de cette couverture, ainsi que le texte de Michael disponible quelques messages auparavant, mais sans être intéressé par ce qu'il y avait derrière, étant donné que c'est 1) du Marvel, 2) édité par Panini, 3) Du super-moule-burnes concernant un personnage très secondaire à l'époque où je lisais les parutions Lug. J'ai profité d'un passage chez Key et d'un karaoké qui m'inintéressait totalement pour lire les deux tomes qui trainaient dans le coin. J'ai vraiment apprécié le premier volume, j'ai trouvé le deuxième bien trop fouillis à cause d'une narration bordélique. Graphiquement, ce n'est pas toujours très homogène, mais l'histoire est bien prenante. Je continuerai... en biblio (je vais pas acheter, faut pas déconner, hein !).


T. a décidé, devant l'absence de Preacher et de Cité 14 dans les bacs de la biblio de Port-Royal (ils sont plutôt BD grand public, là-bas), qu'il était temps que je lise du Hellboy. Et comme je suis plutôt du genre obéissant... En fait, c'est pas mal du tout, même si ça reste assez simplet, comme récit. Je connais mal Mignola, je n'ai pas souvenir d'avoir lu grand chose de lui et je n'ai jamais été très intéressé par son Å?uvre. Mais comme il faut que je fasse reculer les rives de mon ignorance en super-bouffoneries amerloques... Je continuerai !


Je continue la série avec un grand plaisir. J'avais lu sur un forum que les tomes devenaient de moins en moins bons, ce n'est pas l'impression que j'ai. Au contraire, j'aime beaucoup qu'on s'éloigne de la déconne pour aller vers un univers de plus en plus sombre, voire désespéré.


On s'approche vers la fin, j'aime beaucoup l'évolution de la série, même si les situations restent souvent trop exagérées et ne tiennent pas trop debout. En tout cas, le gros coup de mou est de l'histoire ancienne.
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Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair

[chopper]

A noter que Rising Star est disponible en VO en integrale pour 45$ environ chez amazon.

Herbv, que donne la traduction de Hawkeye ?
pas vue de choses choquantes?
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KRINEIN : La culture avec un K

http://manga-anime.krinein.com

[Key]

Fanboy un jour, fanboy toujours !

Oui j'ai craqué et je me suis pris le #1 de la nouvelle mini-série en comics de la série culte de Joss Whedon, Firefly/Serenity : Serenity, Leaves on the Wind.



L'intrigue se déroule 9 mois après le film Serenity. Pas de spoiler, pour ceux qui voudront découvrir la série et le film, mais dès les premières pages du #1, on rappelle les événements du film pour les nouveaux et les anciens fans. En gros, l'Alliance en veut beaucoup, mais beaucoup à Mal pour ce qui s'est passé sur Miranda (encore plus que d'habitude, c'est dire) et une certaine Résistance se monte contre l'Alliance et cherche à mettre Mal à sa tête. L'équipage de Mal, encore plus fauché que d'habitude, se cache et tente de survivre malgré les maigres opportunités de travail. Les fans du shipper "Malcolm x Inara" seront aux anges, tandis que ce qui attend Zoë depuis 9 mois arrive enfin (ceux qui savent comprendront).

Bref, un très très bon premier chapitre d'introduction, qui nous remet bien dans le bain. J'ai été ravi de retrouver tout l'équipage (moins les disparus) même si un membre manque à l'appel (mais qu'on se rassure, on le voir à la fin du chapitre, plus en forme que jamais et égal à lui-même). Pas vraiment de mise en avant des personnages, mais la trame est posée. L'histoire semble être sur de bonnes voies (c'est Zack Whedon, le frère de Joss, qui est aux manettes).

Les dessins sont sympas sans plus : c'est relativement correct, mais je n'arrive pas à reconnaitre les personnages (heureusement, qu'ils ne se changent jamais). Ce n'est vraiment pas l'atout premier de cette série.

En résumé : très bon premier numéro d'une mini-série (en 6 chapitres) qui fait plaisir 9 ans après le film (et oui, déjà !). Cette mini-série n'intéressera pas grand-monde sur ce forum, je le sens bien, mais je voulais partager mon enthousiasme et ma joie de revenir dans l'univers de Firefly
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Sheldon: Why are you crying?
Penny: Because I'm stupid!
Sheldon: Well, that's no reason to cry. One cries because one is sad. For example, I cry because others are stupid, and that makes me sad.

[herbv]

Tu aimes vraiment toutes les amerloqueries, Key .

Comme je viens de l'écrire dans un commentaire sur AfterMangaverse, cela a pour effet que je ne tiens jamais compte de ton avis

Pourtant, il arrive que je sois d'accord avec toi, la preuve :


J'ai vraiment beaucoup apprécié ce premier tome. Il va falloir que je lise la suite, et vite, surtout que la chronique de Morgan amplifie furieusement cette envie !


� par ça, j'ai continué à lire The Goon. Si le tome 9 est en net recul, le tome 10 est une véritable catastrophe. Aïe aïe aïe pour la suite...


Je croyais prendre le tome 2 de la série (le vrai tome 1 étant le 4) et, en fait, j'ai pris la première des trois compilations d'histoires hommages. En plus, il est très moyen. Je suis tout perdu, moi... Du coup, je ne sais toujours pas si la série est si géniale que cela...
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Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair

[michael]

Hop, trucs Marvel du mois (qui m'intéressent du moins, mais de moins en moins...)


Avengers Universe 8

Thor est de retour ! Même quand Aaron et Ribic donnent un peu l'impression de faire durer, ils font ça avec tellement de talent que c'est toujours un régal à la lecture. C'est clairement la série Marvel Now qui se maintient le mieux sur la durée. Car oui, le reste de la revue ne vole pas bien haut...
(Un peu lassé de rédiger du blabla qui se ressemble au fil des mois sur chaque épisode, je vais à l'essentiel : )
Avengers / Captain Marvel : Beau mais chiant et mal écrit.
Hulk : Anecdotique / médiocre.
The Fearless Defenders : Pathétique.
Captain America : Absent (oui, encore).
Le dieu nordique porte encore le mag sur ses épaules... Résistera-t-il longtemps alors que la lassitude pointe sérieusement ? A suivre.


Spider-man 8

C'est bien de vouloir exploiter son concept jusqu'au bout monsieur Slott mais n'est-il pas un tantinet excessif de mettre votre Spider-man "supérieur" à la tête d'une milice qui prend d'assaut la tour de Shadowland à l'aide de robots géants armés de mitrailleuses qui sulfatent à tout va ? ... Pour ensuite le faire acclamer par la foule alors qu'il est plus flippant qu'un super-vilain (nouveau costume stylé en passant) ? J'ai trouvé qu'on sombrait dans le ridicule personnellement.
Le deuxième épisode remonte un peu le niveau avec Spidey/Otto qui règle ses comptes au Super Bouffon, sans milice ni robots.
Le reste est irrégulier, Superior Spider-man Team-up légèrement meilleur que le mauvais Scarlet Spider, mais fait tout de même office de remplissage.
Encore un mois de disette...


X-men 8

Alors que le niveau des séries Marvel Now est déjà sacrément redescendu après même pas un an de parution, il est bon de constater que Bendis se maintient plutôt bien...
Un esprit "ado en fleur" flotte sur les All new, mais avec une telle qualité tout du long de l'épisode, ça ne me dérange pas du tout. Les Uncanny enchaînent bonnes séquences d'entrainement, dialogues ciselés et scènes fortes, mais ça vire à la baston vide sur la deuxième partie...
Par contre je me suis planté dans mon pronostic de sommaire et nous avons deux épisodes de Cable & X-Force longuets, peu intéressants et même un tantinet ridicules (le remède pour sauver Cable : une lame au travers du front !) pour compléter la revue... Qui du coup est sympa, sans plus, en ce mois en berne.
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"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[Key]

Quant à moi, j'ai été déçu par X-Men 8, que j'ai trouvé particulièrement creux et vide. Les histoires d'ado, mouais bof, j'ai trouvé les Uncanny illisibles et trop bavards. Et les histoires de Cable et Hope pas franchement passionnantes. Bref déçu, le père Key !

Sinon il faudrait que je passe un peu plus que 3 minutes et 140 caractères pour vous dire à quel point les Légendes de la Garde sont absolument fantastiques ! Mais bon je passe trop de temps sur mes nouveaux jouets (Bravely Default sur 2DS et mon nouveau blog). Mais promis je vous en reparle s'il y a des gens intéressés !
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Sheldon: Why are you crying?
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[Key]

Les Légendes de la Garde (ou en VO Mouse Guard qui est un titre plus explicite) est une série de comics écrit et dessiné par David Petersen.



Les deux premiers volumes (je n'ai pas encore pu lire le 3e qui est une prequel) racontent les aventures durant l'automne et l'hiver 1152, quelques années après une guerre terribles contre les Furets, de la Garde, une milice de Souris, chargée de la sécurité de la communauté des souris contre leurs nombreux ennemis.

Sous ses dehors simplistes (une bande de souris avec des épées) et enfantins, c'est un récit unique que nous conte David Petersen à travers des illustrations splendides et une histoire passionnante faite à coups de trahison, de moments de bravoure et de souffle épique. L'univers est d'une très grande richesse et loin d'être manichéen. On s'attache très vite à ces Souris qui doivent affronter des dangers à la fois de la nature, venant des prédateurs mais aussi à l'intérieur de leur communauté. Les dessins sont absolument sublimes, je suis devenu complètement fan du trait de Petersen et des décors qu'il dessine.

Cette BD est clairement mon gros coup de coeur en ce début d'années et j'ai un peu honte de découvrir ce chef-d'oeuvre que maintenant.
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[Gemini_]

Urban Comics ne prévoit pas le prochain Batwoman avant Décembre, soit près d'un an et demi après la sortie américaine. Je crois que l'éditeur a voulu publier trop de choses, et les séries à suivre qui ne rencontrent pas un public suffisant en pâtissent. De mon côté, je vais sans doute passer à la VO pour les quelques titres du New 52 que je suivais chez eux
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- Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à  "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon !

[herbv]

Je suis en train de lire un Batwoman par petits morceaux (espacés) en "lecture debout" chez Pulp's. Je dois dire que c'est pas mal du tout, malgré une lecture hachée qui nuit fortement au ressenti.



� part ça, je suis en plein dans Locke & Key. La série fonctionne vraiment très bien sur moi, j'adooore malgré un dessin un peu trop amerloque à mon goût !
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Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair

[Taliesin]

Je vois que tu es accroc aussi Herbv . Il faudra que j'emprunte le volume 3 un jour car le volume 2 ne m'avait pas trop plu au niveau des personnages. J'adorais suivre Bode dans le volume 1.

Pour ma part, je continue de lire tout ce qui traîne chez moi depuis des années. Et ce mois-ci, je suis sur pas mal de comics donc.

Doom Patrol #64-87, run de Rachel Pollack

Ce run suit celui de Grant Morrison qui fut excellent (et qui apportait une conclusion). Les épisodes ne sont jamais sortis en recueils, mais la curiosité m'a poussé à acheter un lot pas trop cher. Le départ de Morrison a laissé amers de nombreux fans, et cela se ressent donc dans le courrier des lecteurs. J'adore cet espace avec un retour des lecteurs à la rédaction. Ce qui fait aussi marrer, ce sont les pubs datant du début des années 90, notamment des affiches de films qui font "cool" .

Le début du run commence de manière douloureuse pour la pauvre Dorothy, seule membresse restante de la Doom Patrol. Une partie est décédée, une autre a rejoint Danny the Street. On voit ainsi la difficulté de vivre au quotidien en temps que monstre de foire (Dorothy a un visage simiesque et une imagination qui se matérialise), surtout à l'âge de l'adolescence. La suite voit des membres de la Doom Patrol la rejoindre, en l'occurrence Cliff Steele et Niles Caulder ressucité. Ce dernier a une particularité: il peut désormais vivre en tant que tête coupée dans un bac de glaçons, ce qui occasionne pas mal de moments comiques quand il réclame du milkshake au chocolat, ou encore, le fameux jeu de mots "this is Niles Caulder, the head of the Doom Patrol" haha. Beaucoup regrettent l'absence de Crazy Jane ou encore Rebis (courrier des lecteurs, et ce, jusqu'aux derniers épisodes ). Rachel Pollack commence le run en reprenant un peu ce qui attirait le public fan de Morrison: l'étrangeté des histoires. Pour ma part, je n'ai pas tout compris aux premiers épisodes. Pollack finit par prendre ses marques par la suite, après l'emménagement de l'équipe dans une maison hantée par des personnes mortes lors de rapports sexuels où vivent des personnages bandés "bandage people".

Une autre membresse rejoint l'équipe: Kate, une femme trans ayant des pouvoirs. Ce personnage connaît, d'après les retours courrier, pas mal de popularité dans le sens où Pollack parvient à introduire une personne trans sans qu'elle ne soit comique. Pollack semble avoir beaucoup de sympathie pour Dorothy, ce personnage peu développé par Morrison prend forme sous sa plume. Le run de Pollack s'intéresse plus aux personnages que celui de Morrison, qui partait plus dans des envolées aux accents vraiment étranges et décalés. Des relations se tissent parmi les membres, entre Kate et Cliff, entre Cliff et Dorothy aussi. On voit une équipe solidaire avec le temps. Pollack revient aussi sur le Pentagone dans le dernier épisode, le tout teinté d'accent de fin du monde avec la cabbale, et se termine de manière très abrupte.

Je ne saurais comment dire en quoi, mais j'ai trouvé les épisodes intéressants et c'est dommage que Pollack n'ait pas eu la chance de continuer. Elle a dû quitter le navire car la série ne vendait plus, au bout du numéro 87. On peut le voir au niveau des couvertures, je trouve qu'elles sont de plus en plus laides au fur et à mesure qu'on avance dans la série (la plus belle étant quand même celle avec Niles Caulder ). On peut citer, parmi les dessinateurs de la série, une certaine Linda Medley. Je trouve son style assez bizarre sur cette série.


The Finder Library Volume 1 de Carla Speed McNeil



Un titre dont la couverture, et le titre m'intriguaient depuis longtemps. Je l'ai acheté suite à, je suppose, une erreur d'Amazon qui affichait seulement 6� pour ce pavé de 600 pages. Et puis j'ai eu la flemme de le lire depuis bien deux ans je pense (croyez-moi c'est mastoc!).

Finder est une série célèbre dans les comics indé datant du milieu des années 90. Pendant longtemps en auto édition, Carla Speed McNeil a fini par signer avec Dark Horse. Ce qui a donné la sortie de 2 intégrales de 600 pages (si ce n'est plus) comportant les premiers épisodes. Dernièrement, le TPB Voices est sorti chez Dark Horse. Le volume 1 regroupe 22 épisodes. La série est toujours en cours. McNeil décrit sa série comme étant de la SF aborigène.

C'est difficile de résumer Finder. L'intrigue (enfin, si on peut dire ça comme ça...) se passe dans un futur lointain. Les villes sont géantes et sous des domes où tout est réglé (il y fait toujours jour, il n'y a pas de pluie, etc...). En même temps, certaines personnes habitent aussi hors des domes. Il y a plein d'espèces cohabitant (comme les Nyima qui sont des lionnes antropomorphes pour les femelles, des lions chez les mâles, ou des centaures) mais la société est très cloisonnée dans la mesure où chacun habite avec son clan. Les clans sont divers, on parle surtout des Medawar et des Llaverac dans ce premier volume. Le personnage qu'on suit, qui n'est pas vraiment le "héros", mais qui lie tous les épisodes, est Jaeger. Lui est métisse et donc marginal dans cette société.

Jaeger a la particularité d'être un "sin-eater", il lave les péchés des personnes avant de mourir, et absorbe leur culpabilité. Mais en même temps, il fait partie d'une société secrète appelée Finder. Il est totalement libre, n'a aucune attache, et est proche de la famille Grosvenor chez qui il s'arrête de temps à autre. Cette famille est particulière car elle-même hors des clans: Emma, femme Llaverac, s'étant mariée à un Medawar. Emma vit seule avec ses 3 filles (dont une est en biologiquement un garçon) et semble vouloir échapper à son mari. De ce que l'on finit par comprendre, c'est ce mariage entre deux membres de clans différents qui résulte d'une incompréhension culturelle, et qui hante encore les enfants. C'est l'intrigue de la première partie, Sin-Eater.

Dans la seconde partie intitulée King of the Cats, il n'est nul question des Grosvenor. Jaeger est seul et va travailler dans un parc d'attractions ressemblant à une sorte de Disney. Il y retrouve des personnes appartenant au même clan que sa mère. On voit le mal qu'il y a pour une personne comme lui à s'intégrer, pas dans un clan au premier regard, jamais comme il faut, trop marginal, pas dans une case. Un conflit oppose les Nyiima et les membres de son clan.

La dernière partie s'intitule Talisman et porte sur la petite puînée des Grosvenor, Marcie. Celle-ci est à la recherche d'un livre qu'elle aime depuis son enfance. Car il s'agit d'une société dans laquelle tout est numérisé, et où les gens ne conservent plus de livres. Et ce livre qu'elle aimait tant, et que Jaeger lui lisait, a disparu lorsqu'elle était petite.

Comme on peut le voir, aucune des histoires ne se ressemble. Il n'y a pas non plus de véritable fil rouge, si ce n'est l'univers. C'est difficile à résumer et même à suivre, car McNeil n'explique rien. Dés le début, on entre dans l'univers de Finder sans aucun préambule. On reçoit les informations ou on les devine. Ou encore, on va voir les notes de page. Et celles-ci sont nombreuses... Habituellement, je n'en lis pas ou rarement. Mais au moment où j'ai commencé à en lire, j'ai compris qu'il fallait les lire. En fait, tout ce qui n'est pas expliqué dans les planches l'est dans les notes, à savoir les clans et certaines habitudes culturelles! Comme les Llaverac qui ont tous une apparence féminine (et qui font croire que c'est ainsi!), alors qu'il y a bien des hommes (qui ont des seins). Ca donne une narration exigente et pas toujours facile à suivre, j'ai mis plus de 100 pages à comprendre réellement l'histoire du premier arc... Au début j'ai cru que c'était peut-être dû à l'anglais, mais en fait, c'était bien la narration car au fond, rien de difficile dans la langue.

L'univers est riche, foisonnant, intriguant mais surtout super intéressant. J'ai eu du mal à décrocher une fois le livre ouvert. McNeil absorbe son public dans son monde, tout simplement. C'est fascinant. J'ai eu beaucoup de mal à comprendre et je pense relire (un jour) ce volume, mais ça vaut vraiment le coup d'essayer. La dernière histoire, Talisman, est beaucoup plus facile à comprendre et peut se lire, même sans avoir lu le début. Je cherchais une oeuvre de fantasy (enfin, même si c'est de la SF), quelque chose entre Bone et The Sandman, mais ce n'est finalement pas tout à fait ce que propose McNeil. C'est juste tellement personnel... Et ça aborde énormément de choses, au niveau de la société, de la famille, du sexisme, du racisme, de la puberté. Le "héros", Jaeger, est difficilement attachant à mes yeux, trop libre, beaucoup trop "sans attache". Mais également conscient au final, vrai, et surtout libre, entier.

Je ne sais que dire de plus en fait, c'est décousu au final. Mais vraiment à essayer . J'aimerais beaucoup lire la suite un jour (quand j'aurai fini tout ce qui est chez moi u_u ).


The Unwritten volume 1: Tommy Taylor and the Bogus Identity



La dernière série de Mike Carey chez Vertigo, avec Peter Cross aux dessins. Le même duo que Lucifer, spin-off de Sandman, toujours inédit ici, et que j'avais beaucoup aimé (même si je n'ai aucun souvenir peut-être un peu lu à la va-vite aussi). Série toujours en cours (9ème TPB à venir), et qui a connu dernièrement un crossover avec Fables dont la fin a donné lieu à une re-numérotation. De ce que j'ai compris, il y aura 12 épisodes pour ce "final". D'ailleurs, c'est aussi suite à cela que j'ai vu que Fables terminerait peut-être en 2015 (?).

Tommy Taylor est le héros d'une saga de fantasy très semblable à Harry Potter, et provoquant le même type d'engouement. Thomas Taylor est aussi, dans la vie réelle, le fils de Wilson Taylor, l'auteur de la dite saga. Wilson Taylor a écrit 13 volumes dont la fin est mystérieuse et souvent interprétée par les fans. Depuis, Wilson Taylor a disparu (pas un euphémisme pour dire qu'il est mort). Tom n'a hérité de rien, et survit comme il peut, en faisant des apparitions publiques dans des conventions notamment. En même temps, le jour où un scandale éclate sur ses origines, Tom commence à avoir des doutes sur sa propre existence. Et s'il était réellement Tommy Taylor, le personnage de fiction? D'autant plus que des ennemis commencent à vouloir mettre la main sur lui...

Voilà un volume que je laissais dormir depuis super longtemps chez moi. Je l'ai acheté, enthousiaste, et je l'ai reçu, beaucoup moins enthousiaste. La faute aux dessins que je trouve fades (un peu à la Fables) et au papier glacé inhabituel dans les TPBs de Vertigo, donnant des couleurs qui ne vont pas avec le dessin. Puis finalement, l'envie et la curiosité sont revenues. Et verdict? J'ai adoré ce volume. Prenant, mystérieux, curieux, on a hâte de lire la suite et de voir comment l'univers va être cosntruit par Carey. Le tout prend une réflexion sur les histoires, la force de celles-ci et la création littéraire. Carey s'amuse avec la littérature, et le dernier épisode du volume se penche sur la vie de Rudyard Kipling, également approché par ce mystérieux ennemi. Au niveau des dessins, les couvertures de Yuko Shimizu me plaisent beaucoup, et on ne peut qu'être déçu en voyant les planches de Cross. Son dessin est plus fade à mes yeux, mais cela n'est vrai que pour les moments de la vie réelle. En fait, dés que Cross se met aux illustrations sur l'univers de Tommy Taylor, les dessins sont mis en valeur par une couleur très chaleureuse. De même pour la vie de Kipling, où le trait fin sied à l'histoire, et surtout, les couleurs sépia donnent clairement vie aux dessins.

Tout ceci m'a donné envie de revenir sur les comics. Je songe depuis longtemps à commencer Queen & Country (j'adore le format Definitive Collection), Kane de Paul Grist ou encore, The Invisibles de Morrison (même si le peu que j'ai lu en VF chez Panini m'avait fait peur), de replonger sur Gotham Central en VO un jour. Mais surtout, de lire la suite de The Unwritten ainsi que Finder. Ah! J'aimerais beaucoup relire Légendes de la Garde car je n'avais vraiment pas accroché il y a quelques années. Pourtant j'étais enthousiaste vraiment le sentiment d'être passée à côté!
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[aoshi85]

Hello je pourrai avoir un petit retour sur Scalped ?!
Le format me plait bien, le contexte aussi par contre j'ai peur que le récit ne soit dénué de messages. Je sais que c'est très emprunt de noirceur (vertigo oblige) mais j'ai peur qu'au fil du récit aucun partie pris n'émerge vraiment, de ne pas ressentir un message des auteurs. Bref j'ai pas envie de lire une série au récit dark comme un zombie et au final ne rien retenir.
A côté il y a Transmet qui me fait de lâ??Å?il et quelques Batman, mais j'attends plus tard.

[kent]

Depuis que j'ai commence la lecture des Batman, tous ceux qui sont sortis me font de l'oeil... y'a t'il du "non, cette lecture est très dispensable"?
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Si je meurs, embrasses moi!
Si tu meurs je te rejoindrai
Ma collection :

[Gemini_]

aoshi >> J'ai lu les deux premiers tomes de Scalped - je compte lire la suite - mais pour l'instant, nous sommes plus dans du cynisme et du pessimisme, avec en toile de fond une communauté indienne qui se laisse mourir ou se comporte en caïd de la pire espèce. Pas vraiment de message jusque-là.

kent >> Je ne suis pas trop ce qui est sorti chez Urban, mais tu peux déjà te demander quels sont les indispensables. Ce à quoi je répondrai : Year One, Dark Knight Returns, Killing Joke, les histoires de Jeph Loeb - Long Halloween, Dark Victory, Hush,... - et Death in the Family. Le reste est forcément moins indispensable. Mais j'avoue être curieux quant à Emperor Joker (qui avait donné un excellent épisode de The Brave & The Bold).
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- Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à  "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon !

[Cyril]

Il faudrait aussi ajouter les Grant Morrison (qui demandent quand même à la base une bonne connaissance du personnage). Je suis moins enthousiaste pour l'anthologie de Batman : elle permet bien de découvrir les différentes facettes du personnage mais je trouve que pas mal d'histoires sont assez moyennes (voire médiocres pour certaines), notamment celles d'avant les années 70.

[kent]

Avez vous lu et recommandez vous aussi "Des ombres dans la nuit"?
Pour Grant Morrisson, si on veut enchainer avec les New 52? ça me semble pas mal effectivement mais quand je lis les résumés...ça me fait très peur....
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