Dernières lectures

[Taliesin]

Je n'ai pas lu Les gouttes de dieu, mais vu ce que je lis dessus, soit, divertissant mais sans aller plus loin, je n'ai pas eu envie. Sans parler du nombre de volumes, le côté plébiscité car "cocorico on parle de vin" (oui esprit fermé) ou encore les dessins, très beaux, bien exécutés, mais super lisses à mes yeux.

Pour répondre à propos de Chihayafuru, je n'en ai lu que 2 volumes. C'est encore une fois super prenant, bien rythmé, très facile à lire, avec des dessins très jolis aussi. Bref, ça a tout pour réussir et c'est grand public, n'importe qui peut accrocher. Mais pour ma part, je n'y ai vu que cela. Pas d'ambiance poétique et "culturelle", pas de lenteur, ça va plutôt à 100 à l'heure. Alors on se pose peut-être dans les volumes 3 et 4 mais je ne les ai pas encore lus. Si c'est pour y retrouver un peu de Hikaru No Go, je dirais que ce n'est pas la peine. Mais tente quand même le coup, car beaucoup de gens adorent vraiment. C'est peut-être moi qui n'ai pas de bol actuellement, à ne pas aimer plus que cela Saga, Steel Ball Run (mais paraît qu'après le volume 6 c'est la fête du slip ), Daytripper, Le NAO de Brown ou Locke & Key. Je ne me considère pas très bon conseil pour le coup.
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[Spawn]

Merci pour vos conseils ils me sont precieux. Je vais debuter Chihayafuru.

Pour les goutes de dieux un element a retenu mon attention le coté repetitif qui passe lors d'une lecture tout les 2 mois a chaque sortie de volume. Mais dans mon cas ayant 30 volumes de retard j'aurai peur de faire rapidement overdose si la construction narrative est constamment la meme. Et puis ces series interminables .... Chihayafuru devrait plus me convenir dans son statut actuel : juste 6 volumes de sortie à rattraper
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Le Go est sans fin.
on ne peut qu'y avancer pas à pas, recherchant la lumiere.
Le labyrinthe du go me tient pour toujours.
Je n'ai pas encore atteint le coup divin...

[Abby]

Moon Child (Tsuki no ko) de Reiko Shimizu:

J'ai un peu galéré pour trouver les 13 tomes parus en anglais chez CMX (certains m'ont coûté le double du neuf -___-), mais je ne regrette pas. ^^

D'abord parce qu'en grande fan de Reiko Shimizu, je ne pouvais pas passer à côté de cette série sortie dans nos contrées, d'autant plus que c'est en anglais que je lis presque couramment!

Ensuite parce que vu le four que sont en train de faire The Top Secret et Princesse Kaguya chez nous, c'est complètement mort à mon avis pour qu'un éditeur français licencie ses autres titres chez nous...
Quoique, depuis que Glénat a sorti l'anthologie de Moto Hagio, je garde un espoir pour le shôjô rétro des années 80 >.< (si un éditeur me lit, je veux absolument lire les aventures de Jack et Elena de Reiko Shimizu!!!! *.*)

Au cours de ma lecture mon avis a un peu évolué, je trouvais le titre mal dosé au départ, entre le fantastique, la romance et le thriller, mais les derniers tomes, excellents, remontent grandement le titre, avec une fin faussement ouverte que j'ai beaucoup aimée.
Je me rends compte aussi que c'est la première fois que je lis la fin d'une histoire de Reiko Shimizu (vu que ses deux séries citées plus haut sont toujours en cours chez nous), ça me rassure sur sa capacité à boucler ses histoires aux scénarios complexes et ambitieux. XD

Malgré quelques petits trous dans l'intrigue (on aurait aimé en savoir plus sur tel ou tel personnage secondaire), l'intrigue globale de Tsuki no Ko se tient très bien, ça me donne déjà envie de tout relire depuis le début, maintenant que je connais la fin!

Enfin bref ^^
Vous trouverez mes critiques tome par tome sur MS si ça intéresse quelqu'un.

Est-ce que quelqu'un d'autre a déjà lu ce titre?
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Mon blog et mon forum sur Clamp (mais pas que ^^)

Rêve d'atteindre la fin de Princesse Kaguya et d'Ane no Kekkon...

[Taliesin]

Je l'ai lu il y a quelques années . Félicitations de les avoir trouvés tous, à l'époque déjà c'était bien galère!!! J'ai dû faire plusieurs sites, même en allemand.

Pour ma part, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher. Pendant 5 volumes je dirais, je n'étais pas du tout dedans. Le coup de la transformation, le milieu de la danse qui fait beaucoup trop années 80 (le dessin, en revanche, était déjà très joli!), et puis la narration. Je trouvais les personnages assez peu intéressantes, entre Arthur je crois, puis encore plus Benjamin qui devient super belle.

C'est sur la deuxième moitié, je dirais à partir du voyage en Russie que j'ai commencé à aimer. Ceci dit, cette série est très étrange, mais déjà intéressante . Je me dis que Shimizu a un truc avec la lune . La fin est clairement intéressante je suis d'accord!

Je pense qu'il est trop "tôt" pour le shôjo des années 80 en vintage. Il y a déjà les années 70 dont la présence est déjà minime dans le paysage manga français . Moi aussi j'aimerais beaucoup lire les aventures de Jack et Helena . J'ai déjà hésité à les acheter en chinois mais vu la disponibilité -__- .

J'ai lu la fin de Princesse Kaguya et je l'ai trouvée super .

Janvier pour le volume 11 de The Top Secret!!! Je souhaite que le 12 sorte aussi en 2014 .
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[Abby]

[Taliesin]

Utsubora de Asumiko Nakamura. Editions Vertical (anglais). Environ 11â?¬.

J'entendais beaucoup de bien à propos de la mangaka Asumiko Nakamura, connue pour ses boys love, de la part d'autres fans de Fumi Yoshinaga, est em et Natsume Ono. C'est donc une auteure qui m'intriguait déjà. Et puis il y a aussi eu beaucoup de bons échos à propos de Utsubora outre-Atlantique, mais aussi par chez nous. C'est d'ailleurs cet avis, de la part d'un non-fujoshi, qui m'aura fait succomber. Parce que c'est simple, je n'aimais vraiment pas le trait de Nakamura, même s'il avait vraiment quelque chose d'unique. Notons que Taifu sort en janvier un boys love de Nakamura.

Utsubora n'est pas un boys love mais un seinen, prépublié dans Erotics F chez Ohta Shuppan. Sorti en 2 volumes au Japon, Vertical a réuni la totalité de l'histoire en un seul volume bien épais. La reliure est souple et le tout est donc très agréable à tenir. La couverture, sur fond blanc, est du plus bel effet. Pas de jaquette, comme d'habitude, et format "seinen", donc une espèce de gros bloc quand on reçoit le livre.

Nakamura s'intéresse dans cette histoire au monde de la littérature. Le héros est un homme d'âge mur et romancier très célèbre. Alors en panne d'inspiration depuis plusieurs années, sa dernière Å?uvre en prépublication est un succès, les critiques parlant même d'un renouveau de l'auteur. Pendant que le public est en pleine attente du prochain chapitre, une jeune femme liée se suicide, et la police remonte la piste par son portable, l'auteur étant la dernière personne sur la liste d'appels. On apprend que le romancier à succès à plagié cette fille. Mais surtout, une femme mystérieuse fait son apparition, la sÅ?ur jumelle de la défunte, qui commence une liaison teintée de chantages avec le héros.

Une histoire étrange, pleine de suspense, avec une superbe mise en scène, le tout sublimé par le dessin très particulier de Nakamura. L'ambiance y est géniale, Nakamura parvenant à être captivante, tout en instillant une atmosphère clairement charnelle et sensuelle. Les corps minces, le dessin particulier ne donnent pas envie au premier Å?il, mais finalement, cela participe grandement à l'histoire. L'effet de mise en abyme est aussi très intéressant, le parallèle entre littérature et monde du manga, la relation à l'éditeur aussi (parfois amant, comme dans un entretien d'un numéro de 10 000 Images). La narration est vraiment quelque chose que Nakamura maîtrise, jouant sur les flashbacks. Nakamura a un style bien à elle, et je me demande ce que peuvent donc donner ses autres manga. Je ne saurais que dire, à part vous conseiller d'essayer de lire cette merveille. C'est clairement un de mes grands coups de cÅ?ur de cette année... Cet article en parle bien mieux que moi. Je n'arrive pas à être très inspirée mais ce manga m'a enthousiasmée plus que de raison
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[kent]

Naruto 58 à 60:
Voici clairement une série que je pensais revendre et la lecture de ces 3 derniers tomes m'a fait dire "non". Non ou en tout cas pas avant la fin de la série qui s'est finalement bien bonnifié. J'ai été conquis à sa lecture et j'ai passé un super moment. Y'a pas de nekketsu mais y'a du surpower-up par contre lol. Toutefois, ça s'enchaine bien. Franchement, je suis rebluffé par cette série. La nouvelle concernant Tobi m'a scié autant que les persos ! Hâte même d'avoir la suite entre les mains.

Princesse Kaguya 6 à 10: Encore une fois, j'éprouve les mêmes sensations à lire cette histoire qu'avec Angel Sanctuary. Ces shojo d'aventure sont un peu dingues et sont clairement romancées juste comme il faut pour moi. J'aime énormément. Par contre, depuis l'arrivée de l'histoire centrée sur Akira, j'ai vraiment hâte d'avoir plus d'infos sur les autres.
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Si je meurs, embrasses moi!
Si tu meurs je te rejoindrai
Ma collection :

[Gemini_]

Prophecy : Série finie en 3 volumes. Au moins, avec Tetsuya Tsutsui, les titres sont courts - et représentent donc un faible investissement. Autre constante : l'auteur continue à tout miser sur le thriller, et sur des thèmes faussement provocants et/ou faussement réactionnaires. Du Ki-oon 100% pur jus, l'éditeur et lui se sont décidément bien trouvé.
L'histoire : un groupe de cyber-terroristes sèment la pagaille sur la toile, en s'en prenant IRL aux responsables d'actes sur internet qu'ils considèrent comme répréhensibles. Unis sous l'identité de Paperboy, ils sont pourchassés par une inspectrice de police déterminée.
Ce qu'il faut reconnaitre à Tetsuya Tsutsui, c'est qu'il sait écrire des récits au rythme nerveux, et c'est ce qui leur permet de fonctionner, en dépit du caractère parfaitement artificiel de la réflexion qu'il prétend mener. Une lecture donc typique de l'éditeur, mais dans ce que celui-ci peut proposer de meilleur : c'est bien fait, haletant, pas mémorable mais divertissant, et cela demande une faible implication du lecteur. Quitte à en lire un de temps en temps, autant choisir les titres ce mangaka ; sauf peut-être Manhole, qui malgré un thème plus intéressant que dans ses autres séries, s'avère moins prenant.
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- Tu es critique. Cela signifie que tu dois classer les films sur une échelle qui va de "bon" à "excellent".
- Et si je n'ai pas aimé ?
- Ça correspond à bon !

[Cyril]

Tora et Okami 1 : après Glénat et Kana, le nouveau manga de Yoko Kamio sort cette fois chez Panini. Mii est une lycéenne orpheline, élevée par sa grand-mère et dont la particularité principale est d'être fan de shonen-aï et auteur de fanfictions de ce genre. Un jour, dans le restaurant familial, elle croise 2 beaux jeunes hommes sur lesquels elle se fait rapidement des films. Mais elle va aussi découvrir d'autres aspects de leurs personnalités.

Le manga fait 6 tomes : au moins, pour ceux qui n'ont pas aimé le côté soapesque d'Hana Yori Dango (ce qui n'est pas mon cas ; je suis d'ailleurs en train de relire la série), ils ne se lasseront pas. Car l'histoire semble très classique avec son traditionnel triangle amoureux qui pointe assez vite. On a aussi, comme souvent avec l'auteur, une histoire d'ijime. Mais il n'y a pas de thèmes aussi marquants que dans Cat Street. De ce fait, je suis un peu déçu. Mais Yoko Kamio reste une excellente mangaka et ce premier volume est plaisant à lire, avec des personnages attachants et de nombreux passages très drôles, notamment lorsque Mii se fait des délires shônen-aï (au passage, la mangaka dit qu'elle a fait des mangas de ce genre ; je serais curieux de les découvrir).
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Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.

[Abby]

[Taliesin]

@Abby: Tout le plaisir est pour moi ! J'avais hésité à écrire un avis dessus sur le forum vu que le manga n'est pas sorti en France. En plus, ta chronique a de la visibilité et donnera envie à d'autres lecteurs et lectrices
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[Cyril]

Eureka : j'ai été plutôt déçu par ce manga historique sur la conquête de Syracuse par les Romains dans le cadre des guerres puniques. D'abord, les dessins ne sont pas très attrayants, je ne leur trouve ni beauté, ni originalité, ni dynamisme (par ailleurs, la mauvaise qualité du papier n'aide pas). Ensuite, l'intrigue est classique, avec un "jeune premier" qui, comme Angelo dans Cesare, nous permet de découvrir les conflits politiques et le rôle d'Archimède ; mais surtout elle va trop vite puisque tout tient sur un seul tome, ce qui empêche de s'intéresser aux personnages, malgré quelques moments sympathiques (la scène avec les miroirs et les femmes de Syracuse), ou de développer des intrigues politiques un peu complexes. Un manga vite lu, vite oublié.
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Les chats, ils dépensent leur pognon au baby-foot, ils passent leur temps à fumer des pétards et à grimper au plafond. Les chats, c'est vraiment des branleurs. C'était un message du CCC, le Comité Contre les Chats.

[Taliesin]

Tiens, tu n'es pas le premier déçu par Eureka!, il y a aussi Gemini.

Pour ma part, j'ai lu de nombreuses choses ces derniers temps, mais je n'arrivais pas à en parler... je vais quand même essayer.


Pet Shop of Horrors de Matsuri Akino, 10 volumes (disponibles chez Tokyopop en anglais et en allemand, mais certains sont devenus très rares depuis)

Il s'agit d'une série fantastique de la deuxième moitié des années 90 ayant eu beaucoup de succès, ce qui lui a valu une suite et une adaptation animée sous forme d'OAV. Matsuri Akino s'illustre toujours dans le domaine du fantastique, et semble avoir un goût pour l'exotisme chinois, comme en témoigne Pet Shop Of Horrors, mais aussi d'autres séries se passant sous l'époque des Trois Royaumes, de la dynastie Tang, ou encore un remake de Mulan.

L'histoire se passe aux Etats-Unis, et je la situerais du côté de la côte Ouest (même si ce n'est pas très clair dans le manga, je m'expliquerai en-dessous). Le héros, D, est propriétaire d'une animalerie en plein Chinatown. Cette animalerie est mystérieuse et les animaux prennent tantôt une apparence animale, tantôt une apparence humaine selon celui ou celle qui les observe. D est lui-même énigmatique à souhait, il se montre parfois très cruel envers ses clients, ou plus rare, bienveillant. En tout cas, D est un beau Chinois à l'apparence androgyne, très poli et qui aime le thé et les gâteaux. Et cela, au grand dam de Alcott, un inspecteur qui a de forts soupçons sur D lors de ses enquêtes, sans jamais réussir à avoir des preuves (notamment, sa prétendue relation avec les triades ).

J'ai acheté cette série depuis bien des années (2009?) pour ne la finir qu'aujourd'hui. C'est simple, je dirais que l'allemand m'a filé la flemme. Car sur les 10 volumes, je n'ai pu me procurer que 2 volumes en anglais, et j'ai dû me rabattre sur l'allemand pour le reste. Passé le premier volume en anglais, j'ai donc eu la flemme. Surtout que j'ai acheté Pet Shop of Horrors pour lire du fantastique par manque du Cortège des cent démons. Le volume 1 m'avait plu, c'était très divertissant mais pas non plus de quoi fouetter un chat. La suite est du même acabit, mais je trouve que l'on s'attache petit à petit au petit monde décrit par Akino Matsuri. Les histoires se déroulent surtout en stand alone, avec à chaque chapitre un animal de la petite boutique de D. L'animal provoque quelques changements dans la vie du client, et parfois même un meurtre. D est souvent derrière tout ça (et tout sourire), et Alcott le sent, mais ne parvient pas à trouver des preuves. Et c'est reparti pour un tour! L'intrigue reste donc ainsi, même si un fil rouge s'observe petit à petit: les origines de D, le grand-père de celui-ci (le Conte D) dont on voit des photos dans les années 30 en Allemagne (et portrait craché de D), et le visage de D lorsque son père est évoqué. Côté personnages, l'entourage de D se crée avec l'inspecteur Alcott (Orcott dans la version anglaise, et je pense que la version allemande a été plus proche du vrai nom ^^; ) avec qui il forme un joli duo qui marche plutôt bien, avec l'opposition Occident/extrême Orient. Les animaux sont souvent les mêmes et surtout, le petit monde récurrent prend vie avec l'arrivée du petit frère de l'inspecteur, muet mais capable de commnuiquer avec les animaux, avec D comme baby-sitter attitré. A partir de là, si les personnages deviennent un peu plus attachants, je trouve l'ambiance d'horreur et de mystère légèrement atténué, D se montrant beaucoup moins cruel. Les clients sont aussi un peu moins frustrés par la vie, et il y a même des enfants. Je dois admettre que j'adore la cruauté de D, avec ses sourires bien sadiques, et certains clients très torturés qui se montrent parfois dignes d'un manga de Kaori Yuki. Si Pet Shop Of Horrors m'a paru plus qu'anecdotique au début, je dois dire que j'ai trouvé le titre très accrocheur, divertissant et plein de charme par la suite.

Matsuri Akino aime beaucoup jouer sur la relation Alcott/D. L'un est Américain et blond, parle un peu fort et manque de subtilité. D est la subtilité même, très mystérieux et réservé, a une apparence androgyne. La dynamique fonctionne bien entre les deux, et il y a clairement, comme souvent dans la seconde moitié des années 90, un humour boys love qui se dessine. Matsuri Akino se fait plaisir en plaçant la boutique de D dans Chinatown, celle-ci ravive ainsi les clichés entourant les Chinois: la nourriture (oui, ils mangent de tout!), les triades, les vêtements chinois (oui, oui, tous les habitants de Chinatown s'habillent encore à la mode chinoise ), les meubles chinois dans les maisons (un peu je comprends, mais... tout le temps et partout? xD). Côté bestiaire, je suis conquise, et il y a même du qilin (kirin), taotie ou encore un dragon à trois têtes (et dont les têtes s'engueulent souvent ). Côté dessins, c'est très typique de la seconde moitié des années 90 dans la mesure où il y a de très jolis moments parfois (surtout avec D, un personnage décidément très beau et charismatique) et d'autres beaucoup moins précis sur le trait (moments comiques notamment, mais aussi personnages "kawai" - pas kawai à mes yeux), un peu maladroits même. Le trait fait parfois penser à celui de Kaori Yuki d'ailleurs. Si les épisodes paraissent clairement indépendants au début, c'est moins le cas à partir du volume 9 (ou 8?), où Matsuri Akino se focalise sur la famille de D. Et là, j'avoue que dans les derniers chapitres avec la découverte du père de D, c'est du n'importe quoi. Pas vraiment dans l'action, mais plus les objectifs du père de D O_O. J'en suis restée baba et j'ignore si d'autres parmi vous ont lu la série, mais j'ai éclaté de rire à plusieurs reprises. Quant à la nature même de D, je ne m'y attendais pas trop. Dans un des volumes, Alcott croit même que D serait peut-être un vampire (et on touche encore là à un truc que Matsuri Akino a l'air d'apprécier, sa seule sortie en français, Night Exile chez feu Kanko). Le succès aidant, une suite a été faite, mais elle ne m'intéresse pas outre-mesure. La boutique est cette fois transposée à Tokyo, et d'après les avis, les personnages sont semblables, on retrouve par exemple un clone d'Alcott. Cette suite (intitulée Pet Shop Of Horors Tokyo) a aussi vu le jour chez Tokyopop (branche américaine seule), jusqu'au volume 8 où l'éditeur a eu la fin que l'on sait. Une autre série longue de Matsuri Akino, Genju no Seiza, a également vu le jour en anglais, avec aussi 8 volumes sortis (sur 14). Il faut croire que Pet Shop Of Horrors a vraiment eu du succès outre-Atlantique pour se lancer dans tout ça.

Pet Shop Of Horrors est une série très divertissante, attachante, et qui tient, il faut le dire, beaucoup sur le personnge de D, qui a beaucoup de charisme. Pour ma part, j'adore les moments où il se montre cruel, et parfois même avec des enfants (l'épisode du chien...). Au final, je suis bien contente d'avoir cette série chez moi, alors que je l'ai un peu regretté au début.

Au niveau de la géographie, je ne sais pas si les couacs proviennent de la traduction allemande ou de l'auteure elle-même. A plusieurs reprises, on parle de la "NYPD" ou police de New York, il neige en hiver, mais en même temps, il y a des palmiers et de très belles plages hyper californiennes. On parle même à un moment de LAPD ou police de Los Angeles. Faudrait donc savoir O_O! J'ai quand même plus eu l'impression que ça se passe sur la côte Ouest, et puis Los Angeles abrite un Chinatown très connu. On voit aussi le côté japonais de tout ça, quand D fait le ménage et porte une tenue très commune aux femmes au foyer japonaises . Et tout cela par-dessus sa tenue chinoise. Sinon, certaines couvertures sont vraiment laides, notamment celles avec Alcott ou le petit frère.
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[shun]

j'espère avoir la chance un jour de le lire ! pet shop of horror fait partie de mon top 10 de manga non édité que je voudrais.

[Cyril]