Petites chroniques Comics

[michael]

Spider-man 5

Numéro de Spidey qu'il faut espérer être de transition ce mois-ci.
Dan Slott donne un peu l'impression de faire dans la facilité en mettant en scène des benêts d'Avengers qui ne prennent même pas la peine d'attendre que l'un des nombreux génies de l'équipe soit présent pour faire subir toute une batterie de test qui ont pour but de vérifier si le Tisseur est vraiment Peter Parker. Le deuxième épisode met en scène une confrontation peu palpitante entre le Spidey d'origine et celui formé par le squatte sauvage de l'esprit d'Octopus... A voir au prochain numéro, le lecteur reste en droit d'être sceptique après cette lecture...
Avenging est comme chaque mois bien illustré mais maladroitement écrit, on a droit en plus à deux épisodes... Et pour couronner le tout Scarlet Spider ne confirme absolument pas la bonne surprise des deux derniers mois...
Le moins qu'on puisse dire est que le mois de novembre n'est clairement pas placé sous le signe de l'araignée... Décevant par rapport au niveau habituel du mag.


Avengers Universe 5

Programme habituel ce mois-ci :
Les Fearless defenders sont à la limite du lisible, Indestructible Hulk l'est un peu plus mais n'est pas moins anecdotique et Thor : God of Thunder reste une petite perle dont on se délecte de chaque page.
Deux changements viennent pourtant casser la routine instaurée dernièrement : Captain America est de retour (reste à savoir pourquoi il avait disparu en octobre) et maintient son bon niveau... entaché par deux échecs graphiques de Romita Jr : toutes les scènes avec des enfants ou adolescents, les proportions sont celles de bambins de 4 au plus, et les monstres qui apparaissent à la dernière page sont aussi laids que ridicules.
Avengers assemble, médiocre depuis trois numéros, permet à la revue d'avoir un niveau franchement honorable. Les tie-in à un event sont souvent plus réussis que l'event lui-même et nous en avons ici la brillante démonstration avec une Black Widow qui fait une pause dans son quotidien d'héroïne/agent secret et doit alors gérer l'assaut d'Ultron sur son environnement le plus proche. Intimes, dures et sombres, ces quelques pages ont quelque chose d'oppressant à la Terminator, j'ai adoré ! Curieux de lire ce qui va nous être proposé le mois prochain.


X-men 5

Parfois, il arrive qu'on soit entendu.
Moi qui réclamait quelque "coup d'éclat" pour que la série All new X-men passe d'excellente à indispensable, j'ai été servi ! Non seulement c'est toujours aussi intelligemment écrit, chaque perso en prend pour son grade et la complexité de la situation se dévoile avec des dialogues subtiles, magnifiquement illustrée à l'exception de certains visages de Logan, donc on s'en fout, mais en plus de ça il y a quelques scènes très fortes qui font bondir le fan en nous.
Je me plaignais que Uncanny X-men soit trop statique ou bavard et si ça continue de parler, ça le fait dans les limbes avec des graphismes que je trouve époustouflants. Irving travaille lui-même ses couleurs et les effets de lumières de chaque case sont saississants, du jamais vu en comics de super héros (jetez un Å?il aux couvertures VO vol 3 #5 et #6). Les deux épisodes passent vite, c'est bon signe.
Quant à Cable and X-force qui avait su créer la bonne surprise, cet excellent épisode confirme que l'auteur a de bonnes idées et sait les exploiter. Je trouve excellent le concept des visions qui indiquent des catastrophes que l'équipe veut éviter en se mettant tout le monde à dos.
Un magazine à lire absolument ce mois-ci !
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"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[michael]

Pour finir, deux lectures concernant l'univers de Thor. Un truc dispensable et une jolie baffe.


Qui dit sortie d'un film dédié à un personnage au cinéma, dit tonne de rééditions lié au personnage en librairie.
Il y a forcément du bon, et du moins bon, mais le graphisme original (et la jolie couv') comme le fait que ce soit une sorte de réécriture moderne des origines du personnage m'ont fait me procurer ce Mighty Avenger... Pas de chance.
Premier constat à le lecture, si le dessin a vraiment des qualités il n'est pas du tout approprié à Thor qui est ici presque mignon avec un physique et un visage plutôt adolescent... Le deuxième constat qui s'impose est que si on suit des tranches de vie sympathiques, à aucun moment le récit ne développe une quelconque intrigue. On reste dans le domaine de l'anecdote et en plus de cela on ne ressent rien.
Drôle de réécriture dans laquelle on ne reconnait pas les personnages et où rien ne se passe, on pourrait penser que Marvel a voulu profiter du succès du premier pour s'adresser à ceux qui ont accroché à l'aspect "romantique" du film... vu que là il n'y que l'histoire entre Thor et Jane qui soit un tantinet abordée.
Un 100 % Marvel bien décevant au final, je me suis fait avoir par la jolie couverture annonçant de l'épique et des éléments de mythologie.



Attention : chef d'Å?uvre !
Attention : ce livre pourra vous sembler extraordinaire si un certain nombres de conditions sont réunies, il pourrait sinon vous plaire beaucoup moins.
Sachez d'abord que nous sommes ici dans le domaine de la mythologie et que ce récit n'a rien à voir avec l'univers super-héroïque auquel Marvel nous habitue. Tout se déroule à Asgard, le pays des dieux nordiques, pas de super méchant, de super baston, d'identité secrète ou autre au programme.
La partie graphique est assuré par Esad Ribic, qui officie actuellement sur Thor : God of Thunder. Son style a quelque chose de plus statique que ce qu'il fait actuellement, chaque page est pensée comme un tableau presque classique avec une mise en couleur sublime à la peinture, et cela s'accorde tout à fait au récit.
Le titre original de l'Å?uvre est Loki (et uniquement, Thor a été rajouté en VF). Nous suivons le dieu du mensonge alors qu'il vient enfin de triompher de son frère, de son père, et qu'il est fait roi d'Asgard. Le personnage est présenté par Robert Rodi dans toute son ambivalence, antipathique au possible sous certains aspects mais surtout incompris et méprisé de tous. Loki visite les cachots de différentes personnes qui lui ont été chères et qui l'ont fait souffrir, c'est dans ces scènes de dialogues subtiles, agrémentés de flash back touchants, que l'on perçoit à quel point ce personnage est dramatique, pathétique et fascinant.
Ce livre est une très belle adaptation de la mythologie nordique dans ce qu'elle peut avoir de plus passionnant. Il ne plaira certainement pas à tout le monde mais personnellement je pense que c'est une des premières fois que l'intitulé de la collection "Graphic novels" (roman graphique) est aussi approprié à un album Marvel.
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"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[Taliesin]

La première fois que j'ai lu un comics avec Thor (enfin, en tant que personnage, je l'avais déjà aperçu autre part)... C'était Loki, je ne connaissais rien à Marvel et un pote m'avait offert celui-là pour mon anniversaire (il a tellement craqué dessus qu'il se l'est aussi offert par la suite ). J'avais adoré, et je plussoie donc michael dans son avis . Je pense passer pour un clown, mais avant au moins 22-23 ans (?) je ne connaissais ni Thor ni Loki et encore moins d'autres noms de la mythologie nordique donc quand j'ai lu ce Loki, je ne savais même pas que ce personnage était "méchant" ... Les dessins sont très beaux, mais l'histoire, dans mes souvenirs, était très bonne, et on voyait donc le tout du point de vue de Loki (donc le seul que j'ai eu sur la mythologie nordique ). Je vois qu'il y a eu renommage de titre, avec la sortie d'un certain film au cinéma...

[EDIT]
Je viens de voir la réédition de Loki en librairie et le format n'est pas aussi classieux que la première, sous la même collection. J'ai l'impression que le mien était plus grand et un poil plus carré que rectangle...
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[Cyril]

L'histoire est inédite et se passe entre les saisons 2 et 3 de la série et est marquée par le retour de la méchante Chrysalis, qui avait tenté un coup d'état à la fin de la saison 2, avait été vaincue par les 6 poneys et revient donc pour se venger en enlevant les 3 chasseuses de talent (ce qu'elle ne manque pas de regretter rapidement /> ).

Bien évidemment, le comics s'adresse avant tout aux fans de la série puisqu'il s'intègre dans celle-ci. Ceux-ci ne seront pas dépaysés et retrouveront tout ce qui fait le charme de la série avec des bons sentiments, quelques moments épiques (notamment lors du combat final) et surtout énormément d'humour, les personnages s'échangeant régulièrement des vacheries ou ayant des réflexions complètement incongrues (notamment Pinkie Pie). Le scénario est également très sympathique et moins linéaire, je trouve, que les débuts et fins de saisons du DA.

Seul point qui détonne un peu, surtout au début : les dessins, globalement moins "flashy" que dans la série animée. Il n'en reste pas moins que les dessinateurs savent parfaitement retranscrire l'esprit des personnages et leur font souvent tirer des têtes hilarantes (Rainbow Dash et Pinkie Pie dans le chapitre 2

[cosmos]

Dans un post précédent je parlais de mon envie de découvrir les Å?uvres de Nick Spencer, après avoir été très agréablement surpris par son Superior foes of Spider-Man.

Je pensais commencer par Le maître-voleur par exemple, mais la chronique de The infinite vacation par Jeffzewanderer sur ComicTalk a piqué ma curiosité. Et puis surtout, c'est un one-shot (j'en profite au passage pour conseiller la lecture de ce site qui rassemble d'anciens intervenants pour ComicsBlog qui sont capables de développer, d'argumenter, de faire des analyses, des bilans et tout, pas juste de rapporter des actus plus ou moins creuses avec globalement zéro valeur ajoutée et, mon dieu, ça fait un bien fou).



The infinite vacation (VO) se déroule dans un univers ma foi très similaire au nôtre, à ceci près qu'une application permet - moyennant finance - d'échanger sa vie avec notre alter ego d'un monde parallèle. Comme il en existe une infinité, le choix est tout simplement vertigineux. Vous n'avez pas osé parler à cette fille avant qu'elle termine son chapitre et sorte du café ? Votre smartphone vous propose en quelques clics d'échanger avec un monde où elle décide de lire le chapitre suivant sans quitter les lieux.
Mais ce système ne plaît pas à tout le monde et une toute petite minorité refuse catégoriquement de s'en servir. Elle croit notamment qu'il faut assumer tous ses choix et que s'il existe une infinité d'univers, un pour chaque cas possible, alors il en existe un ou il n'y a qu'un seul univers (oui moi aussi j'ai dû relire cette phrase plusieurs fois pour la comprendre).

Notre héros s'appelle Mark, un homme banal qui utilise cette application plusieurs fois par jour et qui pourtant n'a pas l'air de mieux réussir sa vie. Une vie qui pourrait pourtant s'illuminer un peu lorsqu'il a le coup de foudre pour Claire... qui fait partie de la minorité rejetant le changement d'univers à tout va. Une vie qui se complique surtout sérieusement lorsqu'il se rend compte que les Mark des autres univers sont tous tués les uns après les autres, et qu'a priori il ne va pas tarder à être le prochain sur la liste.

Servie par un trait et une utilisation des couleurs résolument originaux, cette oeuvre bénéficie aussi d'un scénario qui se nourrit de faits scientifiques avérés (vous avez sans doute tous entendu parler du chat de Schrödinger). Son thème rappelle celui de Daytripper, sauf qu'il ne met pas en scène les multiples morts possibles du personnage principal, mais ses multiples vies, le tout dans un même but : le forcer à se demander comment apprécier et réussir au mieux la vie qu'il a, la seule, celle qui n'appartient qu'à lui.

Et comme dans Daytripper, j'ai aimé... mais sans grand plus. Jusque récemment je trouvais que ce n'était que pure fainéantise pour un auteur de "poser des questions" mais de ne pas donner de réponse. A présent je comprends que tous les thèmes ne s'y prêtent pas. Planètes m'avait par exemple beaucoup plu à l'époque de sa sortie : je n'avais même pas 20 ans et les interrogations des héros sur le sens de la vie faisaient totalement écho aux miennes. J'avais par contre été nettement moins convaincu par les réponses qu'ils trouvaient. Daytripper m'a laissé un peu froid pour les mêmes raisons : autant la forme était originale (raconter l'histoire d'un personnage de façon un peu éclatée, en relatant divers moments marquants de sa vie où il aurait pu mourir), autant la fin était aussi incroyable que simpliste. Comme si on pouvait résumer le secret du bonheur en 2 toutes petites phrases... The infinite vacation s'en sort un peu mieux car même si c'est uniquement le choix du héros qu'on voit à la fin, on comprend quand même que c'est à chacun de faire les siens. Reste la petite amertume de voir une Å?uvre qui posait des questions assez universelles se terminer sur un cas particulier. La question est bonne, mais la réponse est trop limitée.




Morning glories #1 (VO) ~ Une autre série de l'auteur, actuellement en cours de publication chez le même éditeur : Image comics. Première scène : une étudiante a trafiqué le tableau noir d'une salle de classe pour le faire exploser dès qu'une prof approche une craie et tenter de s'enfuir. Mais celle-ci comprend immédiatement que cette explosion n'est qu'une diversion destinée à cacher la fuite d'autres élèves et envoie des surveillants à leur poursuite. Euhh... OK

Quelque temps plus tard, plusieurs étudiants brillants dans leurs études sont invités à rejoindre l'académie Morning glories, où se déroulait l'action précédente. Tout se passerait bien s'ils ne réalisaient pas assez vite que les communications avec l'extérieur sont coupées, et que leurs parents les ont oubliés. Ou que le sous-sol de l'école cache un mécanisme mystérieux ainsi que des individus plutôt dangereux, voire quelques monstres. Rapidement, la résistance s'organise...

Un peu comme pour The infinite vacation, j'ai aimé avec quelques réserves. L'intrigue est menée tambour battant, des mystères de toute sorte nous tiennent en haleine quant à la suite, les étudiants comme le corps enseignant rivalisent d'ingéniosité pour se piéger mutuellement... Non vraiment c'est de la belle ouvrage. Par contre, comme dans Locke & Key, l'ensemble manque un peu de chaleur du fait de ces adolescents qui s'envoient des vannes à tout bout de champ. Certes leurs répliques sont admirablement ciselés, certes les machinations des uns et des autres nous surprennent par leur finesse, mais on a peine à trouver les protagonistes sympathiques. D'autant plus que les traits de Joe Eisma manquent eux aussi cruellement de chaleur, là où la série de Joe Hill et de Gabriel Rodriguez titille énormément l'imagination du lecteur avec ses clés et leurs mystères.

Je lirai tout de même la suite, mais je regrette que les personnages montrent aussi peu de faiblesses pour le moment, c'est peut-être prévu pour après, mais pour le moment ça ne leur donne que la froideur de la perfection.




Brightest Day (VF) s'est achevé récemment avec son tome 3 et nous offre une fin très mitigée. Il y a quelque temps, à la fin d'un event, la grande tendance c'était de faire mourir un perso pour, vous savez, marquer les esprits. Comme tout le monde a compris depuis le temps que les morts dans les comics, c'est souvent pour de faux et que Machin va sans doute revenir dans quelques mois, on a eu une autre idée : embrayer directement sur la suite sans finir vraiment On n'atteint pas ici l'énorme foutage de gueule du très récent Trinity War qui, après 6 chapitres bien vides, s'est révélé n'être que le prélude de l'event suivant : Forever Evil. N'empêche que la dernière page nous montre un John Constantine prêt à mener l'enquête, ce qui serait une fin de tome et d'arc extrêmement frustrante. D'où sans doute quelques chapitres supplémentaires dans cette édition, qui concluent le tome en nous racontant une histoire confuse de Swamp Thing avec un Alec Holland qui était mort, bon en fait non parce qu'il a été ressuscité juste avant, mais en fait si etc. Au secours. Plus de nouvelles intrigues nées de la résolution de Brightest Day qui ne connaitront jamais de développement puisque DC a complètement rebooté son univers juste après pour donner les New 52. L'event en lui-même restera un divertissement de bonne facture, mais le tout me motive plus que jamais à préférer les histoires qui font leur petite vie dans leur coin, tel Daredevil par Bendis, Brubaker puis Waid ou Hawkeye par Matt Fraction.




Batgirl / Robin: Year one (VO) nous parle des débuts de ces deux jeunes justiciers, et notamment comment ils ont réussi à convaincre Batman qu'ils avaient tout à fait leur place à ses côtés pour lutter contre le crime, en dépit de leur jeune âge. Ce qui m'a motivé à tenter la lecture, ce sont les dessins de Marcos Martin et Javier Pulido. Assez simples, on s'attend beaucoup plus à les voir dans de la BD indé européenne que dans des comics de super-héros à l'américaine, ils se rapprochent en effet plus d'un Darwyn Cooke sans l'esthétique rétro ou d'un Cameron Stewart. Sans être des récits phares comme le Batman: Year one de Miller et Mazzucchelli, ces "premières années" remplissent tout à fait leur contrat : nous donner toutes les bases pour savoir qui sont Robin et Batgirl, d'où ils viennent, quelle est leur personnalité et comment ils justifient leur place dans l'univers de Batman. Ainsi on découvre que Dick Grayson réussit à marcher sur les traces de son mentor après l'assassinat de ses parents... mais sans passer à côté de sa jeunesse ni devenir aussi froid que Bruce Wayne. Quant à Batgirl, aucune tragédie dans sa vie à cette époque : elle combat le crime parce qu'elle le peut. Deux éléments beaucoup plus colorés qui viennent un peu égayer l'univers de la Chauve-souris, en n'oubliant pas un certain réalisme : Barbara Gordon n'a pas les moyens d'un multi-milliardaire, et Alfred, l'inspecteur Gordon ainsi que Batman lui-même se demandent à plusieurs reprises s'il est bien sage de laisser d'aussi jeunes enfants participer à des jeux aussi dangereux. En plus d'une excellente caractérisation des personnages (sacré Alfred), les auteurs trouvent d'ailleurs le juste dosage entre ce réalisme et l'action haute en couleur, sans tomber dans le grim and gritty qui semble être LA grande tendance chez DC, comme l'explique cet excellent article de Chris Sims.
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"Dude, I accept the truth of your lived experiences, and I'm not going to tell you that your feelings were wrong." Squirrel Girl

[Key]

Un petit passage sur le forum pour vous dire que j'aurais adoré trouver la force et le courage d'écrire un beau texte à la façon d'un cosmos ou d'un michael (big up, les mecs !) sur Tony Chu (Chew en VO). C'est une série géniale, lisez la !

En gros, on suit les aventures de Tony Chu, un flic qui a l'étrange don de connaitre TOUT de ce qu'il mange : s'il mange une pomme, il peut en connaitre l'origine, l'arbre dont il provient, les pesticides utilisés etc... S'il mange un hot-dog, l'expérience est euh... plus désagréable. Bref, Tony Chu va se trouver rapidement intégrer dans une brigade assez spéciale, créée après que la grippe aviaire a décidé une bonne partie de la population et que le poulet soit strictement prohibé.

Au fur et à mesure des aventures de Tony Chu, on découvrira des personnages et des situations les plus bizarres, grotesques et marrants que j'ai vu dans une série de comics. En vrac, une nana qui a le don de décrire de façon tellement exacte et parfaite la bouffe qu'on a l'impression de la manger, un vampire (?), un coq de combat aux tendances homicides (POYO !!), un cyborg, des extra-terrestres etc...

Bref, comme on peut s'en rendre compte, Tony Chu est une série bien écrite, marrante, gore mais réjouissante. �a déborde d'idées et cette série n'hésite pas à aller jusqu'au bout des situations. Les personnages sont attachants et loufoques. Mais attention, c'est quand même assez trash et gore. Les dessins sont vraiment sympas, très cartoony et street-art, avec pleins de petits trucs rigolos dans les cases.

Une excellente série que j'ai pu découvrir en bibliothèque. Vivement qu'ils aient le tome 7 qui vient de sortir chez Delcourt !
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Sheldon: Why are you crying?
Penny: Because I'm stupid!
Sheldon: Well, that's no reason to cry. One cries because one is sad. For example, I cry because others are stupid, and that makes me sad.

[Key]

Je ne sais pas pourquoi je continue à poster ici, étant donné le peu de réaction à mes interventions mais passons.

La série X-Files vient de fêter son 20e anniversaire mais comme Buffy par exemple (et très bientôt Firefly/Serenity), cette série culte revient en comics pour une saison 10 depuis cette année avec 7 numéros à ce jour.

C'est la suite de la série qui se passe après le très très très mauvais 2e film. Les 5 premiers numéros forment le premier épisode qui remet en place la "mythologie" à base d'invasion extra-terrestre, de bébé au centre d'une prophétie mais surtout qui se conclue par la réouverture des Affaires non-classées et de la réintégration de Mulder et Scully au sein du FBI.

Le deuxième épisode voit le retour d'un monstre mythique de la série, l'Hôte (le truc mi-homme mi-parasite qui vit dans les égots).

Etant un grand fan de la série, je me régale. C'est un plaisir de retrouver mes personnages favoris (et même ceux qu'on ne pensait vraiment plus revoir). Pour l'instant ça se suit très bien et les dessins sont agréables (on reconnait bien les persos). Une vraie bonne surprise, en attendant la suite de Firefly/Serenity en janvier !
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Sheldon: Why are you crying?
Penny: Because I'm stupid!
Sheldon: Well, that's no reason to cry. One cries because one is sad. For example, I cry because others are stupid, and that makes me sad.

[Manuka]

Mais si, mais si, on te lit, on te lit.
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Emmène Lucy Hole dans un ciel de diamants. ©

[kent]

on te lit mais ptet que personne ne lit ce que tu lis
(une vague impression de faire de la philo là... lol)
ça m'intéresserait d'en savoir plus sur X files par contre. y'a un comics sur toutes les saisons de la série TV ou c juste la suite qui a été produit??
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Si je meurs, embrasses moi!
Si tu meurs je te rejoindrai
Ma collection :

[Key]

Sans vouloir me vanter, je sais qu'au moins Morgan me lit (notamment pour Tony Chu et Bêtes de Somme) :p

Pour X-files, je crois me souvenir d'une vieille série de comics qui se déroulait parallèlement à la série. Là il s'agit d'une suite plutôt bien fichue, bien dans l'esprit de la série originale. Le premier arc/épisode laisse pas mal de questions en suspens. En tout cas, je suivrai un peu ces comics pour voir ce que ça donne.
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Sheldon: Why are you crying?
Penny: Because I'm stupid!
Sheldon: Well, that's no reason to cry. One cries because one is sad. For example, I cry because others are stupid, and that makes me sad.

[michael]

[michael]

Hop, je peux enfin poster ici un petit mot sur les revues du mois.
C'est vite vu comme je n'en suis plus que trois. Globalement pas d'étincelles en décembre.



Avengers Universe 6

Un numéro plein de surprises !
Al Ewing confirme son statut d'auteur à suivre en réalisant la performance de pondre un superbe épisode tie-in à l'espèce de what if fourre-tout qu'est Age of Ultron deux mois deux suite ! Il met en scène des persos obscures ou peu sympatiques de premier abord et dresse une intrigue dans un contexte noir au possible qu'il parvient pourtant à nuancer par plusieurs touches d'humour. La bonne surprise du numéro !
Aaron poursuit son histoire étrange sur Captain America toujours perdu dans la dimension Z, et on se surprend à toujours apprécier le personnage avec juste ce qu'il faut de rythme et de savoir-faire (Romita assure aux crayons) pour qu'on ne se lasse pas, une fois encore.
Indestructible Hulk a droit a un autre dessinateur, peu engageant au premier abord, qui surpasse pourtant Yu haut la main en terme de lisibilité. C'est par contre toujours aussi chiant, seule fausse surprise du mag.
Thor : God of thunder est par contre extrêmement déconcertant car le dieu nordique nâ??apparaît pas de l'épisode et on se coltine les origines de Gorr, le massacreur de dieux, bien peu palpitantes et utiles à l'intrigue qui dure depuis six épisodes... Donc, pour une fois, la série crée la surprise par sa médiocrité.
Je garde la meilleure pour la fin : Fearless defenders est encore plus naze que d'habitude. Sacrée performance quand on pense au niveau général du truc ! Là on a un épisode estampillé Age of Ultron pourtant sans aucun rapport avec la chose et qui est en fait un énième what if concernant le perso le moins intéressant du "cast" et auquel je n'ai personnellement rien compris, même en ayant lu chaque phylactère (la tentation était pourtant grande...)
On termine sur une nouvelle surprenante et réjouissante : Thor est absent du sommaire du mois prochain ! Panini prend des risques et met notre patience à rude épreuve...



X-men 6

Ce numéro de X-men est plutôt bon mais plusieurs choses jouent en sa défaveur :
. Le niveau d'excellence du mois précédent met la barre extrêmement haut et rend toute comparaison délicate.
. Le sommaire ne prévoit qu'un épisode d'Uncanny X-men et deux de Cable & X-force... frustrant.
. Je ne lis que trois revues sur toutes celles qui paraissent en kiosque mais l'omniprésence de l'équipe des Uncanny Avengers, dont la venue est en plus de ça rarement utile, me gave.
. Les trois épisodes de séries X souffrent tout de même du "délayage à la Bendis" ce mois-ci. En gros c'est plaisant à lire mais on a l'impression qu'il n'y a pas forcément grand chose à lire... Heureusement que les dessinateurs sont absolument exceptionnels et qu'on en prend plein les yeux !
. Par contre sur Cable, Lorroca ne parvient plus à faire illusion, entre les corps étranges, les visages qui changent à chaque case et les hideux gros sourcils qui transpercent les masques des personnages... au secours !
. Episodes de "transition" sur Cable, on suit Hope et on s'ennuie...
En espérant vraiment reprendre notre pied en janvier !


Spider-man 6

Superior Spider-man fait son retour ! La série nous procure autant de plaisir qu'à l'accoutumé. La présence du Bouffon vert a de quoi laisser sceptique mais il est agréable de voir Otto/Spidey faire face à de vrais obstacles. Le deuxième épisode concernant l'Anti-araignée me semble plus convenu mais reste bien foutu.
Si Avenging Spider-man ne vole pas haut, il est agréable à parcourir grâce aux graphismes sur le premier épisode. Le dessinateur qui officie sur le second est plus discret mais la confrontation à un Punisher qui apprécie les changements de ce Spider-man qui accepte de "franchir la ligne" est intéressante.
Rien à signaler pour le dispensable Scarlet Spider.
Numéro sympathique, celui que j'ai préféré en ce mois de disette.
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"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[Cyril]

[Manuka]

Quant à moi, je suis plutôt dans une période rétro et DC... Ce qui ne m'empêche pas de lire les messages.
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Emmène Lucy Hole dans un ciel de diamants. ©

[cosmos]

Et moi, après m'être enthousiasmé pour les New 52 de DC, je me retrouve plus dans les derniers Marvel, tout en butinant un peu le catalogue Image et en gardant une place pour de plus vieux titres DC

Comme on est peu à poster et qu'on a pour beaucoup des lectures et des façons de lire différentes (VF/VO, magazine/recueils...), c'est compréhensible qu'on ne se retrouve que rarement, ce qui n'empêche pas d'apprécier silencieusement de pouvoir lire des avis développés sur tel ou tel titre.
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"Dude, I accept the truth of your lived experiences, and I'm not going to tell you that your feelings were wrong." Squirrel Girl