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cosmos Mangaversien·ne

Inscrit le : 02 Sept 2002 Localisation : Suspended between being a nobody, nothing and everything.
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Posté le : 09/06/13 12:42 Sujet du message: |
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Je suis très en retard sur JL8 mais ce que j'avais lu m'avait beaucoup plu, l'auteur a bien réussi à appliquer les principaux traits de caractère des héros adultes à ses versions enfantines (la méfiance exacerbée de Batman, la gentillesse teintée de naïveté de Superman etc.).
En fait je suis aussi très en retard pour donner mon avis sur mes dernières lectures, attention post long en approche
Côté VO, cette semaine est paru le dernier chapitre d'End of days, une mini-série sur Daredevil co-écrite par David Mack et Brian Bendis, deux scénaristes qui avaient entre autres fait de l'excellent boulot chacun leur tour sur leur personnage. Et je dois dire que je suis assez déçu de la tournure des événements... Le début était captivant : des années après les intrigues actuelles et après avoir disparu de la circulation, Daredevil avait été sauvagement tué par Bullseye, laissant échapper dans un dernier souffle un mot énigmatique : "Mapone". Le journaliste Ben Urich, ami du héros, partait alors à la recherche des personnes ayant compté dans la vie de Daredevil pour tenter de comprendre comment on avait pu en arriver là . Bref, une série Daredevil sans Daredevil, qui ne parle que de sa vie après qu'il ait décédé. Malheureusement la série a progressivement perdu en intensité : des personnages qui ne font que parler, ça peut facilement devenir mou. Surtout qu'après quelques chapitres les auteurs partaient sur le côté ninja du héros, avec une légère incursion du surnaturel plutôt absente des récits marquants sur le personnage. Et la révélation finale sur le sens du mot Mapone est loin d'avoir l'impact du Rosebud de Citizen Kane dont la série s'inspire. Dommage, par contre je suis curieux de lire Daredevil - Dark Knights qui vient de commencer.
Et toujours aussi enchanté par le run de Mark Waid dans le tome 3 de Daredevil "tout court". Celui-ci s'ouvre notamment par un agréable cross-over avec Spider-Man et le Punisher qui aident Daredevil à tenter de se débarrasser de l'Omega Drive et par la même occasion de plusieurs organisations criminelles prêtes à tout pour le récupérer. Agréable parce que l'humour caractéristique de Spider-Man fait mouche et contrebalance le côté un peu froid et bourrin du Punisher, le tout servi par les doux dessins de Marco Checchetto. Le fin du tome 3 voit le début d'une nouvelle intrigue sur laquelle on ne peut pas encore dire grand-chose, mais j'ai aimé le début de la romance avec Kirsten McDuffie. Peut-être une nouvelle femme dans la vie de Matt Murdock qui ne connaîtra pas une fin dramatique ?
Autrement, il y a plusieurs mois j'étais parti en quête des Å?uvres d'Ed Brubaker, notamment son run sur Catwoman, Daredevil (oui, encore) et ses collaborations avec Greg Rucka sur Gotham Central et Matt Fraction sur Iron Fist. Dans ses récits marquants pour Marvel et DC, il me restait à lire son passage sur Captain America, et c'est maintenant chose faite.
Dans cette histoire, Captain America commence à douter de certains de ses souvenirs, tout en étant aux prises avec le Red Skull et un assassin envoyé par un ex-général soviétique : le Winter Soldier, qui n'est autre que... enfin vous verrez, notamment dans le prochain film sur le personnage, si vous n'avez pas déjà été spoilé Aux dessins on retrouve Michael Lark, comme dans Daredevil et Gotham Central, qui alterne avec Steve Epting dans un style très similaire. Globalement je n'ai pas été plus emballé que ça. Certes, l'intrigue se tient et est bien ficelée, crédible, mais il manque quelque chose. Un peu comme dans le tome 2 de Catwoman, rien ne dépasse. Pas vraiment de fantaisie ni d'originalité, le récit reste tristement sérieux d'un bout à l'autre de ces 2 premiers gros recueils. Idem pour les dessins qui baignent dans des couleurs froides. Et surtout, je ne sais toujours pas qui est Steve Rogers sorti du bon soldat, ce qui commence à me frustrer
On traverse l'océan avec le run d'Alan Moore sur Captain Britain, paru récemment en VF chez Panini. Un tome dans lequel il est assez difficile de rentrer car il n'inclut pas les premiers chapitres du récit mais commence par ceux d'Alan Moore, qui succède directement au scénariste précédent. Autant dire qu'on débarque vraiment en plein milieu de l'action, où en quelques pages, Captain Britain arrive dans une dimension parallèle, voit certains de ses coéquipiers se faire tuer, une autre l'abandonner et mourir lui-même. Le tout à cause d'un mutant qui déforme la réalité. Avec les couleurs qui piquent les yeux, typiques des comics de cette période (il est paru au début des années 80). Une aspirine plus tard, on peut reprendre la lecture et, ma foi, connaître cette impression vertigineuse qu'on ressent face à une histoire qui contient bien plus de bonnes idées que tout un tas d'autres histoires réunies. Même si le tout a pas mal vieilli, que ce soit les graphismes très datés ou la narration qui use et abuse d'une voix off un peu grandiloquente, l'ensemble fonctionne toujours aussi bien. On se demande comment les héros vont triompher d'ennemis qui semblent invincibles, les pouvoirs de certains membres de l'armée secrète surprennent par leur originalité, et dans tous ces jeux de pouvoirs, on se demande qui manipule qui. On apprécie aussi que les personnages ne soient pas tous des mannequins bodybuildés mais forment au contraire un groupe hétérogène et bigarré. Après ça, le retour aux autres comics de super-héros est parfois difficile...
Heureusement, il y a quand même de bonnes surprises. Le tome 1 de Catwoman par Ed Brubaker m'avait séduit par son ambiance rétro, notamment grâce au style de Darwyn Cooke, le 2 m'avait légèrement déçu car il était sympa sans plus, mais le 3 m'a vraiment réconcilié avec la voleuse. Dans ce tome-ci, Black Mask sort de l'ombre et entend bien montrer à Selina Kyle que c'est lui qui fait la loi sur l'East End et non elle. Et quelle meilleure façon de faire souffrir quelqu'un que de s'en prendre à ses proches ?
Ce qui a failli me décevoir dans ce tome, c'est l'apparition de Javier Pulido aux dessins dans la seconde partie. Avec lui, on est plus proche de Dupuy-Berbérian mais sans les courbes, plutôt des angles et une sobriété qui rappelle le dessin des tranches de vies à l'européenne, mais pas du tout un récit d'action à l'américaine. Eh bien j'ai été mauvaise langue car son dessin est tout à fait adapté au récit. Après les horreurs commises par Black Mask dans la première partie du tome, vient le tour de la difficile guérison. Et c'est bien là qu'on a besoin de sobriété, pour à tout prix ne pas trop en faire, et réussir à toucher le lecteur.
Cette lecture m'a en partie rappelé celle de Gotham Central coécrit avec Greg Rucka, où des civils "normaux" se retrouvaient aux prises avec les criminels dont Batman à l'habitude, mais sans posséder ses nerfs d'acier, ce qui permettait de réaliser toute l'horreur de leurs crimes et surtout leurs répercussions sur les proches des victimes.
On reste dans les femmes fortes de l'univers DC et les mêmes auteurs avec The Hiketeia, une histoire de Wonder Woman écrite par Greg Rucka. L'hiketeia est une cérémonie d'allégeance dans laquelle un individu se soumet complètement à un autre, ce dernier devant en contrepartie lui apporter toute sa protection. Le lien ne peut être brisé que par le demandeur, et le protecteur ne peut faillir à sa mission sans risquer d'être pourchassé par les �rinyes...
Dans cette histoire, c'est une jeune femme qui vient demander la protection de Wonder Woman selon toutes les règles de l'hiketeia, après avoir assassiné plusieurs hommes. Ainsi, elle cherche notamment à échapper à Batman qui n'aura de cesse de vouloir la conduire devant la justice. L'Amazone se retrouve donc face à un dilemme moral : rompre son serment et encourir la fureur des Erinyes, ou bien protéger une criminelle et s'opposer à un de ses amis, tout en se demandant comment elle aurait agi à la place de sa protégée.
Comme cette histoire était présentée comme un des meilleurs récits sur le personnage, j'étais assez curieux de savoir si ces promesses seraient tenues, mais j'ai été un peu déçu. D'une part il est assez court, d'ailleurs difficile de le résumer sans spoiler toute l'intrigue, d'autre part J.G. Jones dessine une Diana incroyablement poseuse, ce qui contraste avec le traitement moral du personnage pour lequel le scénariste a été encensé.
En fait j'ai l'impression que c'est tellement la misère pour beaucoup de personnages féminins dans les comics de super-héros que la moindre histoire qui les présente sous un meilleur jour se retrouve rapidement portée aux nues, malheureusement la comparaison avec certains mangas fait assez mal quand on vient de cet univers-là à la base. Non pas que tous les personnages féminins soient mieux lotis, mais après avoir lu beaucoup de mangas écrits par des femmes, on développe une certaine exigence... _________________ "Dude, I accept the truth of your lived experiences, and I'm not going to tell you that your feelings were wrong." Squirrel Girl
Dernière édition : cosmos le 09/06/13 18:35; Edité 2 fois |
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Manuka Mangaversien·ne

Inscrit le : 26 Juin 2004 Localisation : dans le Tea tree !
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Posté le : 09/06/13 13:56 Sujet du message: |
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A propos de The Hiketeia, ton commentaire se tient, notamment si l'on considère le propos sous-jacent de cette histoire.
Néanmoins, c'est aussi un épisode qui replace Diana dans sa mythologie, dans la Mythologie. Et le choc ne se résume pas qu'à l'opposition entre virilité et féminité. Il est aussi question de la cruauté certaine qui règne dans la Mythologie. Cruauté entre femmes en l'occurrence. Ici, l'ennemi mortel de WW n'est pas un homme, ce n'est pas Batman (WW peut réduire Batman en bouillie comme elle le veut). Ce sont des femmes, ou plutôt des déités féminines, qui sont à craindre.
L'ennemi en force n'est pas ici l'Homme, malgré ce que semble montrer l'histoire.
Pour le côté poseur de WW (ou plutôt de Diana), tu as raison. Je l'avais pardonné, 1) parce que le dessin reste assez chouette, 2) car les figures mythologiques sont assez poseuses, même à leur insu. Cela renforce le côté mythologique de cette histoire. Cette histoire devenant alors plus encore une geste du personnage mythologique qu'un épisode de la super-héroïne. _________________ Emmène Lucy Hole dans un ciel de diamants. ©
Dernière édition : Manuka le 09/06/13 17:19; Edité 1 fois |
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michael Mangaversien·ne

Inscrit le : 03 Sept 2002 Localisation : alsaco-moselane
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Posté le : 09/06/13 17:09 Sujet du message: |
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Excellent ce long post cosmos !
Je vous fais part de deux très bonnes lectures des mag kiosque Marvel de ce mois-ci :
X-men 12
Pour tout lecteur ne serait-ce qu'un peu fan des X-men, de Cyclops ou de Wolverine, les dernières années de parutions des séries X ont été extrêmement riches. Après les phases décimation et espèce en voie d'extinction, poussant les mutants dans leurs derniers retranchements, Utopia a fait de Scott Summers le monarque radical de la nation mutante qui n'a pas hésité plus d'une fois à se salir les mains via Logan et son équipe d'assassins... jusqu'à ce que tout se brise entre eux dans Schism pour que Wolverine propose une autre voie, plus fidèle à celle de Xavier. Après les évènements d'AvX, accentuant la fracture entre eux et amenant le renouveau de la race mutante, les conséquences présentées dans ce numéro ouvrent une nouvelle ère.
Graphiquement l'ensemble est inégal mais si les deux premiers épisodes font plutôt mal aux yeux les deux derniers (sur cinq au total) sont une caresse pour les mirettes. Kieron Gillen organise bien son récit et rédige des dialogues percutants et touchants. Cette revue peut être considérée comme faisant directement suite à l'event Schism, tant la relation à Scott et Logan, passionnante, est finement traitée. Mais elle est surtout la transition vers une redistribution des cartes dans l'univers mutant orchestrée par maître Bendis dans laquelle Cyclops tiendra un rôle qui ne peut pas plus m'enthousiasmer... Quelle évolution pour ce personnage considéré pendant longtemps comme un boy-scout lisse et insipide !
"Alors bien sûr je préfère que ce soit toi. Tu es le meilleur pour ça. Au moins ce sera rapide." Scott Summers
Spider-man 12
Spider-man a eu 50 ans il y a peu. Comment réussir encore à surprendre et émouvoir le lecteur tout en continuant à faire dire au Tisseur après cinq décennies Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ?
Otto Octavius, le Docteur Octopus, est mourant. Il a tout au plus quelques heures devant lui et pousse son chant du cygne par un coup de maître : échanger son esprit avec celui de son pire ennemi, celui de notre Araignée préférée, enfermant par là même ce dernier dans son corps en ruine. « Et alors ? » te demandes-tu en lecteur familier des comics habitué à ce genre de grosses ficelles. Et bien, si la majorité des épisodes qu'il a pu écrire dernièrement ont pu nous faire penser le contraire, Dan Slott est un très grand conteur. Il maintient un suspense intense tout au long de ces deux épisodes (plus un prologue et un épilogue) en explorant lâ??affect des personnages, jouant avec un univers quâ??il maitrise parfaitement et parsème de bonnes idées, pour arriver à LA conclusion.
Je suis un Spider-fan depuis tout gosse. Les meilleurs histoires que j'ai pu lire sur le personnage ont été écrites par Slott, et celle-ci fait partie des meilleurs qu'il a pu écrire. Ce numéro anniversaire (le 700 de Amazing Spider-man en VO) a fait couler énormément dâ??encre virtuelle. Je fais partie de ceux qui ont adhéré à la chose alors que jâ??étais au départ plutôt sceptique, mais le fait dâ??avoir été spoilé comme un sagouin il y a de cela des mois mâ??a sans doute « préparé » à un évènement qui choquera certainement ceux qui ont été préservés des rumeurs de la toile.
Je trouve que Dan Slott a décidément du culot et beaucoup de talent, et Humberto Ramos, qui lâ??accompagne, un bon coup de crayon. Je serai ravi de voir ce qui suivra ce numéro qui fera date dans lâ??histoire de Spidey.
"C'est vraiment atroce. Pire que seulement mourir. Il est en liberté avec mon visage, mes souvenirs, mes pouvoirs !" Peter Parker
 _________________ "Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là , c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan |
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kent Mangaversien·ne

Inscrit le : 24 Jan 2003 Localisation : in ze kenthouse
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Posté le : 09/06/13 22:12 Sujet du message: |
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cosmos a écrit: | Et toujours aussi enchanté par le run de Mark Waid dans le tome 3 de Daredevil "tout court". |
C'est quoi ce tome 3 de daredevil ? tu peux me mettre des liens pr que je comprenne de quoi il en retourne ? ^^ _________________ Si je meurs, embrasses moi!
Si tu meurs je te rejoindrai
Ma collection : |
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shun Mangaversien·ne

Inscrit le : 01 Sept 2002 Localisation : charleroi la ville noir
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Posté le : 10/06/13 00:20 Sujet du message: |
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j'ai toujours adoré x men et spiderman mais voilà c'est impossible de s'y retrouver dans l'univers comics, y'a aucune suite logique, les dessinateurs change tout le temps, l'univers varie avec chaque auteurs ... |
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cosmos Mangaversien·ne

Inscrit le : 02 Sept 2002 Localisation : Suspended between being a nobody, nothing and everything.
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Posté le : 10/06/13 00:26 Sujet du message: |
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Kent ~ Ha, j'ai hésité à mettre la couverture du tome pour que ce soit plus clair, avant de choisir une case qui montrait le style du dessinateur ^^
C'est le tome 3 du run actuel sur Daredevil en VO, je crois que les chapitres sont publiés en VF dans un magazine de Panini, mais comme je ne suis pas du tout les sorties kiosques, je ne sais pas où ils en sont.
Manuka ~ je parlais des personnages féminins (notamment par rapport aux hommes) à la suite de The hiketeia car la façon dont la représentation des minorités est prise au sérieux sur le net me sidère parfois. Comme Marvel et DC réutilisent en boucle depuis des décennies des héros mâles blancs et hétérosexuels dans leur grande majorité, plusieurs lecteurs(trices) et auteurs sont très attentifs à la représentation des minorités, pour coller aux attentes d'une public qui s'est sans doute beaucoup diversifié depuis les débuts. Ce qui est en soi une bonne chose. Mais par exemple je me suis rendu compte que d'un côté on allait trouver des articles/avis mettant en avant le fait que Batwoman soit la première série à avoir une héroïne principale lesbienne (et juive ! triple combo), en louant aux passages les planches de J.H. Williams III, de l'autre des gens qui regrettent que le tout n'avance pas plus vite et ne soit pas plus clair. Mais jusqu'ici je n'ai pas trop vu les deux en même temps. Certains sont ravis que Katana ait une femme asiatique comme premier rôle, d'autres trouvent ça moche et pas très bien fait. C'est cependant rare de trouver des avis qui prennent en compte ces différents aspects (je dis "rare" parce qu'en fait je n'en ai pas vu, mais je n'ai pas écumé tout le net non plus donc peut-être que).
Il y a aussi une attente quant aux personnages laissés de côté, qu'on espère revoir, ou tout simplement voir utilisés à leur juste valeur, Lois Lane ou Wonder Woman étant par exemple deux symboles forts. Mais c'est vraiment spécifique aux comics de super-héros de garder les mêmes personnages depuis tant de temps, et d'entretenir de fait ces différentes frustrations. Alors que dans le reste des Å?uvres de divertissement, quand un personnage ou un titre est décevant, on passe tout simplement à autre chose, et quand il est génial rien ne vient entacher sa réputation : pas de risque de voir un auteur beaucoup moins inspiré s'en emparer par exemple.
Enfin voilà , globalement c'est juste moi qui profite du topic pour déverser ce que j'ai sur le cÅ?ur depuis un petit moment ^^ Mais il y a parfois tellement de différences entre le manga et le genre superhéros que ça me titillait. _________________ "Dude, I accept the truth of your lived experiences, and I'm not going to tell you that your feelings were wrong." Squirrel Girl |
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Taliesin Modératrice

Inscrit le : 01 Fév 2004
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Posté le : 10/06/13 10:13 Sujet du message: |
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shun a écrit: | j'ai toujours adoré x men et spiderman mais voilà c'est impossible de s'y retrouver dans l'univers comics, y'a aucune suite logique, les dessinateurs change tout le temps, l'univers varie avec chaque auteurs ... |
Ce n'est pas le même mode de lecture aussi . De mon côté je ne prends que ce qui me plaît et je grignotte. Mais jamais tu ne me verras lire tout Batman par exemple, ou tout X-Men! Essaie Ultimate Spider-man si tu as du mal à t'y retrouver . _________________ Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais  |
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Key Modérateur

Inscrit le : 06 Sept 2002
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Posté le : 10/06/13 15:33 Sujet du message: TMNT |
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Je vous ai parlé souvent de l'amour que j'ai pour la nouvelle série des Tortues Ninjas et du coup, j'ai craqué pour la nouvelle série des Tortues en comics, parue en VO chez IDW et en VF par Soleil.
Cette nouvelle série est écrite par Kevin Eastman, l'un des créateurs des TMNT (avec Peter Laird) et Tom Waltz et dessinée par Dan Duncan. C'est une série en cours, et Soleil a publié 4 volumes reliés sur 5 (moins les mini-séries).
Tout d'abord pour commencer : oubliez les dessins animés ou les vieux comics, ça n'a rien à voir avec tout ce qu'on a connu. De nouvelles origines aux personnages : Splinter n'a jamais été un humain mais un rat de laboratoire muté avec quatre tortues, mais qui sont les réincarnations d'Hamato Yoshi et de ses quatre fils (je viens de me rendre compte que je viens de spoiler le tome 2), April O'Neil est une jeune étudiante, Casey Jones est un jeune redresseur de tort mais surtout un ado battu par son père violent etc... Autre truc perturbant pour ceux qui ne connaissaient que les dessins animés, au début les Tortues ont toutes des bandeaux rouges (comme dans les comics d'origine en fait), ce qui est compliqué pour les distinguer. De même les noms des Tortues sont donnés par April et non Splinter etc...
Bref, si la trame est plus ou moins, on part sur une histoire nouvelle plutôt intrigante où on retrouve les méchants classiques (Krang, Shredder, Baxter Stockman et un chat humanoïde mutant Old Hob qui a plus qu'une dent contre Splinter).
Les dessins sont corrects sans plus. L'adaptation un peu précipée de Soleil en fait une version bof moins.
Pour conclure, vraiment une excellente surprise que je continuerais à suivre. _________________ Sheldon: Why are you crying?
Penny: Because I'm stupid!
Sheldon: Well, that's no reason to cry. One cries because one is sad. For example, I cry because others are stupid, and that makes me sad. |
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Marie Mangaversien·ne

Inscrit le : 10 Oct 2002 Localisation : Belgique
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Posté le : 11/06/13 16:11 Sujet du message: |
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cosmos a écrit: | Il y a aussi une attente quant aux personnages laissés de côté, qu'on espère revoir, ou tout simplement voir utilisés à leur juste valeur, Lois Lane ou Wonder Woman étant par exemple deux symboles forts. Mais c'est vraiment spécifique aux comics de super-héros de garder les mêmes personnages depuis tant de temps, et d'entretenir de fait ces différentes frustrations. Alors que dans le reste des Å?uvres de divertissement, quand un personnage ou un titre est décevant, on passe tout simplement à autre chose, et quand il est génial rien ne vient entacher sa réputation : pas de risque de voir un auteur beaucoup moins inspiré s'en emparer par exemple. |
Câ??est vrai, dans les comics superhéroïques (on ne peut plus dire superslip vu quâ??ils nâ??en ont plus ^^), les personnages sont au service de lâ??histoire et non lâ??inverse. Ã?a m'énerve aussi quand certains sont utilisés comme des marionnettes en leur faisant faire n'importe quoi pour camoufler des scénarios pourris.
Pour un auteur, le superhéros doit-être un matériau très délicat à manipuler, mais son potentiel est énorme pour qui sait l'exploiter. Dans Hikiteia, Rucka utilise et amplifie l'image iconique des 2 héros de DC afin d'emballer sa tragédie à la grecque : Batman le justicier urbain, être humain ami de Wonder Woman la princesse mythologique qui tutoie les dieux. Pas génial pour la nuance psychologique des persos certes, mais efficace narrativement.
Jâ??aime bien ce récit qui, malgré quâ??il soit un peu court, développe quelques situations cornéliennes plutôt intéressantes. Sans oublier le fabuleux rapport de dominant/dominé qui était la marque de fabrique de la WW originelle. Pour le dessin je suis plus mitigée, Batman est beaucoup plus réussi que WW qui change de tête à chaque page.
Et puis bon, ça valait le coup rien que pour voir ramper ce vieux macho sinistre :�
Allez, je me remets la couverture, câ??est trop jouissif
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Manuka Mangaversien·ne

Inscrit le : 26 Juin 2004 Localisation : dans le Tea tree !
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Posté le : 11/06/13 17:05 Sujet du message: |
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Ahah, j'aurais bien écrit "Marie pourrait nous en parler" mais comme tu te fais rare... Merci d'avoir répondu à mon appel télépathique.  _________________ Emmène Lucy Hole dans un ciel de diamants. © |
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michael Mangaversien·ne

Inscrit le : 03 Sept 2002 Localisation : alsaco-moselane
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Posté le : 11/06/13 18:23 Sujet du message: |
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marie a écrit: | Et puis bon, ça valait le coup rien que pour voir ramper ce vieux macho sinistre :Ã? |
C'est vrai que tu te fais rare et c'est bien dommage ! _________________ "Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là , c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan |
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Key Modérateur

Inscrit le : 06 Sept 2002
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Posté le : 11/06/13 21:16 Sujet du message: |
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Marie a écrit: |
Allez, je me remets la couverture, câ??est trop jouissif
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Il y a la même scène dans l'un des derniers chapitres (après recherches, il s'agit du 108 ) de JL8 que j'évoquais plus haut !  _________________ Sheldon: Why are you crying?
Penny: Because I'm stupid!
Sheldon: Well, that's no reason to cry. One cries because one is sad. For example, I cry because others are stupid, and that makes me sad. |
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Marie Mangaversien·ne

Inscrit le : 10 Oct 2002 Localisation : Belgique
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Posté le : 12/06/13 01:20 Sujet du message: |
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Excellent ce JL8 ! Je suis allée y faire un petit tour et j'ai tout goinfré comme Flash
Il y a quelques répliques qui m'ont bien fait rire, mais la série ne se contente pas d'aligner des gags . Voilà un auteur qui utilise le matériau superhéroïque avec talent et sensibilité ^^
Ah, les sentiments complexes entre Clark et Diana qui reviennent de manière cyclique comme une tendance naturelle qu'il faut toujours contrer. Tiens, ça me fait penser que je n'ai toujours rien lu du dernier relaunch de DC, même si j'ai entendu parler de la nouvelle JLA...
Je suppose que tu connais déjà The black cat et son Batman and sons ? Très chouette aussi.
Manuka a écrit: | Merci d'avoir répondu à mon appel télépathique. |
Suffisait de demander
Michael > C'est gentil ça ! Mais comme je lis beaucoup moins je n'ai plus grand chose à dire. Ce qui ne m'empêche pas de revenir de temps en temps lire vos messages avec plaisir |
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cosmos Mangaversien·ne

Inscrit le : 02 Sept 2002 Localisation : Suspended between being a nobody, nothing and everything.
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Posté le : 12/06/13 19:34 Sujet du message: |
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A propos du relaunch de DC, je me faisais la remarque que pour le moment, tous les titres qui m'ont vraiment marqué datent d'avant. Bon, en même la période pré-new 52 a duré beaucoup plus longtemps que la période post-relaunch, donc statistiquement c'est normal ^^ En fait le relaunch m'aura attiré vers l'univers DC alors que j'aurais sans doute eu beaucoup de mal à me lancer sans, mais en terme de qualité ce ne sont pas les séries qui en ont découlé que je retiens le plus.
Et sinon, j'avais oublié plusieurs lectures dans mon post long !
A la fin de Blackest Night, 12 personnalités de l'univers DC avaient été ressuscitées de façon apparemment très arbitraire, la plupart étant des héros, certains des vilains. Le tome 1 de Brightest Day, qui est la suite directe de la saga précédente, nous raconte comment se passe leur retour à la vie, moins simple qu'on aurait pu le penser. Si plusieurs héros sont ravis de revoir de valeureux proches revenus à la vie, les principaux intéressés se posent beaucoup de questions : pourquoi moi et pas un autre plus méritant ? pourquoi pas le reste de ma famille, décédée aussi et dont l'absence me fait souffrir à nouveau ? Surtout que tout n'est pas rose : Aquaman qui a le pouvoir de communiquer avec les animaux marins découvre que ce sont uniquement leurs cadavres qui lui obéissent à présent. Deadman est le plus chamboulé d'entre tous de se retrouve vivant, lui dont la carrière super-héroïque n'a commencé qu'après sa mort. Plus accessible que Blackest Night qui convoquait tous les corps de Lanterns, ce tome 1 nous fait (re)découvrir des personnages plus secondaires de l'univers DC, tels que Firestorm, Hawkman et Hawkgirl, la Colombe et le Faucon ou encore le Limier martien, avec toujours des dessins et des couleurs très esthétiques. Après avoir lu Green Lantern Secret Origin et la dernière Justice League en date, je m'étais dit que Geoff Johns était un auteur de divertissement sans plus, mais j'ai été surpris de l'émotion qui découlait du retour d'anciens êtres chers dans Blackest Night et de l'utilisation de la culpabilité du survivant dans Brightest Day. Ce n'est toujours pas un des mes auteurs fétiches, mais son travail est plus que correct.
Dans une catégorie similaire (à savoir "le divertissement sympa sans être inoubliable"), ce tome de Daredevil Season One m'intriguait depuis un moment. Autant le justicier cornu a eu droit à de très bons arcs qui ont globalement fait l'unanimité quant à leurs qualités, autant je n'avais jamais entendu parler de ce tome et les noms des auteurs ne me disaient rien (après vérification sur le net, ce ne sont effectivement pas des superstars du comic). La perspective d'un voyage en avion et la nécessité de s'occuper m'ont finalement poussé à tenter ^^
Comme on peut s'en douter, il s'agit de présenter les débuts du personnage de façon accessible, sans devoir aller rechercher des numéros sortis il y a plusieurs décennies et qui ont sans doute beaucoup vieilli, le tout avec des dessins et un contexte plus actuels. Et effectivement le trait est plaisant, il manque peut-être un peu de personnalité mais il ne devrait rebuter personne, à la différence de celui de Tim Sale dans Daredevil: Jaune par exemple, qui d'après mes souvenirs raconte en gros la même chose, mais avec un style graphique plus particulier. N'oublions pas les couleurs, très douces et chaleureuses. L'intrigue est sympatoche elle aussi, une enquête policière saupoudrée d'humour qui n'a rien d'inoubliable mais a tout de même le mérite d'être cohérente avec la forme de l'ouvrage : on ne prend pas trop de risques, on est là pour attirer les nouveaux tout en douceur.
Voilà , ma curiosité a été rassasiée ^^
L'enthousiasme d'Aniki à propos de Mad love (and other stories) avait suscité ma curiosité, j'ai donc pris ce tome en VO. Aux commandes on retrouve Paul Dini et Bruce Timm, le second étant notamment connu pour le chara-design du fameux dessin-animé-de-Batman-de-quand-on-était-petits ! L'histoire éponyme est plutôt sympathique, et même si les courts récits qui suivent sont plus ou moins marquants, ça fait plaisir de retrouver cette ambiance ! Récemment, Nolan a joué la carte du réalisme à l'extrême quitte à ce que les incohérences ressortent d'autant plus, Scott Snyder et Greg Capullo ont donné dans le quasi-horrifique et les jeux Arkham ont eux aussi exploité une veine très adulte mais d'une manière encore différente, de fait c'est agréable de retrouver une atmosphère plus cartoon, plus accessible aux jeunes lecteurs tout en n'étant pas dénuée d'une certaine noirceur, malgré beaucoup de dynamisme et d'humour. Pas de prise de tête psychanalytique sur le Joker et son esprit dérangé par exemple, mais ça marche ! �a m'a bluffé de lire que Bruce Timm était parti d'un découpage très simple de 3x3 cases pour toutes ses planches (en en fusionnant quelques unes ici et là si besoin) afin de se concentrer sur l'histoire car c'était la première fois qu'il était sur un format aussi long, car on ne s'en rend absolument pas compte. Il y a tellement d'énergie dans ses cases qu'il n'y a pas besoin de compositions alambiquées ou virtuoses pour que ça fonctionne (dans ta g... J.H. Williams III ).
Retour à la VF mais côté indé cette fois-ci avec le tome 1 de Locke and Key, qui me faisait de lâ??Å?il depuis un moment. Locke, c'est le nom d'une mère et de ses 3 enfants, dont le mari est assassiné au début de l'histoire. Key c'est le début de Keyhouse, le manoir dans lequel ils commencent leur nouvelle vie, et où on peut se douter que les clés (et les portes) jouent un rôle important. Alors que l'aîné est traumatisé par l'agression, que la cadette essaie comme elle peut de ne pas juste passer pour la pauvre victime qu'on doit plaindre dans sa nouvelle école, Bode le benjamin découvre rapidement que certaines portes du manoir ne sont pas comme les autres : l'une d'entre elles permet notamment à l'esprit de sortir du corps et d'errer dans les environs comme un fantôme. D'après l'écho qui vit au fond de puits, il en existerait bien d'autres, aux capacités toutes surprenantes. Elle met Bode sur sa piste, mais difficile de savoir quelles sont ses vraies motivations quand elle permet aussi à l'un des assassins du père Locke de retrouver la trace du reste de la famille...
Comme l'ambiance de la couverture le suggère et à l'inverse de Mad love, ce comic n'est pas à mettre entre les mains des plus jeunes : ça tue, ça gicle, ça reste traumatisé... mais l'histoire est diablement addictive. On ne sait pas trop où l'auteur nous emmène, mais on suit avec plaisir ses personnages très humains, les infinies possibilités du manoir et de ses fameuses portes et son intrigue plutôt originale. Seul bémol : le style graphique du dessinateur. Certains aiment beaucoup, moi pas vraiment, mais l'imaginaire développé par le scénariste compense plus qu'amplement.
 _________________ "Dude, I accept the truth of your lived experiences, and I'm not going to tell you that your feelings were wrong." Squirrel Girl |
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Key Modérateur

Inscrit le : 06 Sept 2002
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Posté le : 19/06/13 16:48 Sujet du message: |
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Vous le savez sûrement, si vous me suivez sur twitter (sérieusement, followez-moi ! je polluerais votre timeline avec des bêtises plus ou moins lol sur @Keyang888), le tome 2 de Saga vient de sortir en TPB.
Autant le premier était original et très sympa, autant le 2e tome est vraiment une grosse tuerie ! L'histoire avance bien, c'est vraiment bien ficelé et les dessins de Fiona Staples sont magnifiques. A noter que l'on retrouve le chapitre qui avait fait scandale sur Comixity il y a quelques mois et que franchement après lecture, il n'y a pas quoi casser 3 pattes à un canard.
On découvre pêle-mêle dans ce volume 2 les grands-parents paternels de la petite Hazel, la première rencontre de Marko et Alana pas franchement romantique, un soldat avec une tête de hamster et pleins d'autres trucs plus étranges les uns que les autres. C'est un poil moins violent et trash que le précédent, mais c'est pas trop pour les gamins.
A noter pour les crevards comme moi qu'il est plus cher que le précédent 14.99$ au lieu de 9.99$ pour le 1er.
Brian K Vaughan et Fiona Staples transforment l'essai avec maestria et Saga se place facilement parmi les lectures indispensables de cette année 2013. _________________ Sheldon: Why are you crying?
Penny: Because I'm stupid!
Sheldon: Well, that's no reason to cry. One cries because one is sad. For example, I cry because others are stupid, and that makes me sad. |
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