Petites chroniques Comics

[Cyril]

[Remiel]

Michael, Cyril, merci à vous pour ces informations.

Du coup, je pense prendre les Ultimates dans un premier temps, pour me "faire la main" et prendre un peu connaissance de l'univers et regarder les intégrales de Cyril un peu plus tard qui ont, je trouve, un charme fou.

Oui, je me souviens très bien de ton post Michael. Me viens une petite question de boulet ^^". Quand tu cites les numéros que tu as préférés, tu parles bien de numéros qui font une vingtaine de pages, non ?
J'imagine que tous les numéros ne sont pas indépendants, si ? Parce que je prends pour exemple ce que je connais, à savoir Batman, La cour des hiboux qui contient donc plusieurs numéros de kiosque, je n'imagine pas lire que certains chapitres.
Alors comment peut-on lire un numéro x et reprendre la lecture au numéro x + 25 ?

Désolé pour ces questions qui doivent vous paraitre assez absurdes...

[Sever]

pour Spiderman, moi aussi j'ai voulu en lire récemment pour me faire une idée, j'ai donc acheté les 3 premiers numéro des Spiderman Classics (parutions kiosques trouvables en comic shops)
le premier est consacré au bouffon vert, les 2 suivants au symbiote : ce qui me convenait assez bien car je connais ces intervenants via la premiére trilogie ciné

c'est des lectures intéressantes pour une première approche, c'est le reflet d'une époque.
néanmoins j'ai plus d'affinités pour les Xmen classics

[michael]

Remiel, je trouve au contraire les questions que tu poses bien légitimes, pas évident de s'y retrouver au début.

Alors les numéros que je cite sont les reliures que l'on trouve chaque mois dans les kiosques ou librairies spécialisées chez nous. Si aux US la petite reliure d'une vingtaine de pages coûte 4 dollars, on a la chance d'avoir des magazines de plus de 100 pages pour 5 euros (les revues chez nous contiennent 5 épisodes US en moyenne).
Les séries de super-héros sortent mensuellement. Chaque mois sortent un ou deux voire trois épisodes d'une série pour les plus connues. Les histoires que nous suivons peuvent d'étaler de un à six épisodes. Quand une histoire se termine, on peut facilement prendre la suivante sans avoir lu ce qui précédait, il y a toujours au début de la revue un résumé des derniers événements et on donne tous les éléments nécessaires pour que le lecteur qui débarque puisse apprécier ce qu'il va lire. Donc pour te répondre précisément, on peut très bien lire le numéro X et reprendre au X + 25, on ne sera pas perdu. Perso il m'arrive fréquemment de ne pas acheter un numéro d'une de mes revues fétiches plusieurs mois de suite si les auteurs présents abaissent le niveau. Je préfère louper 10 épisodes chiants et ne lire que ce qui m'intéresse car les revues mensuelles chez nous, si elles sont avantageuses financièrement, sont quand même inégales.
La meilleure chose à faire est encore de se lancer
N'hésite pas si on peut encore te filer un coup de main.
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"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[Key]

4$ chez Marvel !! En tout cas, pour la très grosse majorité des comics Marvel !

Chez les autres éditeurs (DC, Dark Horse, IDW and co), ça tourne plus autour de 3$, sauf certains titres avec des backup (des pages supplémentaires sur une histoire annexe, genre actuellement Shazam dans Justice League).

Sans faire mon troll, le fait que la majorité des comics Marvel sont à 4$ fait qu'en terme de chiffres de vente, la bande à Stan Lee est première, devant DC Comics par exemple, alors qu'en terme de comics vendus, ce n'est pas toujours le cas !

Parenthèses : Ca parait cher, l'équivalence 1$ = 1�, mais comparés aux prix honteux pratiqués par Junko ou Book Off pour les mangas importés (on m'expliquait que la conversion dans ces rares boutiques, c'était le prix en yen converti en euro, puis de multiplier par 2. Bref, une belle marge de champion !)

Sinon entièrement d'accord avec michael sur la publication kiosque VF qui peut être une solution économique, à condition qu'on s'intéresse à tous les titres dans le magazine :p
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Sheldon: Why are you crying?
Penny: Because I'm stupid!
Sheldon: Well, that's no reason to cry. One cries because one is sad. For example, I cry because others are stupid, and that makes me sad.

[michael]

Même si un titre ou deux m'intéresse moyennement, en général je franchis le pas.

Sinon extrêmement intéressé par cette annonce :

http://www.comicsblog.fr/15023-Guillermo_Del_Toro_confirme_le_film_adapte_de_Justice_League_Dark
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"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[Key]

C'est sûr que ce projet est alléchant mais complètement casse-gueule, voir des persos mystiques peu connus comme Constantine, Zatanna (<3), the Swamp Thing (!), Deadman (!!?) ou Etrigan (!!???!!?) c'est carrément classe !

Mais bon, il est sympa Guillermo, mais il a tendance à ne pas finir ce qu'il commence, donc je ne serais convaincu que lorsque je verrais le premier trailer !
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Sheldon: Why are you crying?
Penny: Because I'm stupid!
Sheldon: Well, that's no reason to cry. One cries because one is sad. For example, I cry because others are stupid, and that makes me sad.

[Remiel]

Sever, merci, je regarderai aussi !

Michael > Je comprends bien mieux le sens de ton message maintenant .
Merci beaucoup pour tous ces éclaircissements en tout cas.

Ce week-end, virée à Arkham, j'ai hâte !

[cosmos]

De mon côté, je continue à tirer sur le fil des auteurs qui ont titillé ma curiosité en lisant notamment les adaptations de Parker de Richard Stark par Darwyn Cooke, parues en VF aux éditions Dargaud.



Le Parker en question est un voleur qui monte un gros coup une fois de temps en temps, profite de la vie dans des hôtels au bras d'une belle femme jusqu'à ce que l'argent vienne à manquer, et recommence. Jusqu'au jour où sa copine du moment et un collaborateur le trahissent et le laissent pour mort. Commence alors le récit de sa vengeance...

Je crois que c'est l'illustration ci-dessus qui m'avait donné envie de lire ces Parker, d'ailleurs elle est assez représentative d'une partie de lâ??Å?uvre, toute en bichromie et parsemée de femmes toutes plus charmantes les unes que les autres. Seul problème : ce sont toutes des putes. La plupart du temps, c'est littéralement leur métier, autrement ça décrit assez bien leur comportement Pour cette raison, le 1er tome, Le chasseur, ne m'a pas vraiment enthousiasmé : il y a vraiment un côté vieillot et un peu malsain dans cette galerie de personnages féminins. Le reste baigne dans une ambiance de polar qui m'a semblé assez classique, surtout après avoir lu plusieurs autres titres de Darwyn Cooke (Le gros coup de Selina), d'Ed Brubaker voire des deux en même temps (leur Catwoman par exemple, où les persos féminins sont heureusement beaucoup plus intéressants). J'ai cependant apprécié l'alternance entre pas mal de pages quasiment muettes jouant beaucoup sur l'ambiance, le découpage... et certaines cases plus proches du roman illustré, où seul le texte nous donne toutes les informations : l'alternance entre ces deux modes de narration crée un rythme intéressant.

Ceci dit, j'avais très peu d'attente concernant le tome 2, L'organisation, qui... m'a en fait plu. D'une part, il y a beaucoup moins de femmes, donc le principal défaut du titre est atténué, et surtout l'histoire se découpe en plusieurs sous-histoires qui nous racontent chacune le déroulement d'un casse. La décorticage du mode opératoire des différents braqueurs est déjà intéressant en lui-même, mais chaque histoire bénéficie d'un style graphique différent : on reste sur 2 couleurs uniquement, mais la première est un récit en prose illustré, et les autres déclinent divers styles rappelant les vieux dessins animés de la Warner, ce qui renforce le coté rétro de la série. Bref, un titre avec des valeurs plus que discutables qui ne me donne pas du tout envie de m'intéresser aux romans d'origine, mais un chouette traitement graphique de Darwyn Cooke qui m'incite à découvrir ses autres BD.



Je pense que comme pour pas mal de lecteurs non-américains, Captain America n'est pas d'emblée le personnage le plus attirant, notamment par son côté drapeau des Etats-Unis sur pattes. Mais il se peut que ses récentes transpositions en film me l'aient rendu plus sympathique, notamment via ses talents de leader et sa droiture à toute épreuve (et d'autres qualités rendant le personnage intéressant en lui-même). Sa version Ultimates qui le dépeint comme un concentré de puritanisme américain entre autres valeurs à l'ancienne est nettement moins glorieuse, mais montre qu'il y a des choses à creuser chez ce personnage. Cet album-là avait l'avantage d'être dispo à la bibliothèque et d'avoir sur la couverture le nom de Mark Waid (dont j'ai adoré Kingdom Come et qui écrit des chapitres rigolos sur Daredevil actuemment) et à l'intérieur celui d'Ed Brubaker, qui a apparemment fait un très bon boulot sur le personnage par la suite.

L'album Le retour s'est en fait révélé assez moyen, au sens propre du terme : pas mauvais, mais pas excellent non plus, comme le tiède n'est pas le juste milieu entre le chaud et le froid. Dans le récit de Mark Waid, qui date de 1998, Captain America se retrouve confronté à tout le merchandising s'étant développé autour de son costume et de son personnage, notamment dans le premier chapitre qui se déroule au Japon, où un groupe de terroristes condamne violemment l'occidentalisation à outrance du pays. Cette réflexion sur les symboles de l'Amérique dont le Captain fait partie - et qu'il est le premier à remettre en question - est assez inattendue quand on a de mauvais a priori sur le personnage, et plutôt bienvenue. Par contre la narration manque malheureusement de finesse, à un point où je n'ai pas pu m'empêcher de me dire pendant la lecture : "tiens cette bulle de pensée est juste là pour nous situer le contexte", "tiens cette réplique d'untel sert juste à nous expliquer qui est tel personnage et ce qu'il s'est passé avant" etc. �a rend l'immersion un peu difficile... Même impression mitigée sur les dessins : les traits, les couleurs, le découpage sont agréables mais sans plus.
Les très courts chapitres scénarisés par Ed Brubaker sont beaucoup plus récents (mai 2006) mais mettent en scène un Steve Rogers qui se bat contre Crâne Rouge durant la 2nde guerre mondiale. Encore une histoire de nazis ayant exhumé une arme mystique redoutable, mais dont les plans sont heureusement déjoués : rien de nouveau, surtout quand on a lu tous les albums de Hellboy où pas mal d'histoires tournaient autour de ce principe. Je reste quand même curieux de lire ce que cet auteur a fait sur le personnage par la suite...



Suite et fin des mes impression mitigées avec le tome 2 de Wonder Woman version new 52 : Le fruit de mes entrailles, fraichement paru chez Urban Comics. On reste dans un univers de dieux de l'Antiquité, dont l'interprétation graphique m'avait déstabilisé dans le volume 1, mais qui est en fait plutôt agréable quand on s'y est accoutumé. On pourrait dire la même chose du graphisme de Cliff Chiang de manière générale je pense. Par contre les dialogues m'ont vraiment chiffonné : beaucoup de répliques façon blockbuster, qui se veulent classe et montrent notamment la détermination de l'héroïne, mais peinent à vraiment caractériser les personnages, de fait les dieux se retrouvent avec les principales caractéristiques qu'on attend d'un souverain des enfers ou d'un dieu des voleurs, mais sans grande originalité passé leur look plutôt original. On n'est pas du tout dans Fables par exemple, où Bill Willingham s'est totalement réapproprié des grandes figures de la littérature enfantine pour en faire des personnages très fouillés et, de fait, réellement charismatiques et attachants.
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"Dude, I accept the truth of your lived experiences, and I'm not going to tell you that your feelings were wrong." Squirrel Girl

[Sever]

avengers-vs-x-men-3
j'étais un peu rétif à l'achat car je trouvais que précédemment l'histoire stagnait un peu avec des dessins pas top top, mais finalement j'ai bien apprécié le retournement final de l'épisode 5 et les conséquences sur le 6 (où le trait s'améliore avec le nouveau dessinateur), qui augure d'une histoire intéressante // on arrive vraiment à prendre parti pour les xmen et leurs intentions louables (et j'aime bien leur nouveau look cf la couv)

[michael]

J'ai lu aussi le 3e Avengers versus X-men.
J'avais apprécié les deux précédents et j'ai trouvé ça encore bon... je m'étais spoilé la "surprise" de la revue (que panini affiche grassement sur la couv' du mag... franchement pas malin) en fouinant sur le marvel.com mais tout de même, je trouve que ce cross over fourmille de bonnes idées et est vraiment bien écrit. Maintenant en plus que Romita a été "excusé" et que des mecs motivés et talentueux tiennent le crayon, je dis :
Hâte de lire la suite.

Les épisodes tie-in de la revue X-men sont un peu moins forts que le mois dernier mais une pépite de narration en lien avec mister Sinister (perso que je n'ai jamais apprécié) est une excellente surprise.

Wolverine & les X-men est toujours bien écrit mais un peu moins palpitant à lire, sans doute parce que cet épisode se concentre sur Rachel Grey, perso secondaire que je ne connais pas.

Le Spidey des familles ne fait toujours pas d'étincelle en janvier, même si l'event "fin du monde" est plus lisible. Dan Slott ne donne pas le meilleur de lui-même pour moi.
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"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[Gemini_]

Northlanders T1 : Par l'auteur de DMZ, qui sort de ses histoires politiquement engagées (mais reste chez Vertigo) pour nous parler Vikings, dans une histoire parfaitement documentée et d'une rare violence. La série est composé de plusieurs petites histoires, réunies sous la forme de 7 tomes ; le premier est constitué d'un récit complet, intitulé Sven the Returned.
Sven est un Varègue de Miklagard (Constantinople), héritier légitime du trône des îles Orkney. En apprenant que son oncle a usurpé le titre et surtout la fortune qui lui reviennent de droit, il part pour le Nord afin de l'affronter.
Les comics sur les Vikings ne sont pas légion (Thor ne compte pas), et leur histoire fournit un environnement de choix pour des luttes violentes. Sven a tout de l'anti-héros, puisqu'il ne s'intéresse nullement au bien de son peuple, mais uniquement à son héritage financier ; et il compte bien partir dès qu'il aura les poches pleines, puisqu'il ne porte pas plus d'intérêt à la terre qui l'a vu naitre.
Nous sommes vraiment dans un comics barbare, où le sang coule à flot, mais cela n'empêche pas le titre d'être instructif sur le plan historique et surtout bien écrit. J'ai dévoré d'une traite les 188 pages du récit, sans jamais me lasser. Sven a beau être un connard, ses adversaires sont encore plus mesquins ; lui apporte les tactiques apprises à Miklagard tandis que ses ennemis n'auront que leur rudesse et leurs croyances à lui opposer, ce qui offre un affrontement loin d'être uniquement bourrin. En tout cas, c'est réussi.
J'ai de suite commandé les deux prochains volumes.

[chopper]

Ultimate Spider-Man omnibus 01
Issues #01 à 39.
Bon voila, lecture du prmeier omnibus consacré au "reboot"/"relecture" du mythe Spider-Man.
1000 pages de digérés du coup, qui reviennent sur l'apparition de SPider-Man et sa rencontre avec ses premiers ennemis.

Les 39 issues nous posent plus que les bases de ses relations avec ses camarades de classes. Ici Mj est à l'honneur pour le moment au détriment de gwen qui n'apparait que sur la fin dans le récit.

La version ultimate nous propose parfois une simple mise à jour des histoires classiques en mode année 2000, mais parfois des réécritures de personnages ou de certains arcs. Si on connait Spider-Man c'est interessent de voir comment l'auteur se réaproprie les caractères et de voir les clins d'oeil qui parsèment le récit.

Pour les novices c'est un bon début pour commencer le titre.

Côté dessin c'est honnètement sans plus. Si le dessinateur arrive à bien restarsncrire la souplesse et rapidité du héros, en revanche côté émotion c'est assez lisse. Manque aussi certainement de dynamisme dans le découpages des planches. Bref peut mieux faire.
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KRINEIN : La culture avec un K

http://manga-anime.krinein.com

[herbv]

Il n'y a pas, tu me donnes envie de ne jamais essayer. Entre mauvais dessin et artifices commerciaux, tous ces trucs de reboot, réécritures, etc. de chez Marvel ne m'intéresseront jamais
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Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair

[chopper]

m'etonnes pas Herbv, les productions marvel sont dans leur majorité a la bd ce qu'est brukheimer au cinema, c'est a dire du pur divertissement.
Et c'est ce que je recherche dans leur titre donc j'ai un avis critique dessus mais suis content tout de meme de ces lectures sans prises de tete
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KRINEIN : La culture avec un K

http://manga-anime.krinein.com