Petites chroniques Comics

[michael]

[Gemini_]

Pas de Jubilee, pas d'achat !

[Cyril]

L'album fait le lien entre les jeux vidéo Arkham Asylum et Arkham City. Bien que n'ayant joué à aucun des deux, j'ai beaucoup apprécié ce comics. Le scénario de Paul Dini fait apparaître les traditionnels adversaires de Batman tout en créant une intrigue très intéressante autour du maire qui veut regrouper tous les personnages costumés dans un quartier fermé. Autour de ce thème gravitent les différents personnages : si le comics n'a évidemment pour ambition que d'introduire l'intrigue, il propose cependant d'excellents morceaux de bravoure, servis par les très beaux dessins de Carlos d'Anda. Les scènes d'action sont nombreuses, l'humour (souvent noir) est également présent et l''album se lit avec plaisir. J'aimerais quand même que, sur un ton identique, les histoires des deux jeux vidéo soient également adaptées en comics.

[michael]

Voilà une lecture qui risque de plaire à chopper, une bonne lecture en fait


Début des années 50, la guerre froide est bien installée, la chasse aux communistes commence, un agent double vole une valise nucléaire en butant plusieurs agents de la CIA. Pour la retrouver, les meilleurs chances des ricains est l'agent Wade Wilson, alias Deadpool.

Excellent album que ce Pulp. Il reprend le principe des Marvel Noir une vingtaine d'années plus tard, ce qui se prêtait à priori mieux au personnage.
C'est moins délirant que le Deadpool actuel, c'est aussi beaucoup plus sombre, et en ce qui me concerne bien mieux foutu. Les dessins font penser un peu à du Maleev, il y a un côté cru et "urbain" dans les traits. Si l'histoire n'est pas non plus une révélation, il y a plusieurs rebondissements, des scènes d'actions bien menées et découpées et surtout un personnage principal dont les origines et le caractère sont extrêmement intéressants, le fait qu'il porte son costume à cette époque où il n'y a pas de super-héros est excellemment justifié par exemple.
Le scénar aurait pu être utilisé pour faire un très bon James Bond plutôt sombre et sans les gadget (pour vous donner une idée de l'ambiance).

Plusieurs images visibles ici :
http://marvel.com/images/gallery/story/13538/images_from_sneak_peek_deadpool_pulp_1/image/796597
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"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[Sever]

Pour Marvel, on a quand même oublié la seule héroîne qui a eu droit a son film solo : Elektra ...

autrement j'ai jeré un oeil aux sorties Panini comics en Kiosque, c'est hallucinant le nombre de sorties : 15 en octobre, 17 en novembre ... du vieux du récent, des récits complets, des mélanges ... une chatte n'y retrouverait pas ses petits

je vais jeter un oeil aux versions "classic", ça me rappellera ma jeunesse quand Wolverine s'appellait Serval

[Key]

[Sever]

je ne sais plsu si on l'a déjà évoqué mais en janvier Urban sor en kiosque un nouveau magazine bimensuel consacré à Before Watchmen, le premier numéro comprendra les séries Minute Men #1, Silk Spectre #1, Comedian #1, Nite Owl #1, Ozymandias #1.
J'ai bien aimé Watchmen (grâce au film j'ai découvert le comic) mais j'hésite, je crains d'être déçu.

autrement j'ai décidé de tester le nouvel evenement Marvel "AVENGERS VS X-MEN" qui commence à sortir en kiosque avec Panini.

[michael]

[Key]

[michael]

Key, tu m'étonnes que j'ai vu ! Y'a même une préview sur le site de panini :
http://www.paninicomics.fr/web/guest/preview_comics?id=77269
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"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[chopper]

omnibus AVX disponible chez amazon.com pour 37$ en VO
Commandé pour ma part
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KRINEIN : La culture avec un K

http://manga-anime.krinein.com

[Sever]

mon premier Marvel depuis un bout de temps

X-MEN EXTRA 92
les 6 derniers épisodes de la série Génération Hope, sur l'équipe de Hope Summers, surnommée "le nouveau messie"

un récit intéressant sur un groupe de jeunes mutants qui se découvre et leurs relations, rien de particulièrement innovant (mais quelques bonnes idéees) tout est bien amené et se lit avec plaisir et sans temps mort. Une agréable première lecture (de plus 2 épisodes sont trés bien dessinés par Ibraim Roberson (un petit exemple), en plus j'ai pas été paumé et j'ai bien compris le contexte (merci au résumé Panini, par contre j'aurais bien aimé avor les diffférentes couvertures
La série n'a pas marché aux USA, c'est dommage mais j'essaierais de trouver le début de la série x-men extra n°86&90)
cela m'a permis de faire connaissance avec Hope Summers qui est un personnage à suivre dans AvsX (dont j'ai acheté le premier numéro avec le badge de Hope "Je soutiens les X-men" - par contre c'est cher pour 2 épisodes - mais avant sa lecture je vais essayer de trouver le prologue)

[cosmos]

Mes dernières lectures :



Daredevil #19 et #20 ~ La fin du run d'Ed Brubaker sur ce personnage, après avoir pris la suite de Brian M. Bendis et avant de laisser la place à Andy Diggle. Comme dans pas mal de tomes précédents, des vilains s'en prennent directement à Matt Murdock/Daredevil et lui mènent la vie dure, ce qui ne manque pas de rejaillir sur ses proches. Cette fois-ci, c'est une tueuse japonaise se faisant appeler Lady Bullseye qui vient lui causer des problèmes, mais la sauce ne prend pas vraiment. D'une part, je pense qu'il faut vraiment arrêter avec les personnages féminins forts qui ont subi un viol plus jeune, ça devient un procédé aussi ridicule que récurrent pour expliquer pourquoi unetelle ne s'en laisse pas compter. D'autre part, ça devient lassant de voir Daredevil personnellement ciblé par des ennemis au lieu de, par exemple, enquêter tout simplement sur une affaire criminelle qui ne l'implique pas directement. Dans le tome précédent, la détective Dakota North apportait un beau dynamisme qui permettait de respirer un peu, mais maintenant que les événements la compromettent elle aussi, on tombe vraiment dans un schéma répétitif. Surtout qu'avec l'intervention du Caïd et de la Main, ça fait vraiment "on prend les mêmes et on recommence", en changeant à peine quelques détails.

Autrement, plusieurs lectures placées sous le signe de la chauve-souris :



L'asile d'Arkham ~ Plus en amont dans le topic, je disais que j'avais commencé les comics de Batman par La cour des hiboux mais c'est faux : mon premier contact avec Batman version papier, ce fut avec The dark knight returns (que j'ai pas aimé), sa suite (non plus) puis L'asile d'Arkham, qui venait d'être réédité par Panini et qui faisait l'actualité (j'ai pas le souvenir d'avoir compris grand-chose, à part une interprétation intéressante de la folie du Joker). Ce titre n'était pas du tout conseillé à un débutant dans l'univers de Batman et... je confirme (preuve qu'il faut éviter de se prendre la tête sur les points d'entrée dans un univers, on peut très bien se vautrer sur ses premiers choix et ne pas s'avouer vaincu ). Dans cette histoire, les patients du célèbre asile ont pris en otage l'équipe soignante et demandent que Batman leur soit livré. Celui-ci se rend donc à Arkham, avec au fond de lui la crainte de ne pas être si différent des êtres étranges qui y sont enfermés... En parallèle, des souvenirs du fondateur de l'asile nous apprennent dans quelle circonstances celui-ci a été créé.

De mon point de vue de lecteur récent ayant découvert Batman via les films et séries dérivées, l'idée que les patients d'Arkham le considèrent comme un des leurs n'est pas forcément nouvelle : un épisode du dessin animé partait par exemple de ce principe. Par contre, si on replace le titre dans le contexte, il est sorti peu de temps après The dark knight returns, à l'époque de The killing joke et Year one, des titres ayant revisité le héros et notamment le Joker sous un jour beaucoup plus sombre, avec un ton plus mûr. Mais même en étant beaucoup plus familier de cet univers, j'ai toujours du mal à rentrer dans ce titre. La lecture vaut cependant le coup pour le Joker, qui est sans doute le patient le plus développé et que Grant Morrison explore dans toute son ambiguïté. Ou pour les compositions de Dave McKean, toujours aussi particulières.



Sombre reflet #1 et #2 ~ le fameux Sombre reflet, le premier travail de Scott Snyder sur Batman, lui qu'on connaît surtout pour La cour des hiboux. Dans cette histoire pré-relaunch, Bruce Wayne n'a pas encore repris le manteau de la chauve-souris, c'est donc toujours Dick Grayson qui incarne Batman, et se retrouve confronté à plusieurs affaires apparemment sans lien : un commissaire-priseur qui vend aux enchères des objets ayant appartenu aux super-vilains qui ont combattu Batman, une jeune directrice de banque personnellement visée par des criminels... et le retour de James Gordon Jr, le fils psychopathe du commissaire du même nom, qui prétend avoir changé. Mais comme par le passé, celui-ci a le don de laisser planer le trouble sur ses véritables intentions.

Au tout début je n'ai pas vraiment compris ce qu'on trouvait à ce titre : les dessins de Jock et Francavilla sont d'un style particulier, auquel on accroche ou pas, et surtout on a du mal à voir où l'auteur veut en venir. Et puis petit à petit, un fil rouge apparaît, le cerveau derrière tout cette affaire se révélant être un personnage aussi charismatique qu'inquiétant. A tel point qu'une fois identifié et mis hors d'état de nuire, son machiavélisme continue de nous hanter. Je joins donc ma voix à toutes celles qui recommandent chaudement ce titre



Changement de ton complet avec ces Archives réunissant des histoires publiées en 1964 et 1965. D'après la préface, ces histoires présentent un Batman nouvelle version, les intrigues ayant connu un bond qualitatif par rapport à ce qui avait été publié avant. Je vais être honnête, le tout a très mal vieilli. Même en n'étant pas très regardant sur la qualité, il est difficile de trouver ces enquêtes palpitantes quand presque chaque action est commentée avec une emphase aujourd'hui ridicule ("Le bras athlétique du redresseur de torts cagoulé lance un coup de poing qui semble chargé de dynamite..." "Au même moment, l'adolescent prodige coince l'ennemi d'une clé de judo imparable...").
C'est plutôt la comparaison avec le Batman actuel qui est intéressante : pas d'animosité entre le justicier et les policiers, le premier étant une star que tout le monde aime, qui se permet même de raconter toutes les tuiles qui lui sont tombées sur la figure pendant une conférence de presse Oui qui se balade en plein jour, dans une décapotable un peu customisée. On est vraiment à l'extrême opposé du Batman jouant sur la crainte et l'obscurité, leur principal point commun étant leur réputation de plus grand détective du monde, un trait qui est revenu au goût du jour mais ne l'était pas il y a encore quelques années.
Certains noms de méchants envoient du lourd aussi (M. Mammouth ) et c'est assez amusant de tomber sur des expressions très franchouillardes qu'on ne retrouverait pas aujourd'hui, surtout dans la bouche du goddamn Batman, comme "tintin pour les retrouver !", "au diable vauvert" ou "embrouillamini". Plus sérieusement, en croisant le Pingouin ou le Sphinx/the Riddler dans ces pages, on mesure à quel point ce sont les auteurs et ce qu'ils font des personnages qui sont importants, et à quel point Batman a eu de la chance que des scénaristes talentueux s'occupent de son destin. Si j'ai toujours aimé l'univers de Batman, surtout grâce à ses vilains, je me rends compte qu'ils auraient très bien pu rester des personnages sans réelle saveur, dans des histoires "pour gamins".
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"Dude, I accept the truth of your lived experiences, and I'm not going to tell you that your feelings were wrong." Squirrel Girl

[Aniki]

[Key]

@cosmos > Petite précision dans Sombre Reflet, Bruce Wayne a bien repris la cape de Batman, seulement il est occupé à sillonner le monde pour monter Batman Incorporated, laissant à Dick Grayson la lourde tâche d'être le Batman de Gotham City. C'est expliqué dans l'intro de la version Urban.
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Sheldon: Why are you crying?
Penny: Because I'm stupid!
Sheldon: Well, that's no reason to cry. One cries because one is sad. For example, I cry because others are stupid, and that makes me sad.