Petites chroniques Comics

[michael]

Si je suis clairement plus Marvel, Spidey est mon pote depuis toujours et je trouve que les X-men comme les Vengeurs ont évolué vers des trucs intéressants et bien foutus ces dernières années (Cyclops de plus en plus ambigus dans un duo magnifique à la tête du groupe avec Emma Frost, Bendis qui nous a fagoté une équipe de New avengers ultime, même si les intrigues sont irrégulières), en fait DC ne m'attire pas du tout, je te rejoins carrément sur le "BOF" dubitatif que me laisse d'emblée Avengers versus X-men, ça a l'air très décevant (et puis pour ce que j'en ai vu, en gros les X-men, moins populaires que leur adversaires depuis le film Avengers, se font éclater du début à la fin)... et puis le "relaunch"... pas grand chose à voir pour l'instant, si ce n'est quelques nouveaux costumes et de nouvelles compositions de teams.
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"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[Gemini_]

Perso, c'est l'inverse. J'en ai ras-le-bol de Marvel Comics, les personnages sont maltraités, ils n'ont pas le droit de s'approcher du bonheur car à chaque fois, les scénaristes les replongent dans une abime encore plus désespérée que la précédente... A la longue, c'est frustrant.
Chez DC Comics, il reste un côté iconique plus marqué, même si je trouve que de plus en plus de personnages ressemblent à ceux de la concurrence, ce que je réprouve ; ce fût le cas pour Captain Atom, heureusement le lectorat n'a pas suivi et le titre a été interrompu.

[cosmos]

De mon côté, en ce moment ce serait plus DC, mais essentiellement suite au New 52 et à l'arrivée d'Urban Comics. En plus avec la sortie du film de Nolan il y a quelques mois, c'était vraiment la bonne période pour récolter des avis sur les Batman à lire vu que tout le monde en parlait. L'enthousiasme de The lesbian geek à propos de Batwoman m'a donné envie de suivre les aventures du personnage, oh et puis Wonder Woman aussi tiens, on n'a jamais assez de personnages féminins forts. Et suite à la lecture d'un vieux run d'Alan Moore sur Swamp Thing, je vais guetter attentivement la sortie du tome 1 du relaunch à la fin du mois car j'aime beaucoup ce que représente ce personnage.

Car c'est souvent une question de personnage, et pas du tout d'éditeur (peut-être le jour où je m'y connaîtrai plus ^^). Green Lantern ou Flash ne me parlent pas du tout par exemple. Par contre j'adore Daredevil, mais les séries de groupe me motivent moins quand j'ai l'impression de ne connaître personne dedans, du coup c'est peut-être pour ça que je traîne des pieds pour ouvrir un Secret Invasion ou un New Avengers chez Marvel. Faut que je lise du Spider-Man par contre, j'avais complètement oublié son côté "petit rigolo de la bande"

Et puis bon, tout ça c'est pour les comics mainstream, après y a encore les éditeurs indépendants à rajouter...
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"Dude, I accept the truth of your lived experiences, and I'm not going to tell you that your feelings were wrong." Squirrel Girl

[michael]

En ce qui me concerne, Secret Invasion c'est extrêmement dispensable, juste un cross over de plus, beaucoup de bastons avec un dessin sympa, mais surtout du vide.
Tout l'intérêt du truc se situe dans les tie-in de New Avengers.

Dans cette série de Bendis, il prend ce qui est emblématique des Avengers, Captain America et Iron man en gros, puis il ajoute le meilleur (et plus populaire) de Marvel, c'est à dire Wolverine et Spider-man, et se permet enfin de satisfaire le fanboy en lui en sublimant des persos dont il est fan, Luke Cage et Spider-woman, pour ne pas les nommer.
Globalement c'est bien jouissif à suivre, avec des utilisations de Spider-man géniales (humour et scènes d'action dantesques), de Wolverine bien classes (pourtant le perso peut m'insupporter par ailleurs) et puis il crée une vraie alchimie, une vraie équipe. Je suis hyper fan de son Luke Cage d'ailleurs.
Après niveau intrigue c'est inégal, c'est clair, parfois répétitif, mais il y a du très bon pour moi Notamment l'après Civil war (que je conseille plus pour le coup, même si mon préféré dans le domaine est House of M), où la team passe dans la clandestinité (Echo se joint au truc d'ailleurs), celle de Iron man les pourchasse, et puis l'ensemble est sublimé par les graphisme de Leinil Yu.

http://www.samruby.com/Series/NewAvengers/Large/NewAvengers37.jpg
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L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[Gemini_]

West Coast Avengers : A la Recherche de la Vision : Réédition chez Panini Comics cette semaine de ce classique initialement publié par Lug dans les années 80.
Un excellent récit signé John Byrne, qui revient à la fois sur les origines de la Vision, sa relation avec une Scarlet Witch plus perturbée que jamais (enfin pas plus que dans House of M si vous voyez ce que je veux dire), et surtout la création des redoutables Great Lakes Avengers. L'histoire va à l'essentiel, c'est dynamique, joliment rétro, ça explose bien correctement la majorité de ce qu'a pu produire Marvel Comics depuis une dizaine d'années. J'ai pris un pied d'enfer avec ce comics !

[Cyril]

Comme beaucoup, je m'intéresse davantage à DC maintenant grâce à Urban Comics. Il y a quand même un point positif chez Panini : ce sont les éditions intégrales qui permettent de redécouvrir les débuts des personnages. Les premiers tomes des FF ou de Spiderman étaient quand même franchement fabuleux.

[michael]

[Gemini_]

N'oublie pas que je n'aime pas ce qui s'est fait récemment chez cet éditeur

[Sever]

pour info Urban a mis en ligne une nouvelle version de son site et a dévoilé son programme pour janvier et fevrier 2013 : du Superman en réédition, peu de new 52, la sortie en kiosque des "nouveaux" watchmen.
La suite de wonder woman n52 est annoncé, et comprendra jusqu'à l'épisode 12 et l'épisode zéro (sorti ce mois aux usa).

[Key]

Le nouvel événement du Batverse vient de débuter ! The Death of the family vient de débuter et frappe très fort ! Quasiment toutes les séries de la Bat-family seront concernées (sauf Batwing, Batwoman et the Dark Knight) et impactent également Teen Titans et Suicide Squad.

Il marque le retour d'un personnage parti en congé sabbatique depuis un an ** SPOILER ALERT ** le Prince du Crime, himself, the fraking JOKER !! . Les retrouvailles risquent d'être sanglantes (elles le sont déjà pas mal dans ce numéro !

Scott Snyder est très bon pour les récits horrifiques, le récit est dense et intense et Greg Capullo est vraiment excellent !

Le cliffhanger laisse vraiment craindre le pire pour l'un de mes personnages préférés. Vivement la suite !

J'espère juste que les ties-in seront meilleurs que pour the Night of the Owls.
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Sheldon: Why are you crying?
Penny: Because I'm stupid!
Sheldon: Well, that's no reason to cry. One cries because one is sad. For example, I cry because others are stupid, and that makes me sad.

[Key]

[cosmos]

Objectivement, je pense surtout que les personnages féminins forts de DC sont plus facilement trouvables, car mis en valeur dans des séries à leur nom. Alors que chez Marvel, il faut le savoir qu'Astonishing X-men par Joss Whedon pourrait s'appeler Emma Frost pwns. Ou que la seule apparition valable - mains néanmoins marquante - d'Echo se trouve dans certains chapitres de Daredevil.

J'ai hâte de voir ce que va donner Death of the family sinon, rien que le jeu sur les couvertures est très intrigant
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[Taliesin]

J'avoue ne pas avoir de préférence pour l'un ou pour l'autre. J'aime surtout Daredevil avant tout et je ne suis pas grand chose, mais le personnage de Luke Cage a ma sympathie .

Dernièrement, j'ai reçu le fameux volume de Kabuki que je n'ai jamais lu et qui est consacré au personnage de Scarab. Il s'intitule Scarab: Lost In Translation. Cette fois, David Mack n'est qu'au scénario et le dessin est assuré par Rick Mays, qu'on avait déjà pu voir dans Masks Of The Noh pour les parties consacrées à Scarab. Ce volume relate aussi les événements de Metamorphosis du point de vue de Scarab.

Dans Masks Of The Noh, Scarab s'était liée d'amitié avec une autre membre de l'organisation: Tigerlilly. Scarab était blessée lors d'une opération vivant à récupérer le cadavre de Kabuki après l'épisode de Circle Of Blood et Tigerlilly a donc dû l'héberger et l'aider. Les deux femmes violent donc une règle de l'organisation: elles se voient à visage découvert. C'est dans un de ces moments, avant la tempête (l'infiltration du Control Corps dans Metamorphosis visant à récupérer Kabuki) que Scarab raconte sa vie à sa seule amie.

Scarab s'appelle Keiko. Elle a rencontré sa seule amie Seiko lors de son adolescence. Cette dernière est une rebelle née, et n'a peur de personne, aimant se faire remarquer. Keiko, elle, est plus réservée et aime les mots. Les deux jeunes filles sont intégrées dans une bande de motards à Tokyo. C'est là que Keiko rencontre le grand amour de sa vie, mais ce dernier va devenir yakuza. Commence alors une fuite du carcan dans lequel nos amoureux sont enfermés, pour trouver la liberté.

Voilà un volume qui n'est pas dessinée par Mack, contrairement à ce qu'on peut voir sur la sublime couverture. Et ça se sent. Même si le découpage est quand même bien de lui, les dessins ne le sont pas. Le trait de Mays est très inspiré manga, mais il me paraît beaucoup moins riche que celui de Mack. L'histoire, quant à elle, est beaucoup plus classique. Elle est triste, plutôt touchante, mais le rythme lent est moins bien géré que dans le reste de la série.

Le personnage de Kabuki était bien plus introspectif, et donc, ses réflexions étaient très intéressantes à lire, même si Mack racontait parfois plusieurs fois la même chose. Dans ce volume, l'histoire est plus linéaire, c'est un drame de jeunesse et on voit la transformation de la timide Keiko en Scarab. C'est tout en flashback, tout en sensibilité, mais il manque décidément quelque chose. Mack et Mays rendent hommage à la culture populaire japonaise des années 90 (ce poster de Racaille Blues, j'adore ^^): les figurines, les jeux vidéo, les manga, les bosozoku, les kogals... En fait, il y a plus de drame, quelque chose d'un poil larmoyant qui fascine sans doute moins.

Cependant, la fin du volume redresse la barre du début qui avait du mal à démarrer, notamment du fait du personnage de Seiko. Ce personnage de rebelle était finalement assez caricatural, il était doté de peu d'épaisseur et donc, sonnait creux. J'avais du mal à me sentir concerné. Et ce personnage rebelle, contre l'hypocrisie puritaine des gens qui vont à l'église tous les dimanches m'ont donné l'impression que Seiko ne vivait non pas au Japon, mais aux Etats-Unis. Du coup, ça me titillait encore plus. L'apprentissage de Keiko dans l'organisation des Masques de Noh, ou encore l'infiltration du Control Corps du point de vue de Scarab m'ont beaucoup plu, et j'ai donc fini sur une note bien plus positive qu'au départ.

Le bilan sur ce recueil est donc mitigé, Mack étant moins inspiré par Scarab que Kabuki. Pourtant, il y avait quelque chose à creuser chez Scarab, et j'aurais aimé avoir plus de scène entre elle et Tigerlilly, leur amitié forte m'ayant beaucoup touché lors de Masks Of The Noh. En même temps, j'étais plus ou moins prévenue, mais après le très lourd The Alchemy qui achevait cette série, je voulais revenir à une bande dessinée un peu plus "classique".
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[Key]

Très récemment, j'ai craqué pour Joe, l'aventure intérieure chez Urban Comics avec Grant Morrisson au scénario et Sean Murphy aux dessins.

C'est l'histoire de Joe, un jeune garçon diabétique qui vit seul avec sa mère, suite à la mort du père en Irak. Puis un jour, un jour d'orage qui a sauté l'électricité de sa grande maison, Joe est victime d'une crise d'hypoglycémie et commence à halluciner. Il se retrouve dans un monde fantastique, entouré d'éléments familiers, comme ses jouets (on y trouve des figurines Batman, Superman, Lobo et des Transformers, par exemple) et de son rat domestique, devenu un guerrier.

Commence alors une quête pour l'Enfant-qui-meurt (surnom donné à Joe par les habitants du monde fantastique) qui devra ramener la lumière pour chasser les légions de la Mort, alors que parallèlement Joe doit trouver un soda dans sa cuisine pour réguler son taux de sucre et ne pas sombrer dans le coma. La quête pour cette chose aussi triviale qu'une bouteille de soda devient un enjeu vital pour tous.

Dit comme ça, le pitch prêterait à sourire, mais le talent de Morrisson et Murphy fait que les 2 univers se confondent. On passe de l'un à l'autre de façon fluide. Une baignoire qui déborde se transforme en océan déchaîné, une chute dans l'escalier en un saut dans un précipice.

L'une des grandes forces du titre, ce sont les superbes dessins de Sean Murphy : les décors sont très bien sublimes (mention spéciale à travail sur l'architecture) et le character design soigné. Et si Morrisson est pour une fois très mainstream et plutôt facile d'accès, il écrit là une très belle histoire qui vaut le détour et qui arrive à mettre une sacrée pêche après sa lecture.
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Sheldon: Why are you crying?
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Sheldon: Well, that's no reason to cry. One cries because one is sad. For example, I cry because others are stupid, and that makes me sad.

[cosmos]

Joe, l'aventure intérieure me fait de lâ??Å?il depuis sa sortie... A voir ce qu'il me reste comme sous après toutes les autres sorties intéressantes du mois ^^

Autrement, ces derniers jours j'ai enfin lu le fameux House of M et... mon dieu que c'était frustrant ! Je rappelle rapidement l'histoire : Scarlet Witch, qui va de plus en plus mal, altère complètement la réalité et crée un monde où les désirs de beaucoup de super-héros ont été exaucés et où les mutants sont notamment devenus l'espèce supérieure. Grâce à Wolverine qui se souvient de tout et d'une jeune fille appelée Layla Miller qui a le pouvoir de rappeler aux autres leur vie d'avant, plusieurs héros partent à la recherche de la sorcière en rouge. A la fin, elle rétablit la réalité précédente à une exception près : il n'y a plus de mutants (à l'exception d'une poignée que les pouvoirs du Dr Strange et d'Emma Frost ont protégés).

Une histoire riche en conséquences, donc, ce qui est une des raisons de ma frustration. 7 ans après la parution de ce cross-over, on connaît déjà la fin, ce qui limite la surprise. Et dans le cross-over en lui-même, on ne voit finalement pas grand-chose : il brasse énormément de personnages dont la plupart n'ont pas le temps d'exister, le retour à la réalité après une vie rêvée a l'air d'avoir bien affecté certains d'entre eux comme Spider-Man, sauf qu'on doit se contenter de deviner à quel point. On se doute aussi qu'il y aura plein de conséquences, mais elles n'appartiennent plus à House of M.

Bref, c'est affreux, parce que ça a l'air intéressant, mais en lisant juste la mini-série au cÅ?ur du cross-over, on a l'impression de passer un peu à côté de tout.

A propos de cross-overs sinon, comment ça marche Blackest Night et Brightest Day (= faut lire les trucs à côté aussi ?) ? J'ai vu qu'ils étaient prévus chez Urban Comics en 2013, quelqu'un a un avis dessus ?
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