Petites chroniques Comics

[michael]

Joli post sur Kabuki.
Je me souviens que je n'avais pas accroché au volume que j'avais lu : dessins splendides mais narration confuse.

Sinon après avoir lu des avis super convaincants sur amazon (je sais que c'est un vice), je me suis procuré le premier tome de Scalped.
Miam, je me réserve cette lecture, en espérant qu'elle me botte
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"Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là, c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[Taliesin]

J'ai hâte de voir ton avis sur Scalped... Je me calme sur les clics mais ce titre me fait de l'oeil depuis un moment. Mais je n'ai pas encore osé, car les critiques dithyrambiques... et puis souvent, les lecteurs de comics apprécient beaucoup les séries TV, moi moins du coup, les avis ne sont pas toujours convergents ^^; . Mais depuis ma lecture de Echo de Mack, je dois admettre que j'ai repensé à Scalped (le lien étant la réserve indienne bien sûr).

Après, je dois admettre que les titres Vertigo post-2000 me branchent un peu moins, c'est pourquoi je n'ai pas encore tenté l'expérience (bon je le redis, 100 Bullets j'en suis super fan depuis longtemps ^^ et puis j'ai quand même tout Lucifer sur mes étagères). Mais malgré le fait que j'aime Fables, je ne parviens pas à le trouver aussi saisissant. C'est du très bon divertissement, mais je ne le vois que comme ça.

Je me tâte trop sur Animal Man depuis que je sais que c'est un Grant Morrison moins barré parce que ce type-là va hyper loin et je n'arrive pas toujours à le suivre... Mais le Vertigo old school quoi ^^; . D'ailleurs, Gemini, tu as terminé? Tu penses quoi de Doom Patrol?

J'ai fini The Alchemy, le dernier volume de Kabuki aujourd'hui. J'écrirai dessus, je me fais un peu violence en ce moment, je dois arrêter de me plaindre d'avoir personne pour en discuter dans mon entourage! Bref, ce sera mal écrit, mais je donnerai un petit avis. Michael, je comprends ton point de vue sur cette série. Je ne dirais pas que c'est une narration "confuse" mais tellement introspective (et voulue). Le lecteur est donc fortement sollicité, mais je suis d'accord, ce n'est pas une narration toute fluide. C'est aussi ce qui fait tant le charme de cette série à mes yeux. Et finalement, j'ai craqué... j'ai cliqué: Scarab: Lost in Translation sera prochainement mien (je dois me calmer T-T Daredevil by Brubaker & Lark Ultimate Collection volume 3 est sorti en comicshop mais pas sur amazon et j'ai décidé de me faire ARQ d'Andreas depuis le temps que je le lis en bibliothèque, donc sans me replonger à chaque tome sorti ^^).
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[michael]

Je fais vite parce qu'il commence à se faire tard doucement.

Je viens de finir Scalped, je l'ai lu en deux fois.
Dans l'après-midi, j'ai lu la première histoire qui compose le premier volume, en trois chapitre, et j'ai été bien déçu... Dessin et narration maladroits et brouillons, certains éléments qui semblent peu crédibles, du mal à accrocher aux personnages... Bref, je me suis arrêté en me disant que j'achèverai le truc plus tard, histoire de...
En reprenant le livre ce soir, j'ai trouvé une suite où les dessins et les actions sont plus posés, et surtout beaucoup plus agréable à suivre, sur les deux chapitres restants, qui développent et creusent ce qui donne l'impression d'avoir été balancé à l'emporte-pièce dans l'entame du truc.

Je vais me relire ça à tête reposée et je viendrai écrire une petite bafouille sans faute.
Ce qui est sûr c'est que le deuxième volume est au programme.
Incroyable ce contraste entre l'envie de ne pas finir la lecture d'un volume puis le sentiment d'urgence que se procurer celui qui vient après.
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L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan

[michael]

[Taliesin]

Je vais sans doute attendre un peu pour Scalped, peut-être un essai en bibliothèque? Je ne suis pas encore convaincue finalement >_< .

Ah, j'oubliais... La lecture de Kabuki: Circle Of Blood avec cette vengeance de mère en fille m'a pas mal évoqué Lady Snowblood, mais je ne sais pas si Mack s'en est inspiré .

Sinon, j'ai donc lu la fin de la série Kabuki, intitulé The Alchemy.

A la fin de Metamorphosis, Kabuki réussissait son évasion du Control Corps avec l'aide de Akemi, et simulant sa mort pour que les Masques de Noh cessent de la rechercher. Désormais, Kabuki est libre et peut prendre un nouveau départ. Akemi continue encore à l'aider à distance, au moyen d'indications et d'un réseau de connaissances qu'elle a aidées par le passé. Donc, Kabuki finit par prendre un avion pour aller aux Etats-Unis afin de compléter sa métamorphose en liberté et se réaliser (et réaliser les plans d'Akemi pour faire tomber les Masques de Noh).

David Mack va très loin dans ce TPB. Il poussait déjà certaines réflexions assez loin dans Metamorphosis, mais c'est encore plus le cas ici. Mack va très loin dans ce que le medium peut offrir. The Alchemy (= Akemi phonétiquement) est un véritable manifeste. Mack martèle son message au lecteur: chacun a le droit de créer mais ne le fait pas, attendant comme une "permission", qu'on reconnaisse ce talent pour lui permettre de pouvoir le faire. Il dit au lecteur que "non", il doit s'y mettre, et c'est ça le plus important, et fournit à la fin du volume une "licence" pour le lecteur, qu'il peut découper. S'y mettre et donner ce qu'on a. Ce volume est réellement destiné à tout créateur en herbe, donc. Et cela se ressent à la fin, dans les pages bonus où on retrouve le courrier des lecteurs.

Le manifeste continue sur la culture actuelle, si on ne l'aime pas, il ne suffit pas de rien faire en la critiquant, il faut créer et construire cette culture pour la façonner. Le tout devient alors une sorte d'essai sur les différents média qui façonnent notre culture. Ainsi, Mack fustige la télévision et encense les livres. La piste déjà amorcée dans Metamorphosis continue alors, mais plus en profondeur: comment les livres influencent la vie du lecteur, et en particulier les livres pour enfants. Ainsi, ce livre pour enfant The Shy Creatures a influencé Akemi qui à son tour a influencé une amie vétérinaire qui a aidé Kabuki et l'a influencée en le lui offrant. Mack parle de livres ayant un pouvoir sur l'Homme, et qu'un seul livre peut avoir un effet ricochet sur la vie de chacun.

La création recouvre également un thème fort de l'ouvrage. On a presque un oeil dans la vie créative de Mack qui s'expose, se met presque à nu. Ce n'est plus du tout Kabuki ou Akemi qui parlent dans ce recueil, mais carrément Mack, et d'une manière bien plus personnelle que dans ses autres volumes.

Les théories scientifiques continuent encore dans ce recueil, après la venue d'un personnage que nous avons déjà croisé par le passé. Ainsi, les théories sur l'eau influencée par notre pensée ont bon train. D'ailleurs, cela sert aussi à montrer que l'influence des parents sur les enfants. En fait, Mack aborde énormément de sujets dans The Alchemy, tout en essayant de continuer son histoire. Mais en réalité, l'histoire est carrément vite pliée, il ne fait que discourir lui-même au final.

Au niveau de la forme, le courrier est ce qui prime dans ce volume. Plus de phylactères, plus de cases, plus de contraintes! Les pages sont des lettres, sont des pages de cahiers, le logo des toilettes pour femmes est repris sur un chapitre entier, voire cette robe-maison ou encore un cube, Mack se lâche. La peinture est parfois présente, mais beaucoup moins que sur les autres tomes, c'est surtout le collage de papiers à lettres, de timbres qui sont la star de ce recueil. Bref, c'est complètement fou, la forme est plus qu'intéressante mais aussi moins belle que dans Metamorphosis ou Skin Deep. Mack pousse donc très loin ce qu'il peut faire dans la bande dessinée. Le courrier est ce qui mène la narration du volume, avec de longues lettres entre Akemi et Kabuki.

Le tout est éprouvant à lire, je dois l'admettre. J'ai eu besoin d'une petite pause avant de reprendre autre chose. Le tout est très intéressant, les réflexions de Mack sont poussées, et je me suis demandée ce que je lisais. Un essai? Un livre sur le développement personnel? Un livre sur l'art? Une bande dessinée? C'est un peu de tout à la fois, mais je ne peux m'empêcher de préférer lire une bande dessinée au final, avec l'histoire de Kabuki, son développement à elle plus que celui de l'auteur. L'ouvrage est donc un peu pompeux à mon goût, mais est parfait pour les apprentis artistes. On voit en Mack un homme qui aime les échanges, il suffit de voir les lettres en fin de volume. Le livre pour enfants The Shy Creatures, illustré en entier lors d'un chapitre lorsque Kabuki le lit, est finalement devenu un véritable livre pour enfants qu'on peut acheter dans le commerce.

Au final, je me suis même commandé le volume précédent, Scarab: Lost In Translation, malgré les avis moins bons que le reste de la série, et bien que Mack ne soit pas le dessinateur. Parce que sans doute, j'ai eu envie de me replonger dans l'univers de Kabuki avec un chouïa moins de réflexions sur Mack, et plus de bande dessinée. D'ailleurs, Mack apparaît même dans The Alchemy et discutera avec Kabuki, alors qu'il est sur le point de se rendre sur Paris dans les librairies d'Arkham et Album et cite avoir bossé en tant qu'agent de police de Powers.
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[cosmos]

Magnifiques posts sur Kabuki ! J'avais commencé par les histoires du Recueil à l'époque, mais les efforts demandés par la lecture, la difficulté à trouver des informations sur la série à l'époque voire la difficulté de la trouver tout court m'avaient fait passer à autre chose. Maintenant du coup je vais peut-être relire ce que j'ai chez moi ^^ J'avais déjà aimé ses réflexions sur le rôle du conteur et de ses histoires dans Echo, du coup ça donne envie de lire The Alchemy.

En parlant d'Echo, voulant savoir ce que devenait le personnage, j'ai lu le run de Bendis et Maleev sur le personnage de Moon Knight vu qu'elle y apparaît. LA D�CEPTION. Le héros est encore un mec très riche et très entraîné, avec cependant la particularité d'avoir un trouble de la personnalité multiple : tout au long des 12 chapitre qui forment le run, il entend les voix de Captain America, Spider-Man et Wolverine qui le guident dans ses actions, chacun avec sa personnalité (la droiture du Captain, l'humour de Spidey et la brutalité de Wolvie). Le concept est original, mais à la fin le personnage principal manque toujours cruellement d'épaisseur. On n'arrive même pas à s'attacher à lui tellement ses actions semblent irréfléchies, malgré ses "conseillers". Quant à l'histoire, même si la lutte contre le caïd autoproclamé de Los Angeles a bien une fin, on n'a pas l'impression que quoi que ce soit ait avancé au niveau des grands enjeux. Après 12 chapitres, j'attendais mieux du tandem Bendis/Maleev qui m'a enchanté sur Daredevil. Surtout qu'Echo est sous-utilisée Dans e récit, elle aurait pu être remplacée par n'importe quel second couteau de l'univers Marvel qui sait un peu se battre qu'on n'aurait pas vu la différence. Sa surdité est évoquée au détour de quelques cases, mais elle est traitée comme un personnage lambda, alors que Daredevil se prêtait plus à un jeu sur les sens voire une réflexion sur la façon d'appréhender le monde, entre la cécité de Matt Murdock et sa condition de sourde à elle. Bref, déçu, déçu, déçu...

Heureusement, la journée a plutôt été riche en bonnes lectures, notamment NOU3 (WE3 en VO) qui m'a un peu déconcerté mais ému. Il s'agit de l'histoire de 3 animaux domestiques - un chien, un chat et un lapin - utilisés par un laboratoire de recherche pour développer entre autres des animaux cyborgs tueurs, afin d'éviter d'envoyer des hommes à la guerre. Quand leur développement est abandonné, ces 3 armes de destruction massives sur pattes réussissent à s'enfuir...
De manière générale, le titre demande une certaine implication de la part du lecteur pour comprendre ce qu'il se passe. C'est en effet à travers le langage sommaire des animaux et leur perception différente de la réalité que l'histoire nous est racontée la plupart du temps, ce qui implique de s'accrocher mais nous rapproche énormément de ces petites bêtes, et crée finalement l'émotion. Par contre j'ai découvert ce titre via la vieille édition de Panini, à qui il manque 10 planches (), présentes dans la récente réédition d'Urban Comics. A relire pour voir ce que j'ai raté, mais je comprends à présent qu'on en ait beaucoup parlé à sa sortie.

Autre lecture marquante : Un long Halloween. Ce qui est bien avec tout le buzz créé par le 3e volet de la saga des Batman de Nolan, c'est que c'est en ce moment très facile de trouver des conseils pour s'y retrouver dans l'univers de Batman. Celui-ci était recommandé un peu partout, et je comprends tout à fait pourquoi.
Il se situe plutôt vers le début de la carrière du justicier masqué, à une époque où ses principaux ennemis sont encore plutôt des familles de mafieux que les criminels hauts en couleurs qu'on connaît bien, même si ceux-ci font de plus en plus parler d'eux. Ici, la puissante famille Falcone fait les frais d'un mystérieux tueur en série baptisé Holiday, qui ne frappe que les jours de fêtes. Le commissaire Gordon, Batman et le procureur général Harvey Dent cherchent à découvrir son identité, les 2 derniers ayant parfois du mal à ne pas franchir la limite qui sépare les justiciers des criminels...
Dans Silence (Hush en VO), scénarisé par le même Jeph Loeb quelques années plus tard, on partait aussi à la recherche d'un criminel inconnu, en passant en revue les grands ennemis et alliés de Batman. D'une part, c'est très chouette quand on débarque un peu et qu'on souhaite se familiariser avec tout ce petit monde, d'autre part, on est quasiment sûr de voir ses chouchoux, les ennemis de Batman étant souvent assez charismatiques (Poison Ivy <3). Le problème dans Silence était que les motivations du mystérieux ennemi me semblaient assez mal amenées, et que Jim Lee fait partie des dessinateurs ayant tendance à répliquer le même idéal de beauté sur chacun de leurs personnages, les rendant moins dissemblables qu'ils pourraient l'être. Ceux de Tim Sale dans Un long Halloween sont peut-être légèrement moins accessibles, mais il s'en dégage une ambiance un peu "à l'ancienne", qui sied très bien à ce polar à base de mafieux un peu old school. Et puis Poison Ivy dégage par exemple quelque chose de vraiment vénéneux et inquiétant, là où celle de Jim Lee est une bombasse de plus. Mais le gros point fort du titre, c'est que jusqu'au bout on se demande qui est vraiment Holiday, et je tire mon chapeau à celui ou celle qui aurait résolu l'énigme avant les toutes dernières pages Plus qu'à enchaîner sur Amère victoire, sa suite, ou se replonger dans The dark knight de Nolan, qui s'est beaucoup inspiré du Long Halloween pour sa version de Harvey Dent.
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"Dude, I accept the truth of your lived experiences, and I'm not going to tell you that your feelings were wrong." Squirrel Girl

[Taliesin]

Au sujet de Kabuki: The Alchemy: tu me diras ce que tu en penses. En tout cas, j'ai quand même trouvé David Mack trop bavard. Intéressant, mais beaucoup trop bavard. Son but étant de montrer ce qu'on peut faire en allant au bout du medium comics. Mais bon... L'entreprise est louable, mais je reste tout de même mitigée.

Aaaaaaaaaaaah!!! Je ne le savais pas que tu n'avais pas lu Batman: The Long Halloween! Mon chouchou, obligé . Je suis complètement devenue amoureuse de ce titre dés l'instant où je l'ai feuilleté. Je l'avais acheté en floppy chez Semic, et je l'ai revendu pour me le procurer en TPB. D'ailleurs, la réédition actuelle du TPB est décevante: le papier épais buvard de jadis a laissé place à un papier glacé hyper fin, ne faisant pas honneur au style très "européen" et old school de Tim Sale (et les couleurs quoi... pffff! quel gâchis! je crois même que la couverture a changé j'aimais beaucoup cette couverture toute bleue . C'est comme le Batman: Year One récent, heureusement que j'ai acheté ce recueil l'an dernier pour avoir le papier buvard). J'ai trouvé, en lisant ce recueil, l'ambiance que j'aimais tant dans Batman The Animated Series lorsque j'étais enfant: la pègre, l'influence du Noir etc... J'ai d'ailleurs relu cette histoire cette année, car mes souvenirs étaient ténus, et il est effectivement bien difficile de prédire qui est Holiday ^__^ . L'édition française de Amère victoire est juste bavante, avec justement le fameux papier que je décrivais pour mon Long Halloween. Perso, j'ai acheté Dark Victory il y a des années (en même temps ou presque que The Long Halloween) mais c'était déjà ce papier fin et glacé . Pfff.

Sur Hush de Loeb et Lee... Jamais relu et revendu (en profitant honteusement de la cote... et je n'aimais pas la colle sur les recueils Semic) mais je me souviens avoir beaucoup aimé à l'époque, bien qu'on devine assez vite qui est Silence finalement. Quand on découvre, c'est un titre très facile d'accès, avec des dessins comics de super héros assez caractéristiques du genre (cela est surtout vrai pour les années 90 je trouve) avec des muscles de partout et des couleurs qui pètent. Le dessin de Jim Lee n'est donc pas du tout original et je trouve que tu as raison cosmos. Ceci dit, j'avoue que son Batman me fait beaucoup craquer je le trouve archi-sexy et je bavais en voyant chaque poster de lui en comicshop .

Pour le personnage de Echo, je crois qu'on la voit chez les New Avengers aussi. Mais j'avoue ne pas avoir + suivi sa carrière. De plus, c'est surtout le fait que Mack soit derrière qu'elle a reçu une telle épaisseur en tant que personnage. Je n'ai jamais essayé Moon Knight et j'avoue ne pas m'intéresser plus que ça aux univers Marvel ou DC (pour ça, il me faut un tour en bibliothèque ).

Ah oui, j'oubliais cosmos... Essaie aussi Batman et le moine fou si jamais tu mets la main dessus . Je trouve que ça se rapproche de l'ambiance Batman noire et rétro qu'on retrouve chez Sale et Loeb . J'ai aussi envie de lire du Batman de Urban, Knightfall et le run de Morrison (auteur avec lequel j'ai un peu de mal). Ce sera sûrement en bibliothèque...
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[cosmos]

[Manuka]

[cosmos]

�a passe sur quelle chaîne ? Je sais que je regardais les premières saisons quand j'étais plus petit sur France 3, par contre je n'ai jamais vu les épisodes où la Ligue s'agrandit et intègre des héros moins connus (et puis maintenant j'ai plus la télé donc ça c'est fait).
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[Manuka]

Ca passait sur France 3 dans l'temps.
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Emmène Lucy Hole dans un ciel de diamants. ©

[Cyril]

Les DVDs Z1 des deux premières saisons sont en fait multizones et comportent une VOSTF. Pour ceux que ça intéresse, il y a un listing des caractéristiques des différents DVDs des séries DC sur le site www.latourdesheros.com.

[Manuka]

(mais les héros secondaires dont nous parlions ne sont visibles qu'à partir de la saison 3)
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Emmène Lucy Hole dans un ciel de diamants. ©

[Taliesin]

Ca fait longtemps que je voulais le lire... Et des années que je devais l'emprunter à un ami! J'ai finalement terminé Nouvelle Frontière de Darwyn Cooke, l'ami au style très rétro. De cet auteur, j'avais beaucoup apprécié Catwoman: Le grand braquage, et son trait si particulier. Donc, c'est enthousiaste que je commençais Nouvelle Frontière, surtout qu'il est facile d'accès quand on connaît peu les collants de DC, et que j'en ai entendu le plus grand bien...

Et donc? J'ai juste énormément lutté pour terminer les 3 volumes (édition Panini, format TPB, donc) qui composent cette maxi-série. Du début à la fin, j'ai eu un mal fou à accrocher, à entrer dans l'oeuvre, bref, je suis sûrement totalement passée à côté. En même temps, Darwyn Cooke rend hommage au silver age, et à une certaine époque, celle des Etats-Unis des années 50-60, et peut-être que je ne suis tout simplement pas fan du tout ce ce genre d'ambiance. Le tout est quand même bien héroïque, avec des hommes qui savaient quoi faire pour l'être (contrairement à aujourd'hui on peut dire, on retrouve un peu de cette nostalgie dans Marvels mais j'ai trouvé ça beaucoup mieux fait), qui ont des valeurs, des patriotes, et j'en passe. Je crois qu'en plus, comme je ne suis pas du tout branchée pilote et armée, ça n'a pas dû jouer en ma faveur dans l'appréciation de cette oeuvre. Les parties que j'ai aimées: celles avec le héros afro-américain, celle où Wonder Woman délivre des femmes (leur laissant décider de leur sort ) et J'on Jonzz, mais ceux qui me connaissent diront que c'est normal, vu mon goût immodéré pour les hommes verts (Piccolo, Abe, le Martien aux trois yeux de Toy Story pour en citer seulement quelques uns ). La narration est en plus assez lourde surtout lors du dernier combat (ces textes plein d'émotions, enfin les pensées des personnages). Et Hal Jordan, sait pas s'il est toujours ainsi mais non ça ne me donne absolument pas envie de connaître plus le personnage O_O.

Non, décidément, je n'y arrive pas. Mais j'ai tout lu (et quelle plaie quand j'ai tourné les pages du dernier chapitre, et que j'ai vu un "épilogue" ).
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[Key]

Je ne sais pas si ça a été évoqué, mais je recommande très chaudement la série animée Young Justice, qui met en scène les principaux sidekicks des super-héros (Robin, Flash Kid, Aqualad etc...). Une série étonnamment développée et mature, avec des twists de cinglés. Pour ma part je n'ai vu que la saison 1, qui est vraiment extraordinaire vers la fin !

Sinon comme je l'ai dit à cosmos, j'ai l'impression qu'ici vous êtes plus Marvel que DC alors que je n'ai jamais accroché à l'univers de Marvel. J'ai du mal avec Spider-Man, je n'aime pas les FF, les Avengers sont trop nombreux et ça part en sucette tout le temps. Les X-Men m'ennuient depuis l'omniprésence de Wolverine. J'ai tenté de suivre le dernier événement majeur Avengers vs X-Men et c'est la pire chose que j'ai lue depuis longtemps.

Bref... Sans compter que pour l'instant, il n'y a aucun point d'entrée pour les nouveaux, contrairement à DC qui est reparti au numéro un l'année dernière. J'accroche plus les personnages DC (Batman et sa clique, Flash en tête).

Il faut dire que l'apparition sur le marché français d'Urban Comics est providentiel. Ils ont sorti des pépites (leur DC Anthologie est géniale, Btaman Année Un, les titres du relaunch). Et au début de l'année prochaine, ils ressortent Identity Crisis et the Long Halloween, des titres immanquables.

Et vivement qu'ils nous rééditent Nouvelle Frontière dont parle Taliesin. Et malgré son avis négatif, c'est un titre qui me branche carrément

Bref tout ça pour dire que très franchement, il n'y a RIEN chez Marvel qui m'intéresse et leur vrai-faux reboot Marvel NOW ! est loin de m'emballer.
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Sheldon: Why are you crying?
Penny: Because I'm stupid!
Sheldon: Well, that's no reason to cry. One cries because one is sad. For example, I cry because others are stupid, and that makes me sad.