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michael Mangaversien·ne

Inscrit le : 03 Sept 2002 Localisation : alsaco-moselane
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Posté le : 15/09/12 11:21 Sujet du message: |
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Waa, quel dynamisme, une page dans la journée !
Gemini_, j'attendrais ton avis sur Animal man, ça m'intriguait (puis il y a une sorte de lien avec Swamp Thing, le Rouge pour le monde animal et le Vert pour les végétaux, je trouve l'idée bonne, j'attends de voir le traitement sur pièce
Plein de réponses à donner
Scalped m'a fait sacrément envie quand je suis tombé dessus en librairie... mais après un feuilletage rapide je me suis dit qu'il n'y aurait pas forcément de traitement de l'aspect "social" que j'attendais... et puis ça avait l'air bien bourrin. Après Aaron j'aime bien, donc j'hésite encore...
Je n'ai pas évoqué la série Criminal de Brubaker et Phillips dont certains tomes sont de vrais bijoux... (les trois premiers sont à tomber) et l'intense Sleeper du même duo, magistrale série où un agent, infiltré dans la pire organisation de salopards à super-pouvoirs, se retrouvent bloqués dans cette situation quand le seul mec au courant de son statut d'agent double sombre dans le coma... Très sombre et bien foutu.
Kent, un "tie-in" c'est une série liée à un cross-over en gros. Un épisode de Spider-man où on voit pour le perso les conséquences de Fear Itself dans son univers est un tie-in à Fear Itself où il n'apparait qu'en second plan.
J'ai beaucoup aimé aussi le Echo de Bendis et Mack, avec une utilisation de Wolverine marquante et un graphisme magnifique véritablement au service du récit.
Par contre je suis moins fan de Daredevil. Je pense qu'il a été longtemps une sorte de sous-Spider-man, jusqu'à ce que Miller se pointe, et depuis ça a été difficile de renouveler cet univers pour ceux qui ont suivi... le Caïd, Bulleyes et Elektra sont peu marquant pour moi (même Bendis, si j'apprécie le début de son run, je trouve qu'après ça ne décolle pas vraiment). Le perso ne me touche pas, ne m'impressionne pas.
Et franchement pour celui ou celle qui hésitait, Shadowland c'était extrêmement mauvais et décevant. Sur le papier ça avait tout pour plaire, DD devient le chef de la Main pour instaurer une justice de fer et ça lui échappe au point que ses potes "urbains" (Spidey, Luke Cage (KYAA ), Moon Knight et autres) s'opposent à lui. Mais le traitement enlève rapidement tout intérêt et questionnement moral à la chose pour qu'on se retrouve finalement avec un enchainement de combats vite et mal expédiés.
Concernant Fables (j'ai le 16 sur le feu, tu me fais un peu peur à dire qu'il t'a ennuyé cosmy), je suis surpris de l'importance que prennent certains persos : je n'aurai jamais pensé admirer Blue ou Mouche à un moment. Bigby est pour moi un perso très fort, une sorte de Wolverine sans le côté lourdingue et frime, juste le charisme démentiel, l'aspect "a vécu plusieurs guerres" et surmonté son côté dark, avec des capacités jouissives et malgré tout un cÅ?ur gros comme ça.
Par contre j'ai une confession à faire : c'est la première fois de toute ma vie de lecteur que j'ai déchiré la page d'un bouquin parce qu'elle me gâchait tout mon plaisir. Je ne voudrai pas que ce sujet vire au débat politique alors je la fais bref : quand Bigby dynamite des arbres magiques et qu'il sort sa tirade moisie sur l'admiration qu'il a pour Israël, pays auquel tout le monde s'attaque et qui riposte avec force et détermination. J'en ai eu la nausée... et le fait d'enlever cette page a sauvé mon estime pour la série, à la relecture, ça ne choque pas ce vide, même si j'occulte une pensée de l'auteur qui pour moi est un craquage mental. Voilà , voilà ... _________________ "Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là , c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan |
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cosmos Mangaversien·ne

Inscrit le : 02 Sept 2002 Localisation : Suspended between being a nobody, nothing and everything.
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Posté le : 15/09/12 16:14 Sujet du message: |
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Il n'y a pas vraiment de crainte à avoir concernant la série : le tome 16 est une sorte de cross-over qui regroupe des chapitres de Fables, de Jack et de The litterals (les littéraux apparaissent dans les aventures de Jack et sont des incarnations non pas de personnages de contes, mais de concepts littéraires, tels que l'anthropomorphisme ou le révisionnisme). L'intrigue concernant Mr Dark est mise en suspens, c'est Kevin Thorn qui occupe une place prépondérante. Retour aux intrigues habituelles dans le prochain tome normalement.
Renseigments pris, le personnage de Kevin Thorn, qu'on n'avait que très peu vu dans la série principale, connaît apparemment de sérieux développements dans Jack of Fables, jusqu'à un point où son action peut compromettre la vie de tous les Fables, d'où son intervention dans le récit principal (mais j'ai pas envie de lire les aventures de Jack pour en savoir plus... >.>). _________________ "Dude, I accept the truth of your lived experiences, and I'm not going to tell you that your feelings were wrong." Squirrel Girl |
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Cyril Mangaversien·ne
Inscrit le : 04 Sept 2002 Localisation : Evry
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Posté le : 15/09/12 16:22 Sujet du message: |
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Il y a plusieurs tirades néocons dans Fables, sur Israël effectivement mais aussi sur la France ou l'avortement. Si la première et la troisième m'ont aussi gêné, la seconde était faite avec une dose de second degré (qu'on ne retrouve pas dans Ultimates par exemple) qui a fait passer la pilule. Après, on sait quelles sont les opinions de l'auteur et le fait que celui-ci ait du talent permet de passer l'éponge.
Pour Jack, le personnage me gonfle aussi la plupart du temps mais il y a quand même quelques passages amusants (son histoire avec la reine des neiges était énorme). |
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cosmos Mangaversien·ne

Inscrit le : 02 Sept 2002 Localisation : Suspended between being a nobody, nothing and everything.
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Posté le : 15/09/12 18:20 Sujet du message: |
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Celui sur l'avortement ne m'a pas dérangé. SPOILERS des premiers tomes dans tout le post.
Quand Blanche-Neige fait comprendre au médecin qu'elle souhaite garder "l'enfant" lorsque celui-ci lui suggère le contraire, c'est présenté comme son désir, et pas grand-chose de plus finalement. Après on peut interpréter ça comme l'auteur qui intègre vite fait une des ses idées, perso je l'avais compris différemment. A ce moment-là du récit, on sait déjà que Blanche-Neige est la dirigeante officieuse de Fableville, les habitants de la communauté défilent dans son bureau, et comme on s'en rend compte quand la Belle prend sa place, tout ce qu'elle a à gérer est absolument énorme, même si personne ne s'en rend compte. Pourtant elle réussit à ne pas crouler sous le poids de ses responsabilités, l'air de rien, et ce depuis des décennies. Quand elle dit au médecin "Depuis quand le bonheur est-il notre priorité ? Pour certains d'entre nous, le devoir passe encore avant", le choix de ses mots laisse clairement penser qu'elle ressent la maternité comme une responsabilité de plus à assumer pleinement, et peut-être l'avortement comme une façon un peu désinvolte de gérer la situation.
Et si ce sont les idées de l'auteur, il a la finesse de ne pas faire de prosélytisme, de ne pas tenter de convaincre que "boouuuuh, l'avortement c'est maaaaal". _________________ "Dude, I accept the truth of your lived experiences, and I'm not going to tell you that your feelings were wrong." Squirrel Girl |
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Gemini_ Mangaversien·ne
Inscrit le : 03 Fév 2011
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Posté le : 15/09/12 19:06 Sujet du message: |
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J'ai commencé le Animal Man de Grant Morrison. C'est très différent de Doom Patrol, son premier travail pour DC Comics ; sur Doom Patrol, il exploitait cette tendance du groupe à affronter les ennemis les plus improbables, et cela se concrétisait par des adversaires tous plus délirants les uns que les autres. Avec Animal Man, il donne l'impression de s'assagir, mais c'est pour mieux explorer une autre facette du super-héroïsme ; Animal Man est un père de famille doté de pouvoirs, qui revêt un costume pour échapper à son quotidien et vivre ses rêves de gloire. Ce qui évidemment change beaucoup de choses par rapport à nombre d'autres personnages.
Je n'ai pour l'instant lu que sa première histoire, plus accessible que ce qui avait été produit sur Doom Patrol, mais non moins étonnant et prenant. Déjà , il possède des pouvoirs originaux, liés aux animaux ; et il va affronter un autre personnage de l'univers DC Comics dont je vous tairais le nom, et dont je dirais juste qu'il possède lui-aussi des pouvoirs originaux (et un pseudonyme ridicule). L'histoire, outre la crise de la trentaine, évoque des réalités plutôt sombres, une face obscure des USA que les auteurs européens aiment utiliser dans leurs histoires. Si la suite est de ce niveau, je comprends mieux comment ce héros obscur a pu revenir sur le devant de la scène à l'époque. |
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Cyril Mangaversien·ne
Inscrit le : 04 Sept 2002 Localisation : Evry
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Posté le : 16/09/12 04:17 Sujet du message: |
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cosmos a écrit: | Celui sur l'avortement ne m'a pas dérangé. SPOILERS des premiers tomes dans tout le post.
Quand Blanche-Neige fait comprendre au médecin qu'elle souhaite garder "l'enfant" lorsque celui-ci lui suggère le contraire, c'est présenté comme son désir, et pas grand-chose de plus finalement. Après on peut interpréter ça comme l'auteur qui intègre vite fait une des ses idées, perso je l'avais compris différemment. A ce moment-là du récit, on sait déjà que Blanche-Neige est la dirigeante officieuse de Fableville, les habitants de la communauté défilent dans son bureau, et comme on s'en rend compte quand la Belle prend sa place, tout ce qu'elle a à gérer est absolument énorme, même si personne ne s'en rend compte. Pourtant elle réussit à ne pas crouler sous le poids de ses responsabilités, l'air de rien, et ce depuis des décennies. Quand elle dit au médecin "Depuis quand le bonheur est-il notre priorité ? Pour certains d'entre nous, le devoir passe encore avant", le choix de ses mots laisse clairement penser qu'elle ressent la maternité comme une responsabilité de plus à assumer pleinement, et peut-être l'avortement comme une façon un peu désinvolte de gérer la situation.
Et si ce sont les idées de l'auteur, il a la finesse de ne pas faire de prosélytisme, de ne pas tenter de convaincre que "boouuuuh, l'avortement c'est maaaaal". |
Pour moi, c'est la deuxième partie de la phrase qui est gênante puisqu'elle considère que les femmes qui avortent sont des lâches qui ne pensent qu'à leur bonheur personnel et, pour cela, sont critiquables. |
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Taliesin Modératrice

Inscrit le : 01 Fév 2004
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Posté le : 16/09/12 10:54 Sujet du message: |
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Gemini_ a écrit: | J'ai commencé le Animal Man de Grant Morrison. C'est très différent de Doom Patrol, son premier travail pour DC Comics ; sur Doom Patrol, il exploitait cette tendance du groupe à affronter les ennemis les plus improbables, et cela se concrétisait par des adversaires tous plus délirants les uns que les autres. Avec Animal Man, il donne l'impression de s'assagir, mais c'est pour mieux explorer une autre facette du super-héroïsme ; Animal Man est un père de famille doté de pouvoirs, qui revêt un costume pour échapper à son quotidien et vivre ses rêves de gloire. Ce qui évidemment change beaucoup de choses par rapport à nombre d'autres personnages.
Je n'ai pour l'instant lu que sa première histoire, plus accessible que ce qui avait été produit sur Doom Patrol, mais non moins étonnant et prenant. Déjà , il possède des pouvoirs originaux, liés aux animaux ; et il va affronter un autre personnage de l'univers DC Comics dont je vous tairais le nom, et dont je dirais juste qu'il possède lui-aussi des pouvoirs originaux (et un pseudonyme ridicule). L'histoire, outre la crise de la trentaine, évoque des réalités plutôt sombres, une face obscure des USA que les auteurs européens aiment utiliser dans leurs histoires. Si la suite est de ce niveau, je comprends mieux comment ce héros obscur a pu revenir sur le devant de la scène à l'époque. |
De Grant Morrison, j'ai lu Arkham Asylum, The Filth, X-Men Evolution puis WE3. Animal Man m'a toujours fait envie mais je dois admettre que l'univers de l'auteur est assez space. Je vois 3 TPBs sur amazon, est-ce qu'il n'y a que ça ou bien il y en a +? J'aime beaucoup l'esprit Vertigo d'avant personnellement, avec des fous venant d'Europe
Maintenant, j'ai envie de me booster pour Sclaped!!!! Ca fait un moment mais faut le faire!
Je ne suis rien en super héros je dois l'avouer. Je pense que tout ce qui est DC Urban se fera en bibliothèque (ou en squattant des potes). J'ai très envie de lire La cour des hiboux, si je tombe en okkaz dessus... Mais dans le volume français, tout s'y trouve-t-il? Car je lis "volume 1" sur la couverture. Les épisodes de Morrison me font envie aussi mais le Batman & Son que j'ai lu dans le N°3 de Batman Saga ne m'avait pas plu du tout. _________________ Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais  |
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Gemini_ Mangaversien·ne
Inscrit le : 03 Fév 2011
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Posté le : 16/09/12 11:28 Sujet du message: |
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La Cour des Hiboux est un peu comme Liens de Sang, de Wonder Woman : DC Comics s'est lancé dans des arcs de 6 numéros pour commencer, sauf que 6 numéros ne suffisent pas à aller au bout de la première histoire de Batman... La fin de cette aventure sera dans le prochain arc, donc dans le prochain TPB. De toute façon, je trouve La Cour des Hiboux sympa, sans tellement plus.
Animal Man par Grant Morrison, 3 TPB effectivement. J'aime beaucoup Grant Morrison pré-2000, avant qu'il se contente de "dynamiter" les univers de séries régulières ; je préfère ses reprises de personnages oubliés (Animal Man, Doom Patrol, 7 Soldiers) et ses Å?uvres originales (The Invisibles), à deux exceptions près : Batman Arkham Asylum et All-star Superman. Je déteste son passage sur X-Men, et Final Crisis est plus bordélique qu'original.
Et oui, le DC Comics des années 80 par des auteurs anglais, ce qui va constituer la base de Vertigo, j'adore. Le Shade par Peter Milligan est excellent, et j'attends de recevoir mon Black Orchid par Neil Gaiman et le premier TPB de Swamp Thing par Alan Moore. |
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cosmos Mangaversien·ne

Inscrit le : 02 Sept 2002 Localisation : Suspended between being a nobody, nothing and everything.
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Posté le : 16/09/12 17:43 Sujet du message: |
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Cyril a écrit: | Pour moi, c'est la deuxième partie de la phrase qui est gênante puisqu'elle considère que les femmes qui avortent sont des lâches qui ne pensent qu'à leur bonheur personnel et, pour cela, sont critiquables. |
C'est de l'extrapolation. Pour moi, elle se positionne en tant que responsable de la communauté, qui dans sa tête doit faire passer ses responsabilités avant son bonheur personnel.
Par la suite, garder ses enfants lui permet d'ailleurs d'accéder à une forme de bonheur. En effet, après avoir connu plusieurs déconvenues de taille sur le plan familial ou affectif (sa belle-mère qui a tenté de la tuer, il y a eu un épisode glauque avec les nains, le prince charmant qui est parti coucher avec sa sÅ?ur et s'est révélé être un coureur, le père de ses enfants qui disparaît subitement...), elle goûte enfin à une relation stable et peut fonder un foyer (tout en restant une figure importante et reconnue à Fableville, bien qu'elle ne fasse plus partie des dirigeants officiels de la ville).
Bref, elle conserve un côté tradi dans sa tête, mais qui n'est pas présenté comme LA façon dont il faudrait penser. C'est juste la sienne. Par exemple, Rose Rouge collectionne les mecs (suivant un schéma que Boy Blue analyse d'ailleurs très bien) et n'est pourtant pas présentée comme la salope de service, ce qui serait le cas dans une vision des choses très "tradi". Au contraire, les derniers tomes parus en font un des personnages dont on a le plus hâte de connaître les développements futurs.
Je trouve d'ailleurs que c'est une des forces de Fables, de présenter des personnages dont on n'adhérera peut-être pas à 100% aux idées et au comportement, mais suffisamment nuancés pour qu'on comprenne leur logique propre et ainsi qu'on s'attache à eux. _________________ "Dude, I accept the truth of your lived experiences, and I'm not going to tell you that your feelings were wrong." Squirrel Girl |
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Taliesin Modératrice

Inscrit le : 01 Fév 2004
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Posté le : 16/09/12 20:22 Sujet du message: |
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Je vais tenter Animal Man alors moi aussi The Invisibles j'ai eu du mal je me suis demandée ce qu'il fallait que je fume pour lire ça ^^; (je n'ai donc pas lu le volume 2, c'était de la bibliothèque en plus). The Filth est carrément étrange, mais j'ai très envie de le relire. Et les dessins de Chris Wheston sont très très beaux.
Black Orchid... Je l'ai en édition Reporter, j'adore cette histoire de Gaiman . J'espère que tu apprécieras aussi ^_^.
Je crois que La cour des hiboux, je l'emprunterai un jour. _________________ Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais  |
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michael Mangaversien·ne

Inscrit le : 03 Sept 2002 Localisation : alsaco-moselane
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Posté le : 16/09/12 20:59 Sujet du message: |
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Pour animal man je pensais qu'on parlait de ça :
http://www.amazon.fr/Animal-Man-1-Jeff-Lemire/dp/1401235077/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1347821671&sr=8-2
J'ai entamé le Fables 16 et on sent que le récit est écrit à 4 mains parce que c'est vraiment moins bien foutu, à se demander si Willingham n'a pas juste défini la trame et laissé le découpe et les dialogues à son acolyte parce c'est vraiment en dessous du niveau habituel, plusieurs choses sont même assez lourdes et grasses (les passages avec Jack entre autre, qui est clairement à baffer).
Pour l'instant je n'ai pas envie de poursuivre ma lecture, je verrai bien.
Etrange (ou pas, au contraire), les tirades sur la France ou l'avortement ne m'ont pas marqué, je suis passé à côté. _________________ "Rien que d'être vivant, de respirer ce jour-là , c'était une vérité qui était comme un inexprimable miracle".
L'audacieux jeune homme au trapèze volant, William Saroyan |
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cosmos Mangaversien·ne

Inscrit le : 02 Sept 2002 Localisation : Suspended between being a nobody, nothing and everything.
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Posté le : 17/09/12 00:12 Sujet du message: |
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La petite pique de Bigby envers la France m'a marqué, en tant que Français ^^ Par contre j'aurais sans doute oublié la réplique de Blanche-Neige si je n'étais pas tombé sur un article qui revenait sur la façon dont les idées de l'auteur transpiraient parfois dans la série (sans ça je n'aurais d'ailleurs pas percuté que l'histoire d'une communauté qui a dû fuir sa terre d'origine et qui part en guerre pour la récupérer... ben ça s'inspirait d'un peuple existant ). Faut dire que dans la série, elle avoue qu'elle pense que ça va ruiner sa vie et son image, le médecin lui fait remarquer qu'au XXIe siècle, il y a "d'autres solutions", elle lui lance un regard bien noir façon "même pas en rêve" en donnant brièvement ses raisons, et on passe à autre chose. Bref, j'ai surtout vu une femme vexée par la remarque d'un médecin, pas un message de l'auteur sur l'avortement.
Sinon je poursuis ma lecture de l'arc de Bendis sur Daredevil et j'aime beaucoup.
Citation: | Alors la grande question. Daredevil (...) Sûrement tout ce mélange qui me plaît énormément, et surtout le côté social et très street. |
Je crois que ce qui me plaît dans cette histoire, c'est qu'il s'agit quasiment des coulisses de la vie d'un super-héros. Il y a quelques affrontements entre héros et vilains, mais on voit surtout les conséquences de la double vie de Murdock sur ses proches, ou la façon dont un empire du crime se fait et se défait. Tout ce qu'il y a autour de ce qu'on voit d'habitude dans des récits de super-héros, mais qui n'est jamais aussi développé qu'ici.
La sphère d'action très limitée du héros (son quartier, sa petite vie avec sa poignée d'amis et sa relation du moment...) qui me faisait parler de "manque d'envergure" devient un microcosme assez chaleureux, où les personnages n'ont peut-être pas un charisme dingue mais on sent les liens qui les attachent les uns aux autres, leur affection mutuelle. Est-ce de ça dont tu parles quand tu dis "le côté social" ?
Enfin, un peu sur la même lancée j'ai lu les 3 premiers tomes d'Iron Fist, qu'on voit souvent avec Luke Cage parmi les amis de Murdock. Sa société est menacée par un puissant client qui se révèle être une société écran de l'Hydra, et au même moment un tournoi se prépare aux monts K'un Lun, auquel Iron Fist est tenu de participer. Ce sera l'occasion d'en apprendre énormément sur ses prédécesseurs ainsi que sur d'autres sujets, plus inattendus...
Point positif : son costume très 70's décolleté jusqu'au nombril se fait mettre en pièces vers le début, donc il arrête de porter ce truc hideux ! Points négatifs : euh, le reste ? D'un côté, donner plus de background à un personnage mineur mais qui possède un bon capital sympathie, pourquoi pas ? D'un autre, l'histoire est parfois incroyablement confuse, la narration manque cruellement de subtilité et j'ai bien eu du mal à m'attacher à ne serait-ce qu'un seul des personnages. En plus l'Hydra c'est du déjà vu, et le super-héros qui est en fait le riche héritier d'une multinationale, c'est pas original non plus et on n'y croit même pas (du coup ça ne me surprend pas que les auteurs semblent tirer ce personnage vers autre chose vers la fin du tome 3, qui fasse peut-être moins réchauffé et permette au personnage de réellement exister, de se démarquer). _________________ "Dude, I accept the truth of your lived experiences, and I'm not going to tell you that your feelings were wrong." Squirrel Girl |
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Taliesin Modératrice

Inscrit le : 01 Fév 2004
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Posté le : 17/09/12 12:31 Sujet du message: |
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cosmos a écrit: | La sphère d'action très limitée du héros (son quartier, sa petite vie avec sa poignée d'amis et sa relation du moment...) qui me faisait parler de "manque d'envergure" devient un microcosme assez chaleureux, où les personnages n'ont peut-être pas un charisme dingue mais on sent les liens qui les attachent les uns aux autres, leur affection mutuelle. Est-ce de ça dont tu parles quand tu dis "le côté social" ? |
Il y a un peu de ça en effet, la "proximité" en fait. Quand on lit Alias, on voit comme les Vengeurs sont inaccessibles et les Fantastic Four aussi
Mais pour l'aspect social, c'est plutôt la vie dans les quartiers. Celui de Hell's Kitchen en l'occurrence. Dans Daredevil, on voit souvent des personnages qui ont été mis au chômage (en particulier dans les années 80), des pères de famille tentant de joindre les deux bouts avec des gosses malheureux. La perte du travail est souvent dû à l'utilisation des machines, et à l'informatisation des processus. On voit souvent des personnages d'ouvrier comme ça, perdus, car ils ont perdu leur travail. Après, sous Ann Nocenti, il y avait la diatribe face au nucléaire, ou encore l'élevage des animaux assez cruel et l'utilisation du corps de la femme pour un but mercantile par exemple (partie avec un personnage nommé Brandy, que je n'ai trouvée pas très fine finalement, ça a vieilli). Il y a donc, toujours, une dimension sociale. Et puis le moment après Born Again, où Matt et Karen décident de s'occuper de leur quartier, en défendant les personnes qui ne peuvent se payer un avocat. Ce n'est pas toujours fin, parfois un peu de "pacotille" mais j'aime bien cet aspect dans cette série-là , très "proche des gens" quoi.
Et Luke Cage, je l'adore. Le voir dans son ancien costume me donne toujours mal au ventre il a bien fait de devenir chauve lui ^^ (rien que pour le délire, j'aimerais avoir une action figure de l'ancien Luke Cage sur mon bureau, il fait tellement disco...) _________________ Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais  |
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cosmos Mangaversien·ne

Inscrit le : 02 Sept 2002 Localisation : Suspended between being a nobody, nothing and everything.
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Posté le : 21/09/12 21:56 Sujet du message: |
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Taliesin a écrit: | Et Luke Cage, je l'adore. Le voir dans son ancien costume me donne toujours mal au ventre il a bien fait de devenir chauve lui ^^ (rien que pour le délire, j'aimerais avoir une action figure de l'ancien Luke Cage sur mon bureau, il fait tellement disco...) |
Je crois qu'un récit sur Luke Cage et Iron Fist volontiers 70's avec leurs vieux costumes m'aurait plus plu que le développement très sérieux qui a été donné au dernier. Surtout qu'une mini-série sur Luke Cage dans ce style était en développement, mais est restée en suspens pour cause d'emploi du temps trop chargé de l'auteur visiblement.
Toujours sur ComicsAlliance, j'ai bien aimé un article sur Daredevil publié avant le run de Mark Waid, apparemment plus joyeux que ceux de ses prédécesseurs. Je trouve que l'auteur n'a pas tort lorsqu'il constate qu'à force de faire pleuvoir les ennuis sur Matt Murdock, d'une part pourquoi ne s'est-il pas tiré une balle depuis longtemps ? D'autre part on risque une certaine surenchère à force, où chaque auteur voudra trouver un truc encore pire, encore plus déprimant. Même si, ayant terminé l'arc de Bendis ce matin, j'ai beaucoup aimé cette ambiance façon bas-fonds, je suis encore plus curieux de savoir comment le personnage a pu renaître de façon plus positive après avoir touché le fond autant de fois.
Sinon, la bibliothèque m'a permis de lire le fameux Wanted de Mark Millar. Pour rappel, il s'agit de l'histoire d'une jeune homme de 24 ans, loser complet, qui apprend un jour qu'il est le fils d'un des plus grands super-vilains de la Terre. D'ailleurs, les super-héros ont été éradiqués il y a quelques décennies, les super-vilains ayant réécrit la réalité et continuant leurs activités de façon beaucoup plus souterraine. Et comme son père vient d'être assassiné, l'heure est venue pour le héros de prendre sa succession, tout en enquêtant sur les circonstances du décès de son père...
Alors c'est très vulgaire, sans doute beaucoup trop, peut-être pour être sûr de bien provoquer. Du coup lâ??Å?uvre manque beaucoup de finesse dans la forme, mais a quand même le mérite de faire réfléchir et de se poser des questions sur la vie qu'on mène ou le monde qui nous entoure, celui de l'histoire ressemblant beaucoup plus au nôtre qu'à celui des récits de super-héros, même les plus réalistes. Je trouve ça d'ailleurs assez fort de la part de l'auteur d'avoir eu ce recul sur son métier d'entertainer et de l'avoir mis en scène de façon aussi percutante. A quel point ses histoires ne servent qu'à distraire un moment les lecteurs d'une vie qui n'est sans doute pas aussi belle que celle dont ils rêvaient ? _________________ "Dude, I accept the truth of your lived experiences, and I'm not going to tell you that your feelings were wrong." Squirrel Girl |
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Taliesin Modératrice

Inscrit le : 01 Fév 2004
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Posté le : 27/09/12 23:55 Sujet du message: |
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En ce moment, je reste sur ma période de "redécouverte" dû à une mémoire assez sommaire. De plus, ça fait toujours du bien de se replonger sur d'anciennes amours .
Bref, depuis une semaine, c'est Kabuki que je relis, parce que je n'ai jamais lu la fin, The Alchemy. J'ai donc relu ce que j'avais lu par le passé, jusqu'à Metamorphosis.
Circle Of Blood est le premier volume des aventures de Kabuki. Kabuki, de son véritable prénom Ukiko, est agent de l'organisation des Masques de Noh. Les Masques de Noh sont au nombre de 8 et agissent dans l'ombre pour sauvegarder l'équilibre entre le monde du crime et le gouvernement. Kabuki est, en plus, présentatrice d'émissions télévisées sur la chaîne gouvernementale, faisant partie donc d'une sorte de service de propagande, étant donc une véritable star. Mais Ukiko cache un visage de cicatrices et une histoire de famille compliquée, très attachée au fantôme de sa mère, elle n'a qu'un désir: la venger et se venger par la même occasion. Tout cela sera possible avec le retour du criminel de la pègre Kai des Etats-Unis, qui veut s'implanter au Japon.
Ce volume est en noir et blanc. L'histoire peut sembler assez classique. En réalité, on pourrait torcher ça assez rapidement, mais c'est sans connaître David Mack et son amour d'une narration éclatée. Ainsi, alors qu'avec un tel synopsis on attendrait une jolie nana qui combattrait n'importe quel gros bonhomme tel Akira Kongoh à mains nues, l'action n'est jamais présente dans ce gros "graphic novel". La narration se concentre entièrement sur Kabuki, son enfance, ses parents, ses cicatrices, sa vengeance. Et même lors des scènes d'action, tout est raconté comme au ralenti, bref, ce n'est pas très dynamique mais plutôt superbement introspectif. Le tout est passionnant et le lecteur plonge complètement dans l'univers de David Mack et les pensées de Kabuki. La narration est pleine de symboles sur le Japon, sur les Aïnous, les femmes de réconfort de la seconde guerre mondiale.
Recueil est le tome 2 français de Kabuki, proposé à l'époque par Panini. Le volume est super beau, proposé dans une boîte cartonnée (assez fine, hein) et deux ex-libris. De plus, il est assez "économique" (enfin de mon point de vue) puisqu'il propose 3 TPBs américains: Dreams, Skin Deep et Masks Of The Noh. Le tout est cartonné et solidement relié, bref, j'ai préféré me prendre ce gros volume plutôt que 3 volumes.
Dreams commence où Circle Of Blood se termine. Kabuki, blessée, est retrouvée sur la tombe de sa mère par une autre agence. Les Masques de Noh arrivent donc trop tard sur les lieux, et Kabuki est emportée par un hélicoptère. En plein coma, Kabuki rêve de sa mère.
Skin Deep raconte le réveil de Kabuki dans un institut assez étrange, appelé Control Corps. Cet institut interne des agents ayant "disjoncté" et les reformate pour les recycler vers d'autres organisations. Là , Kabuki communique avec une certaine Akemi qui lui écrit des messages sous forme d'origami.
Masks Of The Noh revient sur les autres agents de l'organisation recherchant Kabuki, après les événements de Circle Of Blood. Snapdragon, Tiger Lily, Scarab, Siamese, Butoh, Ice sont donc disséquées.
Les deux premiers volumes sont en couleurs. Cette fois, Mack utilise donc la couleur pour pousser encore plus loin sa narration étrange. Il utilise le dessin, mais aussi la photographie au moyen de collages divers et variés. Là , Mack prend la direction de Sienkiwicz pour les peintures, mais aussi Dave McKean pour ses collages. Il pousse très loin les délires de Kabuki, mais on peut aussi commencer par ce volume car toute l'histoire de Kabuki dans Circle Of Blood est résumée (j'avais commencé ainsi, par un numéro de Dreams prêté par un pote, en floppy). Masks Of The Noh est en noir et blanc. Le scénario est de Mack, mais chaque agent est dessiné par un artiste différent. Ainsi, les styles se mélangent, et chaque agent a donc une personnalité propre et son univers graphique. Les personnages qui fascinent le plus sont Siamese mais surtout cette amitié profonde qui se développe entre Scarab et Tiger Lilly. J'espère que le volume Scarab: Lost In Translation continuera dessus, mais j'en doute vu que c'est plutôt le passé de Scarab qui y est raconté (au vu des chroniques). Dans Skin Deep (A fleur de peau), Kabuki se fait une amie. C'est la partie la plus sensible, la plus "à fleur de peau" justement, de la série. Le tout est plein de sensualité, de besoin de communication entre deux êtres qui ne se sont jamais vues. Cette relation profonde et pleine de réflexions philosophiques est certainement ce qui m'a plus marquée dans toute la série. David Mack commence à en profiter pour y insérer des réflexions philosophiques, métaphysiques, physiques, psychologiques très fortement marquées dans sa série.
Metamorphosis est sorti comme le tome 1 par Panini. Oui, c'était inverse: Métamorphose, Recueil et Cercle de sang... C'est à l'envers mais finalement, toute la vie de Kabuki y est toujours résumée à l'intérieur de l'histoire, soit par des rêves, soit par des discussions, soit par des pensées, tout simplement. Ici, Kabuki continue son internement à Control Corps. Mais les Masques de Noh veulent sa peau et vont certainement venir l'éliminer. Il faut que Kabuki s'évade d'ici!
Le dernier tome auquel on a eu droit en France. Ensuite, plus rien. L'avant-dernier TPB en anglais, avant The Alchemy, Scarab: Lost in Translation étant uniquement consacré à Scarab (il devait y avoir un volume pour chaque agent!). Graphiquement, Mack pousse encore plus loin sa maîtrise de la peinture. Le tout ressemble complètement aux couvertures qu'il dessine pour Daredevil ou Alias. Il pousse très loin l'incrustation d'écritures, la narration éclatée, va jusqu'à des lettres de Scrabble pour raconter l'histoire. Les notes dans des cahiers servent aussi à conter le tout. Les divers points de vue sont nombreux, entre le docteur, Akemi, les autres détenues. En fait, le volume pourrait se réduire au niveau de l'intrigue, mais à chaque détenue rencontrée, Mack pousse très loin l'introspection, la façon de penser assez unique de chacune (n'oublions pas que toutes sont d'anciens agents internées ), allant jusqu'à écrire des pages entières sur la métaphysiques, la relativité, la métamorphose, etc... bref, c'est un truc de dingue et non, on ne lit pas le volume d'un coup comme ça . Clairement le volume où il faut s'investir à fond, entrer dans chaque personnage, on les décortique jusqu'au bout, on les dissèque, les analyse, pour mieux les reconstruire (concernant Kabuki). Un peu d'action quand même car évasion oblige, mais le tout de manière particulière (qui va parler de mathématique, d'espace replié sur lui-même en courant entre les couloirs? ). Un volume graphiquement riche, avec une narration très dense, mais parfois, je trouve que Mack va un peu loin... Et apparemment, ce n'est pas fini vu les chroniques sur The Alchemy...
Kabuki est clairement une série à tenter (malheureusement difficilement trouvables en français, faut se pencher sur l'occasion). Circle of Blood est accessible pour qui veut découvrir cette série. En revanche, je trouve quelques longueurs sur Metamorphosis, bien qu'il est très intéressant. Skin Deep est pour moi le must de la série. Et quid de The Alchemy. Je sais que les deux en sont loin, mais je ne peux m'empêcher de rapprocher Kabuki d'une série telle que Gunnm. Dans les deux, dessinés par des hommes, on a une héroïne particulièrement forte, ayant des problèmes d'identité, vivant dans un environnement très violent. Mais en même temps, les deux femmes se reconstruisent et son en quête d'identité profonde, chacune le faisant à sa manière. Les deux femmes sont aussi très empreintes de sensibilité à fleur de peau, et un besoin de se libérer par la création se saisit d'elles: la musique, l'écriture de poèmes, des réflexion, beaucoup de spiritualité regroupent nos deux héroïnes. Et puis, les bras de Siamese m'évoquent ceux de Gally.
Pour une petite chronologie:
- Circle Of Blood
- Dreams (Recueil)
- Masks Of The Noh (Recueil)
- Skin Deep (Recueil)
- Metamorphosis
- Scarab: Lost In Translation (inédit, uniquement sur Scarab, donc pour le plaisir. Pas dessiné par Mack et moins riche, d'après les chroniques)
- The Alchemy (the end, inédit, malheureusement)
Petit ajout:
Les trois premiers TPBs peuvent se lire en ligne ici légalement. _________________ Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais  |
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