[GENSHIKEN]

[clash]

[church]

Je viens de finir le tome 7 de Genshiken après avoir dévoré les 6 autres.
Je voulais aussi témoigner de la surprise et du plaisir que j'ai eu à lire ce manga. Le tome 8 est annoncé pour le 12 février 2009, la série en compte 9 au total et je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans cette lecture tant qu'il est encore temps, elle en vaut vraiment la peine !!

samizo kouhei > bonne présentation du premier tome... C'était clair, merci.

Beaucoup de choses intéressantes ont été dites au sujet de Genshiken dans les messages précédents, je vais essayer de ne pas y revenir.
Cela dit, s'il faut choisir entre :

- fadeur ou réussite du caractère des personnages : je choisis sans hésiter R�USSITE !! Une galerie de personnages "haute en couleur" (une véritable cour des miracles otaku pour certains) et qui va évoluer au fur et à mesure de l'histoire... et des personnages attachants !

- entre dessin "pas super beau" (taikun) ou "mangaka talentueux au crayon" (melvin) : ce dessinateur est bon ! Arriver à rendre compte par le dessin de la "psychologie" et de l'état d'esprit de personnages n'est pas facile. Il s'en sort très bien, et ça fonctionne à fond ...

Donc vous le savez, maintenant que vous avez lu les précédents messages de ce sujet, Genshiken relate la vie d'un groupe de jeunes étudiants d'une fac japonaise (filles et garçons), qui se réunissent au sein d'un "club d'étude de la culture visuelle moderne". Si certains sont des passionnés de manga, d'anime, de jeux vidéos, de couture appliquée au cosplay (ne pas oublier ce personnage de Tanaka, qui va gagner le "gros lot"...), d'autres ne vont rejoindre ce club que contraints (en apparence en tout cas...).
Car si le Genshiken est un peu le club de la loose, celui du dernier recours, qui accueille les exclus de toute sorte, les derniers asociaux qui se font virer des autres clubs de la fac, il va devenir aussi le foyer d'une bonne expérience ! Quel plaisir de voir se former ce groupe disparate, de voir ces personnages évoluer, "assimiler" les nouveaux entrants... Car le sujet de Genshiken, au-delà des personnages d'otakus, c'est le "groupe", envisagé comme expérience positive et salutaire pour certains.

Une autre réussite de ce manga, c'est donc aussi le caractère universel du discours qu'il propose. Malgré la distance géographique, la mise en place d'un environnement assez largement exogène au nôtre (la culture otaku...), on peut quand même s'identifier à certains personnages, ou tout du moins (si on est frileux) imaginer déceler des traits de caractères communs avec des personnes que l'ont connaitrait dans la real life... !!

Comment ne pas parler de l'humour, qui transparaît des situations, des réactions des personnages.

[church]

Genshiken tome 8 !

Bon ben j'ai encore pris un sacré plaisir à lire ce nouveau tome ! Je laisse tous ceux qui ne l'ont pas fait, lire ça en toute tranquillité...
Toujours aussi transporté par ce dessin semi-réaliste tout en rondeurs ; par l'humour qui me touche ; par ces personnages qui se révèlent...
Cela dit, Genshiken a un côté "too much", et pourrait en énerver plus d'un (plus d'une ??) : c'est trop beau pour être vrai. Mais tant pis, qu'une lecture puisse ainsi vous apporter du bonheur et vous faire craquer, ça ne se refuse pas. De toute manière, quand le ton devient plus grave, que les clichés pointent, un gag et tout s'équilibre !

[Taliesin]

J'ai lu 7 volumes d'une traite !!!!

Alors que je n'étais pas du tout attirée par cette série, j'ai quand même eu la curiosité de me faire prêter les volumes par un ami lorsque je lisais Otaku, les enfants du virtuel d'�tienne Barral. C'était donc l'occasion de se fondre dans la thématique "otaku" ...

Les dessins ne me plaisent pas vraiment mais vont finalement avec l'oeuvre. L'humour, les personnages sont très plaisants. Les situations sont également bien retranscrites, quelque part ça sent le vécu. Pour ma part, ce sont surtout les sorties: sac à dos, un look "je m'en fiche", descente à Akibahara avec le sac rempli de fanzines... Mes sorties s'en rapprochent sauf que l'on remplace Akibahara par Saint-Michel et fanzines par manga d'occasion (en continuant vers Voltaire ensuite )...

Le personnage de Saki est celui que je préfère, suivi de Madarame. Kosaka n'est pas mal dans son genre mais difficile à cerner . Surprise, c'est la popularité d'Ogiue qui me laisse assez indifférente .... Et justement, dommage car on se focalise beaucoup sur elle depuis qu'elle a fait son apparition. Sans compter l'histoire de coeur difficile avec le "héros" (dont on s'en tape pendant plusieurs volumes ). Les nouveaux membres du Genshiken me plaisent moins et c'est dommage mais ça arrive: les anciens ont leur diplôme et cherchent un boulot... c'est la vie . On ne l'oublie pas même si on parle d'otaku. Le personnage de Kutchy est lourd et n'apporte pas grand chose à la série. Enfin, je trouve...

Que dire du boulot de Kurokawa que je félicite avec son supplément Otaclub? Ainsi, les confirmés peuvent lire ce titre en déculpabilisant quant à son fanatisme (je me suis dit plusieurs fois que j'étais moins atteinte ) et les apprentis otaku peuvent se faire une culture en lisant le manga mais surtout avec les suppléments . J'ai quand même envie de lire la suite malgré ce que je disais de l'orientation du récit vers Ogiue ...

Enfin, si vous trouvez une Saki, ne la lâchez pas O_O... Je n'ai jamais vu de petite amie aussi dévouée, amoureuse, aussi... enfin bref, c'est quand même une médaille qu'elle mérite avec tout ce que lui fait subir Kosaka (sans parler de son métier...)
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[church]

[Taliesin]

Pas encore. Comme je l'ai dit, je viens de lire 7 tomes
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[church]

Dans ce cas, le tome 8 sera un véritable test par rapport au personnage d'Ogiué ! Ou ça passe et tu accroches quand même à ce perso, ou alors...

[church]

Le tome 9 de Genshiken est annoncé pour le mois de juin chez Kurokawa !

Source : Blog Kurokawa
http://blog.kurokawa.fr/2009/02/19/genshiken-otaâ??club-8/

[otaku62]

en même temps la date était dans les pages de fin du volume 8...
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ma collection de mangas&dvd
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la librairie des otakus

[church]

[Taliesin]

[church]

[church]

Ben voilà, je continue à monopoliser la parole sur ce titre (enfin, pas tout à fait quand même...).

Le neuvième et dernier tome de Genshiken est sorti hier en librairie, et comment dire, j'ai pas trop attendu pour aller le chercher...

En neuf tomes, Kio Shimoku aura réussi à dresser une belle galerie de personnages, pour finir par s'attarder sur l'un d'entre eux, une jeune fille assez refermée sur elle-même mais pleine de ressources.

L'auteur a aussi réussi à rendre compte avec finesse de l'évolution des relations au sein de ce groupe d'étudiants : ce qui séparait hier les différents protagonistes, leurs caractères dissemblables et les "petits" affrontements qu'ils engendraient, est devenu maintenant ce qui les réunis. Difficile de résister à ce genre de récit, où l'on n'a pas de peine à retrouver des situations que l'on aura déjà vécu.

Et difficile de quitter ces personnages, donc. Même si l'auteur semble vouloir nous aider, en trouvant le ton juste pour finir son récit. En choisissant par exemple de "couper le son" le temps d'un pénultième chapitre, à la manière de ces fins de films ou de certains génériques, où l'on voit des personnages enfin heureux, sans pouvoir capter leurs dialogues. Le lecteur, en douceur, est invité à sortir progressivement du récit.

Sous ses apparences lisses, Genshiken n'est cependant pas une simple série mignonne avec happy end. Derrière l'humour, on ressent une forme de malaise. Comme dans la "vraie vie", tous les membres ne suivront pas le même chemin, et certains pourraient bien se perdre en route. Si Ogiué semble bien partie pour embrasser une brillante carrière de mangaka après avoir endossé le rôle de la fille mal dans sa peau, on se fait un peu plus de soucis pour Madarame... Mais bon, peut-être n'est-ce là qu'une extrapolation trop personnelle, d'autres lecteurs s'en tenant à juste titre à ce qui est effectivement raconté dans cette histoire.

Une dernière interrogation : j'ai apprécié cette série, je lui trouve un caractère universel, ou plus exactement je trouve qu'elle porte une vraie justesse dans les situations, les personnages, le milieu qu'elle décrit. Pour ce dernier point, je dois reconnaître que je peux me tromper : je ne suis pas japonais, je ne suis pas un otaku, pour en juger. Mais ce récit transcende les barrières culturelles, pour finalement s'intéresser à l'être humain, à sa relation aux autres, ce qui forcément, touchera autant le lecteur japonais que français.

Néanmoins, il reste à savoir si Genshiken est de la veine de ces Å?uvres que l'on peut partager avec beaucoup de monde : une bd - pire, un manga - bourré de codes, traitant d'une thématique a priori restrictive (les otakus), mais renfermant de si belles qualités, peut-il séduire d'autres lecteurs ? Sera-t-on sensible aux descriptions de cet univers et à ces personnages si l'on n'a pas un profil de monomaniaque du manga ? Il faudrait que je tente l'expérience sur d'autres... Et j'aimerai bien que la réponse soit oui !

[Corti]

Je viens tout juste de commencer la série (ie, j'ai mangé la série TV et lu le premier tome).

Et j'avoue, ça m'a bien plus jusqu'à présent. Les personnages les plus intéressants sont le couple Saki/Kosaka. Entre Saki qui fait des efforts pour essayer de comprendre/suivre l'homme qu'elle aime et Kosaka qui est... indescriptible tant il est atteint, ce couple est celui qui semble évoluer le plus (en fait non, y'a que Sakki qui évolue pour l'instant ).

Donc bref, ça se présente plutôt pas mal à mes yeux pour l'instant.
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(ou pas ?)
"That Others May Live" -- Rescue Wings

[cactus20100]