Le manga aux USA

[kynoo]

Ils ont aussi bien dégraissé leurs effectifs, ça fait moins de personnes pour donner des infos.
De manière quasi systématique, les titres arrêtés sont les global manga. Après il y a le cas des séries qui se vendent mal, et là, comme le dit carot, on constate que Tokyopop ne pipe pas mot et semble faire le dos rond en attendant que ça passe.

[sushikouli]

En même temps, si c'est pour que les lecteurs les lâchent au lieu de les soutenir...

On voit comment ça panique en france dès qu'une série est ralentie...
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Entre ce que je pense, je veux dire, je crois dire, je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins 9 raisons de ne pas se comprendre.

[carot]

[Goku]

[wakabayashy]

ok merci pour les infos les gens
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Anime Heart

[God of death]

Vous trouverez une liste ici :

http://mangacast.net/?p=2299

Pour certains, ce n'est pas vraiment officiel, mais ça fait quand même froid dans le dos
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Don't fear the Reaper Babe, coze the Reaper is dead tired t'night

[mangachat]

J'ai de nombreux manga des USA et je trouve que la qualité est variable comme avec les éditeurs français...

En terme d'adaptation graphique, Tokyopop n'est pas terrible. L'éditeur n'a en effet jamais précisé quels titres était définitivement arrêtés. Tous les espoirs sont encore permis.

Sur mon site www.Mangaconseil.com qui liste les séries françaises et américaines, j'indique les séries arrêtées quand elles ont été officiellement annoncées comme telles.
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Le questionnaire du Mangachat pour trouver des mangas
Mangaconseil liste tous les mangas, manhwas et manhuas parus/à paraître en France et aux Etats-Unis

[jbastide]

Je suis en train de lire "Drifting life" de Tatsumi, c'est effectivement un régal. Si l'on s'intéresse à l'histoire du gekiga et plus largement à l'histoire éditoriale du manga, c'est incontournable.

Je pense commander "Cat-eyed Boy" d'Umezu et "To Terra" de Takemiya.

[kynoo]

Excellents choix, les deux sont de belle facture.
Je ne peux qu'espérer que Viz et Vertical (ou d'autres éditeurs, ne soyons pas sectaires) nous proposeront d'autres titres d'Umezu et Takemiya.

Je serais très intéressée, par exemple, par Kaze to ki no uta et Orochi. Et ma reconnaissance éternelle est acquise à qui nous proposera des titres de Shintaro Kago et Shinkichi Kato (ohé Lézard noir, IMHO, Cornélius). Ainsi que les premiers travaux de Usamaru Furuya, bien entendu.

[mangachat]

Viz a, il y a longtemps, sorti un volume d'Orochi. Malheureusement, il n'a pas sorti la série complète et le volume en question n'est plus trouvable que d'occasion.

Sinon, au cas où tu ne serais pas au courant, IDW publishing a sorti Reptilia de Kazuo Umezu.
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Le questionnaire du Mangachat pour trouver des mangas
Mangaconseil liste tous les mangas, manhwas et manhuas parus/à paraître en France et aux Etats-Unis

[church]

L'éditeur américain Fantagraphics se lance dans le manga :
article du Publishers Weekly (15/03/2010)

Le programme de publication table sur 4 sorties annuelles. La cible est semble-t-il le public adulte, avec des mangas plus "littéraires".
Ils commenceront avec la publication d'un recueil de Moto Hagio (shôjo) : A Drunken Dream and Other Stories.

[kynoo]

Outre la très grande qualité des bouquins de Fantagraphics, ce qui est à noter dans cette info, c'est le nom du directeur de collection : rien moins que Monsieur Matt Thorn, grand spécialiste ès shôjo, et traducteur des premiers mangas publiés aux USA.

C'est une excellente nouvelle, et j'attends cette collection avec impatience
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[Taliesin]

Ce Wandering Son de part son histoire, mais aussi ses dessins, m'intéresse énormément. J'ignorais que l'auteure avait été publiée en France avec Fleurs Bleues.

Avec cette annonce chez Fantagraphics, je me demande si on peut espérer les titres plus quotidiens de Akimi Yoshida tels Sakura No Sono (sur une histoire d'amour lesbienne dans le cadre d'une troupe de théâtre), Kisshô Tennyô, Lover's Kiss (polygone amoureux mêlant toutes sortes de relations, lesbiennes, gay, hétéro) ou encore le récent Umimachi Diary. En tout cas, je croise les doigts tout en sachant que son Banana Fish n'a pas réellement cartonné là-bas non plus. C'est marrant qu'en Asie, ce titre semble culte (Japon, mais également Hong Kong). Peut-être justement l'exotisme d'une Amérique fantasmée?
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Lisez Descending Stories de Haruko Kumota, tout est dispo en 10 volumes en anglais

[church]

[Natth]

Une petite critique de mon cru venue d'un autre forum

J'ai reçu aujourd'hui A Drunken Dream, un recueil regroupant dix nouvelles shôjo de Moto Hagio. L'ouvrage est paru aux Etats-Unis chez l'éditeur américain Fantagraphics. Il est complété par une présentation du groupe de l'an 24, suivie d'une longue interview de l'auteur.



L'ouvrage est vraiment superbe. Même si ces nouvelles sont publiées un jour en français, je ne regretterai pas d'avoir acheté ce recueil. Le papier est d'une qualité comme on n'en voit plus (épais, lisse et très blanc). Tout au long de l'ouvrage, on découvre plusieurs pages couleurs, illustrations des récits du volume ou des autres titres de Moto Hagio. La nouvelle "A Drunken Dream" est colorisée dans de douces teintes brunes et rouges.

Mais la vraie réussite reste bien sûr le contenu de ces oeuvres. Moto Hagio nous livre ici plusieurs réflexions sur la nature humaine, sur l'identité, le rapport à l'existence, mais aussi sur l'incompréhension naissant de la différence, parfois au sein d'une même famille. Si ces thèmes ont déjà été abordés par d'autres auteurs, il est rare qu'ils le soient avec une telle force du récit et poésie du dessin. Pourtant, les personnages sont loin d'être tous physiquement idéalisés, contrairement à de nombreux shôjo.

Mais qu'il s'agisse de gens laids, étranges ou de belles personnes, l'expressivité de chacun est particulièrement touchante. L'auteur sait mélanger la grâce, l'humour, le mystère, l'émotion, sans perdre de vue son récit. La déstructuration de la page, un grand classique du shôjo, est tout autant au service de l'histoire que du développement des personnages. Elle symbolise leurs troubles, leurs doutes et leur inévitable évolution, en dépit des problèmes qu'ils doivent affronter.

Pour conclure, je dirais qu'il s'agit d'une parfaite entrée en matière pour comprendre le shôjo des années 70, précurseur des oeuvres actuelles dont il est pourtant bien différent.

Pour finir, la question fatidique : A quand le prochain ?