Ebine Yamaji : [LOVE MY LIFE], [SWEET LOVIN' BABY], ...

[Mokuren]

Je copie/ colle l'avis sur Love my life et Sweet lovin' baby que j'ai laissé sur le forum de Tonkam en espérant que ça vous incitera à découvrir ces oeuvres si ce n'est pas déjà fait!! ^^

J'ai bien aimé ce manga et ne lui ai pas trouvé le défaut de "l'enfermement" ou du moins ce n'est pas spécialement génant, l'histoire ce concentre sur certains événements concernant le couple principal, tout récit contenant nécessairement des ellipses pour cibler ce qui intéresse l'auteur. Je n'ai pas trouvé non plus caricaturaux les situations car 1/ c'est normal que des personnes homosexuelles soient amenées à fréquenter des personnes ayant les mêmes aspirations, c'est dans l'ordre naturel des choses je pense 2/L'homophobie c'est toujours bien présent de nos jours (peut-être plus au Japon qu'en France mais ça reste à voir) et si l'auteur veut la dénoncer quoi de plus normal que d'en présenter une scène? (personnellement, ayant entendu exactement le même genre de choses je trouve qu'elle sonne très juste)
On ne peut pas dire que cette oeuvre soit poétique. J'avoue que j'ai été étonnée de voir les langues des personnages pendant les baisers ou d'entendre Ichiko parler de sexe en disant "baiser", ou même le mot "botter" n'est pas très poétique. Attention je ne trouve pas l'oeuvre vulgaire mais pas très poétique non plus. Le sexe est omniprésent, un peu trop peut-être? Il ne faudrait pas que les 2 héroïnes se fréquentent uniquement pour ça, lol! Enfin elles peuvent mais je ne pense pas que c'est ce que Yamaji ait voulu faire passer. Ce manga se lit vraiment très bien, on ne lâche pas la lecture avant de l'avoir terminée, il a ce je ne sais quoi de plaisant, de léger. Les questionnements de l'héroïne présentent au moins l'avantage et l'intérêt de les soulever. En effet faut-il vraiment y apporter des réponses? Rien n'est moins sûr. D'ailleurs pour faire un parallèle Blue n'apportait aucune réponse de cet ordre non plus. Pourtant ma critique se terminera par un bémol, car 2 semaines après sa lecture je me rend compte que malgré le plaisir que j'y ai pris je n'en ai pas retenu grand chose, mais c'est peut-être de par l'absence de réél "scénario" ou du moins tel qu'on a l'habitude d'en rencontrer...

Alors Sweet lovin' baby. J'ai littéralement craqué pour cette oeuvre, emplie, elle, de beaucoup de poésie, de douceur et de sensibilité. Chaque histoire se vit différemment et en cela on voit (automatiquement) plus de facettes du talent de Yamaji par cette oeuvre. Elle n'a besoin que de quelques pages pour nous exposer une situation amoureuse d'un de ses protagonistes, situation restant la plupart du temps en suspens à la fin, c'est notre imagination qui doit faire le reste! C'est vraiment beau et je vais sûrement en surprendre plus d'un mais j'ai encore préféré cette oeuvre à Love my life. (La première fois que j'ai ouvert ce manga je me suis dis: "qu'est-ce que c'est que ça??" mais en fait il faut prendre le temps de s'assoir et de lire, avec les yeux et le coeur...)

[herbv]

Voici ma réponse à Moruken sur Yamaji, histoire d'alimenter tout le mal que j'en pense



Le nouveau one-shot d'Ebine Yamaji, Indigo Blue, nous narre lâ??histoire de Rutsu, une jeune femme de lettre débutante. Son amant et peut-être son futur époux est Ryûji, un ancien camarade dâ??université et qui est aussi son responsable d'édition. Mais cela ne lâ??empêche pas de tomber amoureuse de Tamaki, une femme qui travaille pour une revue d'art. Rutsu va devoir choisir entre son désir de normalité et son véritable amour. Après tout, dans son dernier roman , "Y" a bien aimé le personnage féminin principal alors que cette mystérieuse personne pouvait être aussi bien un homme quâ??une femme. Rutsu est peut-être bien une lesbienne, ce qui pourrait enrichir encore plus son Å?uvre littéraire naissante.

Annoncée comme étant une Å?uvre plus mature de la mangaka et plus aboutie que les précédentes parues en francophonie, Indigo Blue déçoit dâ??autant plus. Les points faibles de Love My Life pouvaient passer auprès du lecteur du fait de la nouveauté comme celle du thème de lâ??homosexualité féminine dans les mangas ou celle due à la découverte du dessin de lâ??auteure. Mais à la lecture de ce troisième ouvrage, cela devient insupportable. Les défauts, à force de répétition, explosent ici avec encore plus de force. Le dessin nâ??a pas évolué, il reste toujours aussi froid, sans vie ni passion, même lors des scènes dâ??amour ou de ruptures. Si cela peut encore se comprendre avec le personnage de Rutsu qui est décrite comme étant très froide, il nâ??en est pas de même avec tous les autres protagonistes. Il devient alors très difficile de sâ??attacher à quiconque un seul instant. De plus, le propos principal de lâ??Å?uvre, c'est à dire lâ??acceptation de son homosexualité, de sa véritable nature, ce qui ne peut quâ??enrichir son vécu et, pour le cas dâ??une écrivaine, améliorer la qualité de son travail, reste très superficiel et très naïf. Dâ??ailleurs, câ??est là le défaut principal des histoires de l'auteure. Et il faut ajouter à ça leur platitude, l'impossibilité de réellement ressentir la moindre passion à leur lecture. Et comme cette platitude nâ??est pas compensée par une réflexion de fond sur lâ??homosexualité, lâ??homophobie et lâ??amour dans nos sociétés sexistes et hétérocentristes, il ne nous est proposé que des propos naïfs et superficiels.

Seuls les amateurs dâ??Å?uvres légères ne posant aucune question gênante sur eux-mêmes ou sur le monde qui les entoure, ne cherchant pas à prendre conscience dâ??une certaine réalité le plus souvent ignorée, trouveront éventuellement leur compte à la lecture des mangas de cette auteure. Ceux qui cherchent des Å?uvres les bousculant soit émotionnellement, soit intellectuellement ou même les deux à la fois, passeront leur chemin, ignorant un certain effet de mode qui se crée autour de Love My Life. Et oui, Indigo Blue est encore plus vide de sens.
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Simple fan (auto-proclamé) de Rumiko Takahashi
Chroniqueur à du9
Ténia de Bulledair

[Mokuren]

T'as copié/collé une ancienne critique, non? Car il me semble l'avoir déjà lu! Tu as le droit d'avoir ton avis sur cet auteur et en ce qui me concerne je conçois pafaitement qu'il ne plaise pas à tout le monde. Là ou je ne peux vraiment pas te suivre en revanche c'est lorsque tu dis que ceux qui aiment les mangas de Yamaji ne sont pas des gens qui regardent plus loin que le bout de leur nez et qui se posent des questions sur le monde qui les entoure. Quand même on partirai du postulat que les oeuvres de cet auteur sont légères je pense que les amateurs d'oeuvre légères peuvent aimer aussi les oeuvres plus complexes, et ce n'est pas parce que l'on aime un style de lecture que l'on en aime pas un autre. Parfois on aime se prendre la tête sur un bouquin, parfois on en appréciera un qui sera léger, pour lequel on aura pas besoin de trop réfléchir et grâce auquel on passera cependant un bon moment. Il me semble que là tu assimiles tous les lecteurs de Yamaji (dont je fais partie) à des imbéciles heureux et, si elle ne pose pas de questions génantes dans ses oeuvres, ceci, en revanche, me gène.

[herbv]

[Mokuren]

Bah tu dois connaître l'expression "imbécile heureux", non?
Quand tu dis: "Seuls les amateurs dâ??Å?uvres légères ne posant aucune question gênante sur eux-mêmes ou sur le monde qui les entoure, ne cherchant pas à prendre conscience dâ??une certaine réalité le plus souvent ignorée, trouveront éventuellement leur compte à la lecture des mangas de cette auteure" ça veut quand même bien dire que tu nous prends (tous les lecteurs de Yamaji), pour des imbéciles heureux!
J'espère avoir éclairé ta lanterne.

[herbv]

Excuse-moi, je n'ai pas été assez précis. C'est à ceci que je faisais référence car je ne suis pas sur de bien comprendre la phrase, ce qui ne me permet pas de répondre :

[Mokuren]

Non c'est pas grave Hervb. C'était juste pour dire que je trouvais ton assimilation génante, faut pas chercher trop loin, lol!

[shun]

animeland a posté un article sur Love my life : http://www.animeland.com/index.php?rub=articles&id=650
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https://www.facebook.com/groups/1024308591038526/

[shun]

Free soul

légère déception, passont l'impression qui n'est pas superbe mais passable au vu de ses dessins sans décors.

en fait l'histoire est vraiment génial, j'ai adoré la mise en avant de son histoire écrite ( l'héroine qui est l'opposé d'elle même ) et de sa vie., mais voilà je n'ai pas eu le petit plus de ses oeuvres précédentes, il n'y a pas la poésie d'un sweet lovin'baby ou l'atmosphère d'indigo blue ( qui est pour ma part sa meilleur oeuvre ) et les perso manquent de charisme.
dommage.
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[Misâ]

Je n'ai pas encore lu Love my life, mais j'éspére le découvrir bientôt. Par contre ce qui me donne envie de le lire c'est le manga Sweet Loving Baby, le manga qui m'a fait découvrir Ebine Yamaji. J'ai TOTALEMENT "craquée" dans tous les termes du mots pour ce manga, le trait du dessin m'a charmé, les histoires simples m'ont intérressé, j'ai trouvé le sujet maitrisé, l'homosexualité étant un sujet difficile. Et puis il y'a une poésie, comme peu de mangaka elle a construit son univers. Le point faible étant peut être justement que les histoires soient Trop simple, mais pourtant comme plusieurs le disent, je ne me suis pas ennuyée, j'ai aimé l'histoire, ce monde, cette bulle, peut être que mon jeune âge me permet d'aprécier plus facilement et de ne pas voir la futilité, mais pour l'instant j'aprécie et j'en profite.
Vraiment désolé pour les tones de fautes
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fan de manga et d escargots^^
http://manga.angelique.site.voila.fr/index.html

[Baptiste]

Je suis toujours assez perplexe devant des avis tels que les tiens, parce que mon ressenti est tout à fait inverse (mais surtout surtout, n'y vois aucun jugement, quelque part cette non-compréhension radicale entre deux goûts m'enchante). J'ai lu Love my life (pas Sweet loving Baby, mais je ne crois pas que l'auteur ait changé de démarche entre ces deux oeuvres), et je n'y ai vu qu'une aridité démonstrative (et là j'insiste, ajoutez tout plein d'à mon humble avis partout). Le propos n'est pas particulièrement stupide, mais c'est fait dans une approche très démonstrative, comme une dissertation : les personnages échangent leurs points de vue, ce qui construit des arguments qui s'enchainent fluidement. Au début d'un chapitre, la narratrice récapitule et introduit la problématique actualisée. Idem à la fin avec une conclusion. Dès que l'auteur veut faire parler l'émotion, seule et sans filet, ça coince : dessin fonctionnel, mise en scène plate. Elle n'arrive pas à marier réflexion et esthétique, ais-je trouvé.

[Misâ]

Oui, mais peut être qu'il ne faut pas prendre la lecture de ses mangas comme un moment de réflexion pure par rapport à l'homosexualité, mais plutôt comme un moment de détente, légé, doux, ce n'est pas une affaire policiére , après les goûts et les couleurs ça ne se change pas par une phrase (quoique ).
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[shun]

Présentation :

[kynoo]

Si les impressions de lecture vont toutes dans le même sens, à savoir des personnages mieux travaillés et des émotions palpables, j'y jetterai plus volontiers un oeil.

Je reste méfiante, car jusqu'ici, Ebine Yamaji ne m'a pas du tout convaincue avec ses récits, ses personnages, sa narration ni son dessin.

[Itsumo-Yo]

Nouveau sur ce forum, je repêche des "vieux" sujets qui m'intéressent.
J'ai lu un peu d'Ebine Yamaji (Indigo Blue, Love my Life) et cela m'a plu.
Surtout pour les dialogues, qui à mon avis ont cette extraordinaire "touche" qu'on trouve assez souvent dans le cinéma asiatique, à savoir : on ne parle que de vie quotidienne, de petits faits minuscules, et il se passe des drames psychologiques tout à fait évidents et poignants, là où des Américains ou (pire encore) des Français blablateraient à perte de vue sur des trucs pédants pour aboutir à peu de chose. Des dénonciations parfaitement contre-productives sur l'homophobie, dans le cas présent. Mieux vaut sans doute émouvoir, tout simplement. On trouve aussi en Occident des pédants taciturnes totalement incompréhensibles au commun des mortels, à qui tout le monde applaudit pour ne pas passer pour un simplet. Je ne généralise pas, il y a bien entendu des exceptions, encore heureux... c'est une tendance, quoi.
Oui, Ebine Yamaji, c'est comme un film d'Ann Hui, voire d'Ozu. La communication n'est pas essentiellement, seulement "discrètement"verbale en Asie, et je peux vous jurer que je l'ai expérimenté plus d'une fois !
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Tu passeras ta vie à crever ta coquille.