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Onomatopées : Débat à partir du cas Adachi
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egil
Mangaversien·ne


Inscrit le : 23 Avr 2004
Localisation : sur site

Message Posté le : 25/07/08 00:20    Sujet du message: Répondre en citant

Pour l'histoire des achats de licence.

Plusieurs cas de figures :
- Vous travaillez déjà avec l'éditeur japonais. Dans ce cas, vous êtes dans le cadre d'une relation suivie, vous pouvez piocher ce qui vous intéresse. Il arrive alors que des offres soient groupées sur plusieurs titres pour grossir une offre financière et lui donner plus de chance face à la concurrence.
- Vous travaillez déjà avec l'éditeur japonais et possédez une licence d'un auteur qui vous plaît, mais qui en raison de son succès plaît aussi à vos concurrents. Certains éditeurs sont sensibles aux collections d'auteur chez un même éditeur français. D'autres, non. Donc parfois, on essaye de récupérer plusieurs titres du même auteur en même temps.
- Vous ne travaillez pas avec l'éditeur, mais vous aimeriez bien. Dans ce cas, le meilleur moyen de le sensibiliser, c'est une grosse offre financière (couplée bien entendu à un vrai projet éditorial et marketing). Pour Soleil Manga, le ticket d'entrée chez Hakusensha, c'était Glass no Kamen. Donc nous ne sommes pas entrés Neutre
- Personne ne travaille avec cet éditeur (ce ne sont pas les éditeurs qui manquent). Dans ce cas, pour que cela ait un intérêt pour l'éditeur, il faut une offre groupée.

Mais le principal argument qui "justifie" la course à la licence, c'est la peur de rater LA licence. Et comme tous les éditeurs ont vu des titres qui les intéressaient leur passer sous le nez à un moment ou un autre, personne n'acceptera de rester inactif sur le marché pour se recentrer sur sa production actuelle.

Le marketing ne sauve aucun titre. Faire du marketing sur Adachi ne changera rien aux ventes. Le marketing peut aider un titre pour passer de 10.000 ex à 20.000 ex, pas de 2.000 à 10.000.
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EdenA
Mangaversien·ne


Inscrit le : 07 Nov 2007

Message Posté le : 25/07/08 00:57    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Le marketing ne sauve aucun titre. Faire du marketing sur Adachi ne changera rien aux ventes. Le marketing peut aider un titre pour passer de 10.000 ex à 20.000 ex, pas de 2.000 à 10.000.


Je ne vais pas lancer le débat, mais en tant que futur publicitaire ça me fait beaucoup tiquer.
On peut vendre n'importe quel produit, quasiment à n'importe quelle cible (ok, y'a des limites, et encore, ça dépend plus du publicitaire), et en grande quantité. Tout est une question de cible, de propos, et de comment vendre le produit. Que cela soit du Adachi ou la pire bouse "japoniaise".
Alors c'est sûr que dans le domaine, le marketing fait un peu peine à voir (la faute, probablement, à une méconnaissance de la chose, à l'absence de véritables publicitaires au sein de boîtes, et à un budget restrictif, mais n'affirmez pas ce genre de chose, ça n'est clairement pas le cas...). Clin d'oeil

A la rigueur, par exemple (même si la comm' est restée très lambda à ce niveau), cf. Ippo, qui a apparemment trouvé son public, et sur lequel je n'aurai personnellement pas misé un "copek", s'il était sorti sans être épaulé par une opération marketing solide (encore une fois, pour le milieu et ce que j'ai pu y observer, tout du moins).
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Minh
Mangaversien·ne


Inscrit le : 20 Jan 2005

Message Posté le : 25/07/08 01:25    Sujet du message: Répondre en citant

egil a écrit:
Pour Soleil Manga, le ticket d'entrée chez Hakusensha, c'était Glass no Kamen. Donc nous ne sommes pas entrés Neutre


[mode curieuse ONE] Sait-on si un éditeur est "entré" chez Hakusensha par la suite ?[/OFF]

Dans la façon dont Egil écrit de cette licence avec un grand C, elle me fait me remémorer une visite à feu Album du Luxembourg où le libraire disait qu'il avait reçu une visite récemment (à l'époque de l'anecdote) de Guy Delcourt, qui avait laissé libre cours à ses doutes durant une dizaine de minutes top chronos. Ce dernier semblait se laisser dire, qu'il n'avait plus le flair d'antan, qu'il lui arrivait fréquemment de commercialement se truffer sur ce qu'il considérait comme des découvertes banco-bijoux, là où d'antan, il semblait avoir bon à coup sûr. Le flair élimé ? La clientèle muée ? La conséquence elle, était plus limpide : il ne prenait plus le risque de prendre des risques, et tapait dans les standards aguicheurs (avec mauvais jeu de maux).

Y a-t-il un flair, pour décrocher la-licence-grand-elle, qui se vendra corps et âme, à la qualité guère douteuse (pas trop racoleur, point trop benêt, innovant un peu) ?
_________________
"... et je suis tombée sur un tuc super sympa"
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sushikouli
Mangaversien·ne


Inscrit le : 29 Oct 2003

Message Posté le : 25/07/08 06:05    Sujet du message: Répondre en citant

egil a écrit:
Le marketing ne sauve aucun titre.

Je ne suis pas forcément d'accord (je partage davantage l'avis d'EdenA), même si un certain nombre d'exemples te donnent raison, Le Roi des Ronces en tête. Mais le marketing a forcément un impact sur les ventes, sinon Ki-oon n'aurait jamais fait son trou sur le marché (puisqu'il paraît... enfin, je l'ai lu dans ce topic... que la qualité des bouquins (trad, ono...) ne fait pas vendre Clin d'oeil - et comme leurs bouquins sont chers... Moqueur ).
Citation:
Faire du marketing sur Adachi ne changera rien aux ventes.

Paradoxalement, Adachi a pourtant bénéficié d'un plan marketing "énorme" : la sortie de plusieurs titres en simultané chez différents éditeurs, c'est une possibilité publicitaire énorme mais dont personne ne s'est servi. Ni les éditeurs (pas vu de pubs groupées...) ni pour les libraires (je n'ai jamais vu d'espace dédié aux séries d'Adachi, comme il n'y en a pas eu, également, pour Densha Otoko ou pour U-jin dernièrement). Seul Tezuka bénéficie à peu près d'une telle visibilité.
Et je crois qu'au contraire, ça a eu l'effet inverse : comme le style d'Adachi est le même d'une série à l'autre, je crois que ça a fait fuir les lecteurs au lieu de les attirer (certains probablement victimes du syndrome : tous ces dessins qui se ressemblent dans le manga...). Et je ne serais pas étonné qu'une grande majorité des acheteurs d'Adachi ne suivent qu'une série à la fois (voire n'en fasse qu'une ou deux car trouvant les thèmes trop répétitifs à force).

Et si on prend juste l'exemple de Glénat, sérieux... Déjà, comme ça a été dit, ils n'ont pas profité des rééditions (et des inédits) de Touch en DVD. Et ensuite, ils ont gardé les couvs d'époque... Comment tu veux espérer vendre ta série comme ça ? Sérieusement ? Même moi qui aime bien Adachi, en japonais, j'ai préféré prendre l'édition DeLuxe à celle d'origine. Visuellement, c'est quand même beaucoup plus sympa. Plus sobre, certes... Mais moins repoussant ^^;; ... En tout cas, beaucoup moins kitch. (je précise que je n'aime pas non plus les maquettes d'origine de Katsu et Cross Game)

Citation:
Le marketing peut aider un titre pour passer de 10.000 ex à 20.000 ex, pas de 2.000 à 10.000.

ça... Tant que les éditeurs se borneront à faire de la publicité à grande échelle uniquement pour les séries qui se vendent déjà très bien, ce sera difficile à vérifier.
_________________
Entre ce que je pense, je veux dire, je crois dire, je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins 9 raisons de ne pas se comprendre.
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Cyril
Mangaversien·ne


Inscrit le : 04 Sept 2002
Localisation : Evry

Message Posté le : 25/07/08 06:19    Sujet du message: Répondre en citant

Minh a écrit:
[mode curieuse ONE] Sait-on si un éditeur est "entré" chez Hakusensha par la suite ?[/OFF]



A la lecture du post d'Egil, je me suis posé la même question. Je serais intéressé par une sortie de ce manga en France.
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ric
Mangaversien·ne


Inscrit le : 23 Août 2005

Message Posté le : 25/07/08 06:53    Sujet du message: Répondre en citant

Je comprend mieux maintenant. Merci, Egil.

egil a écrit:
- Vous travaillez déjà avec l'éditeur japonais et possédez une licence d'un auteur qui vous plaît, mais qui en raison de son succès plaît aussi à vos concurrents. Certains éditeurs sont sensibles aux collections d'auteur chez un même éditeur français. D'autres, non. Donc parfois, on essaye de récupérer plusieurs titres du même auteur en même temps.


Es-ce plus difficile d'obtenir plusieurs séries du même auteur chez deux éditeurs différents, en s'appuyant sur le fait qu'on a déjà sorti des séries de cette auteur? Et l'auteur a t-il le choix de décider dans le processus de vente de ses séries?
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Blazman
Mangaversien·ne


Inscrit le : 08 Mai 2008

Message Posté le : 25/07/08 07:14    Sujet du message: Répondre en citant

egil a écrit:

Nous on arrive à discuter.


Bah la preuve que non. (heu... t'es qui ? Pourquoi tu me parles ?)
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Blazman
Mangaversien·ne


Inscrit le : 08 Mai 2008

Message Posté le : 25/07/08 07:18    Sujet du message: Répondre en citant

sushikouli a écrit:

Non. Toi juste comprendre ce que tu veux. Moi dire que les onomatopées sont à la BD ce que les bruitages sont au cinéma. Et va regarder un film sans ses bruitages... je te promets que tu tiendras pas 1/4 d'heure tellement tu trouveras ça chiant.


C'est absolument pas ce que t'as dit. Tu disais "c'est facile a adapter les onomatopées, on le fait bien au cinéma".

Citation:
Car DANS NOTRE CULTURE BD, le silence ne fait pas de bruit. DANS NOTRE CULTURE BD, le regard ne fait pas de bruit.

Dans ce cas-là, ne peut-on pas carrément supprimer ces onomatopées au lieu de les traduire et les sous-titrer ? Parce que, finalement, c'est aussi ça "adapter". Si c'est dans notre culture BD, comme tu dis, pourquoi les laisser (voire en mettre 2 fois plus) ? Avec ou sans traduction le lecteur français sera de toute façon gêné par quelque chose qui n'a pas lieu d'être dans la case telle qu'il la conçoit. Et là, l'argument tel que tu le soulève, ce n'est pas la traduction, mais l'onomatopée en elle-même. (Et là, je te laisse t'expliquer directement avec les auteurs nippons... Mort de rire )
[/quote]

Et le "DANS NOTRE CULTURE BD on se sert pas des onomatopées comme des graffitis" tu l'as gentiment laissé tombé de mon quote pour faire une réponse a cote de la plaque. Pourtant il avait une importance. Il expliquait pourquoi on peut pas simplement les effacer.

Je vais retourner a mes one liner !
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Greg
Mangaversien·ne


Inscrit le : 19 Oct 2004
Localisation : Dé

Message Posté le : 25/07/08 14:00    Sujet du message: Répondre en citant

EdenA a écrit:
Je ne vais pas lancer le débat, mais en tant que futur publicitaire ça me fait beaucoup tiquer.


Alors en tant que futur publicitaire, n'oublie jamais ce principe de base: ton budget marketing est proportionnel à ce que tu attends en ventes de ce produit.

Adachi n'est pas Toriyama. Il aura donc un budget pub en proportion de ce qu'il vaut en sorties de caisses.

Citation:
la sortie de plusieurs titres en simultané chez différents éditeurs


Au contraire, c'est catastrophique. Quand tu capitalises sur l'auteur et non sur l'oeuvre, avoir plein d'oeuvres du même auteur éparpille les lecteurs potentiels au lieu de les rassembler. A une époque, il sortait 4 Adachi par mois. Ce qui signifiait qu'un lecteur, pour tout acheter, devait mettre d'autres séries en suspens.
_________________
Salade tomate oignon?
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egil
Mangaversien·ne


Inscrit le : 23 Avr 2004
Localisation : sur site

Message Posté le : 25/07/08 15:48    Sujet du message: Répondre en citant

EdenA a écrit:
On peut vendre n'importe quel produit, quasiment à n'importe quelle cible (ok, y'a des limites, et encore, ça dépend plus du publicitaire), et en grande quantité. Tout est une question de cible, de propos, et de comment vendre le produit. Que cela soit du Adachi ou la pire bouse "japoniaise".


Oui en théorie sur un produit mass-mark. Mais là, nous parlons d'un produit culturel destiné à un public "tribal", "connaisseur" et parfois "prescripteur". Donc on ne peut pas vendre n'importe quel manga à n'importe quelle cible et en grande quantité. Et je ne suis pas d'accord avec toi, les éditeurs ont fait pas mal d'efforts et fait preuve d'imagination pour réaliser des opérations marketing cohérentes et bon marché. Pour avoir bosser dans la presse spé manga (comme Steph ou Greg d'ailleurs), nous avons eu l'occasion de voir des tas de titres sorties à grand renfort de marketing et ne pas trouver son public. Tout comme certains blockbuster se sont vendus comme des grands.
Pour reprendre ton exemple d'Ippo, je serai curieux de connaître le différentiel entre le premier tome (grosse comm et marketing) et le dernier tome paru.

Minh a écrit:
Y a-t-il un flair, pour décrocher la-licence-grand-elle, qui se vendra corps et âme, à la qualité guère douteuse (pas trop racoleur, point trop benêt, innovant un peu) ?


J'ai envie de le croire. Mais je pense qu'à de rares exceptions près, il n'y a plus de certitudes.

ric a écrit:
Est-ce plus difficile d'obtenir plusieurs séries du même auteur chez deux éditeurs différents, en s'appuyant sur le fait qu'on a déjà sorti des séries de cette auteur? Et l'auteur a t-il le choix de décider dans le processus de vente de ses séries?


ça dépend de l'éditeur Japonais. Généralement, l'éditeur choisi une ou plusieurs offres et les soumets à l'auteur pour accord. Et l'auteur peut donc décider. Par exemple, Mr Adachi n'a pas souhaité que Soleil Manga publie Itsumo Misora car il estime qu'il travaille avec déjà suffisamment d'éditeurs français.

Blazman a écrit:
Bah la preuve que non. (heu... t'es qui ? Pourquoi tu me parles ?)


Va jouer sur l'autoroute Sourire

Greg a écrit:
Au contraire, c'est catastrophique. Quand tu capitalises sur l'auteur et non sur l'oeuvre, avoir plein d'oeuvres du même auteur éparpille les lecteurs potentiels au lieu de les rassembler. A une époque, il sortait 4 Adachi par mois. Ce qui signifiait qu'un lecteur, pour tout acheter, devait mettre d'autres séries en suspens.


Assez d'accord avec ça. Pour ma part, je préfère faire se suivre 2 séries d'un même auteur. Après, on ne choisit pas le rythme de publication de nos concurrents Sourire
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sushikouli
Mangaversien·ne


Inscrit le : 29 Oct 2003

Message Posté le : 25/07/08 16:14    Sujet du message: Répondre en citant

egil a écrit:
Après, on ne choisit pas le rythme de publication de nos concurrents Sourire

Dans le cas d'Adachi, les éditeurs auraient certainement eu beaucoup à gagner à se mettre d'accord sur un calendrier de publication afin de limiter la casse, justement.
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kojopi
Mangaversien·ne


Inscrit le : 14 Fév 2006

Message Posté le : 25/07/08 16:30    Sujet du message: Répondre en citant

Greg a écrit:
Alors en tant que futur publicitaire, n'oublie jamais ce principe de base: ton budget marketing est proportionnel à ce que tu attends en ventes de ce produit.

Adachi n'est pas Toriyama. Il aura donc un budget pub en proportion de ce qu'il vaut en sorties de caisses.

Greg a été plus rapide que moi. �videmment qu'en théorie, on doit pouvoir vendre n'importe quoi à n'importe qui. Sûrement que si Tonkam prend de la pub sur TF1 à 20h, on arrivera à vendre du H2 à la pelle... Mais après, l'investissement ne sera pas rentable !
_________________
1. Editions Tonkam
2. Mangavore.fr
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sushikouli
Mangaversien·ne


Inscrit le : 29 Oct 2003

Message Posté le : 25/07/08 16:36    Sujet du message: Répondre en citant

kojopi a écrit:
Sûrement que si Tonkam prend de la pub sur TF1 à 20h, on arrivera à vendre du H2 à la pelle... Mais après, l'investissement ne sera pas rentable !

Est-ce que la notion de "juste milieu" vous dit quelque chose ? Je veux pas foutre la merde, mais y a quand même un monde entre une pub dans Animeland (ça, c'est pour pas dire pas de pub du tout) et un spot à 20h sur TF1.
_________________
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EdenA
Mangaversien·ne


Inscrit le : 07 Nov 2007

Message Posté le : 25/07/08 16:42    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Alors en tant que futur publicitaire, n'oublie jamais ce principe de base: ton budget marketing est proportionnel à ce que tu attends en ventes de ce produit.

�a, c'est sûr (comme je le disais dans ma parenthèse)... Clin d'oeil
C'est toujours un pari de capitaliser sur le potentiel d'un produit et de chercher à le vendre. Après tout, c'est un peu à l'aveuglette...

Citation:
sinon Ki-oon n'aurait jamais fait son trou sur le marché

+1 avec Sushi, Ki-oon mise sur l'impact graphique des titres et le joue sur tout les plans (en tête, les plastiques les mieux (et les plus zoulis) imprimés à ma connaissance, distribués à certains libraires).
De plus, ils cherchent à capitaliser là dessus en mettant en avant cet aspect de leurs titres récents en sortant des pubs print reprenant les meilleurs illustrations (de mémoire, par exemple, Jusqu'à ce que la mort nous sépare et Kurokami, qui étaient également les titres présents sur le plastique précédemment cité)( (sans forcément de bonnes accroches, mais passons ce n'est pas l'objectif). Et pour ce que j'en vois, ça marche, même si le tout reste très très bateau, en terme de stratégie.


Citation:
Mais là, nous parlons d'un produit culturel destiné à un public "tribal", "connaisseur" et parfois "prescripteur". Donc on ne peut pas vendre n'importe quel manga à n'importe quelle cible et en grande quantité.

Ben, j'aurai tendance à penser que si, quand je vois l'exemple des Gouttes de Dieu. Sur lequel, idem, je n'aurai personnellement pas misé, de base. En élargissant le public ciblé, il me semble que Glénat a eu une stratégie cohérente et qui collait mieux au public potentiellement réceptif. Qui semble captif, pour le moment...
Mais c'est sûr que l'on ne vend pas un yahourt comme l'on vend un manga. Pour le moment (! Très content ) .

Le tout n'est nullement antinomique, et je pense que les éditeurs devront encore beaucoup progresser dans le domaine, car non, clairement, toutes les campagnes, que j'ai pour le moment observées, restent très anecdotiques (en partie à cause des budgets, j'imagine), contrairement à ce que tu laisses penser. Détrompe moi si j'ai faux, mais je pense qu'aucun publicitaire strict, ou statut approchant, ne bosse réellement dans les boîtes d'éditions de mangas, non ? Sans parler des graphistes qui pondent des identités de merde, et des pubs de merde (rien qu'en terme typo), l'exemple le plus amusant demeurant celui de SeeBD qui s'est fait enflé dans la largeur, vu leur nouveau site web et leur nouveau logo pour Kabuto, par exemple.

Quant auxgrands renforts de marketing dont tu parles, c'est essentiellement du print en magazines spécialisés, justement, et dont les accroches n'ont aucun intérêt : "culte au japon", "le meilleur du thriller", blablabla, blablabla.
Et donc à terme aucun impact, le lecteur potentiel analysant à ce moment là le titre à l'aune de la maestra graphique de l'auteur. Très logique, en ce cas, que les titres ne trouvent pas public, d'autant que de publier dans des magazines spécialisés, c'est déjà restreindre fichtrement sa cible.
Et ne parlons pas des goodies/ sacs plastiques / stand up ( ? je sais pas comment ça s'appelle, les gros trucs en carton qui représentent un personnage, par exemple), etc, qui ciblent avant tout un public otaku, et déjà réceptif (en bref, le travail est déjà plus ou moins prémâché).

Après, par exemple, en terme de marketing, le web offre de multiples possibilités pas cher, et ça, aucun éditeur ne capitalise dessus (à part de brefs sites événementiels sans intérêt, souvent moins bien foutu et moins complets que les sites spécialisés, avec deux goodies (wallpapers) qui se courent après.

Mais bon, le web reste la bête noire de nombreuses boîtes, car malgré la mode de refaire son site à neuf, la plupart du temps c'est encore pire (raah, Kurokawa, et son site antifonctionnel et intuitif, pour ne citer personne !!) et ça ne communique rien du tout en terme d'image de la boîte. Donc y'a clairement de gros progrès à faire dans le domaine, d'immenses progrès même, contrairement à ce que Egil laisse supposer, à mon sens...Mais c'est plutôt bien, c'est encore un territoire vierge à explorer, ça ouvre le champ des possibles Très content...
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sushikouli
Mangaversien·ne


Inscrit le : 29 Oct 2003

Message Posté le : 25/07/08 16:59    Sujet du message: Répondre en citant

EdenA a écrit:
Quant auxgrands renforts de marketing dont tu parles, c'est essentiellement du print en magazines spécialisés, justement, et dont les accroches n'ont aucun intérêt : "culte au japon", "le meilleur du thriller", blablabla, blablabla.
Et donc à terme aucun impact, le lecteur potentiel analysant à ce moment là le titre à l'aune de la maestra graphique de l'auteur. Très logique, en ce cas, que les titres ne trouvent pas public, d'autant que de publier dans des magazines spécialisés, c'est déjà restreindre fichtrement sa cible.
Et ne parlons pas des goodies/ sacs plastiques / stand up ( ? je sais pas comment ça s'appelle, les gros trucs en carton qui représentent un personnage, par exemple), etc, qui ciblent avant tout un public otaku, et déjà réceptif (en bref, le travail est déjà plus ou moins prémâché).

Oui, mais ça, c'est la méthode japonaise. Tu mets en place des méthodes que tu sais inefficaces pour t'en servir comme excuse si le titre se vautre : "c'est pas faute d'avoir essayé, mais le public y comprend rien".
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